L’Union européenne (UE) a tenu à apporter des précisions à propos des accords de pêche avec le Sénégal. Dans un communiqué datant du 30 novembre faisant suite à celui du 13 novembre dernier, l’UE dit apporter de nouvelles «corrections» sur des critiques et des propos inexactes et, pour certaines, calomnieuses» et réaffirmant la «transparence» du processus ayant abouti à la signature du nouvel accord de pêche avec le Sénégal.
Dans ce même communiqué, il est signalé en premier lieu que «l’accord de partenariat de pêche durable UE-Sénégal», a été d’abord évalué complètement en 2019 et que cette étude poursuit le document, réalisée par un cabinet indépendant sur la base d’entretiens et de données fournies par les autorités (ministères en charge des Pêches et des Finances), les scientifiques et les acteurs privés sénégalais, apportant «des éléments précis» sur l’état de la ressource halieutique, les activités des navires de l’Ue et les flottes sénégalaises, ainsi que les réalisations financées par l’appui sectoriel fourni par l’Ue.
De plus, « afin de dissuader tout dépassement» et en conformité avec la recommandation du Comité des pêches pour l’Atlantique Centre-Est (Copace) structure de la Fao qui fait autorité en la matière de diminuer les captures de merlu, le total admissible de captures a été réduit de 2000 à 1750 tonnes dans le protocole 2019-2024. De même, le suivi des captures de merlu est renforcé dans le protocole 2019-2024 , de même que les captures de la flotte thonière qui «alimentent largement les conserveries situées en Afrique de l’Ouest, notamment au Cap-Vert, en Côte d’Ivoire et au Sénégal, pour être revendues sur le marché africain, entre autres».
Huit ans après l’expiration du dernier protocole, l’Union européenne (UE ) et la République du Sénégal se sont entendus sur un nouvel accord de pêche qui permet aux bateaux battant pavillons européens de pécher dans les eaux sénégalaises en contrepartie d’un montant de près de 9 millions d’euros qui sera versé sur cinq ans. Cet accord a toutefois fait l’objet d’une contestation de la part des pêcheurs sénégalais regroupés au sein de plusieurs associations dont le Groupement des Armateurs et Industriels de la Pêche au Sénégal (GAIPES).
L’Ue rappelle enfin que les analyses du Centre de recherche océanographique de Dakar Thiaroye (Crodt) de mai 2020 s’inscrivent dans le cadre des demandes de nouvelles licences non-liées à l’accord UE-Sénégal et reçues par le Comité consultatif sénégalais des licences.
teranganews.sn
Dans ce même communiqué, il est signalé en premier lieu que «l’accord de partenariat de pêche durable UE-Sénégal», a été d’abord évalué complètement en 2019 et que cette étude poursuit le document, réalisée par un cabinet indépendant sur la base d’entretiens et de données fournies par les autorités (ministères en charge des Pêches et des Finances), les scientifiques et les acteurs privés sénégalais, apportant «des éléments précis» sur l’état de la ressource halieutique, les activités des navires de l’Ue et les flottes sénégalaises, ainsi que les réalisations financées par l’appui sectoriel fourni par l’Ue.
De plus, « afin de dissuader tout dépassement» et en conformité avec la recommandation du Comité des pêches pour l’Atlantique Centre-Est (Copace) structure de la Fao qui fait autorité en la matière de diminuer les captures de merlu, le total admissible de captures a été réduit de 2000 à 1750 tonnes dans le protocole 2019-2024. De même, le suivi des captures de merlu est renforcé dans le protocole 2019-2024 , de même que les captures de la flotte thonière qui «alimentent largement les conserveries situées en Afrique de l’Ouest, notamment au Cap-Vert, en Côte d’Ivoire et au Sénégal, pour être revendues sur le marché africain, entre autres».
Huit ans après l’expiration du dernier protocole, l’Union européenne (UE ) et la République du Sénégal se sont entendus sur un nouvel accord de pêche qui permet aux bateaux battant pavillons européens de pécher dans les eaux sénégalaises en contrepartie d’un montant de près de 9 millions d’euros qui sera versé sur cinq ans. Cet accord a toutefois fait l’objet d’une contestation de la part des pêcheurs sénégalais regroupés au sein de plusieurs associations dont le Groupement des Armateurs et Industriels de la Pêche au Sénégal (GAIPES).
L’Ue rappelle enfin que les analyses du Centre de recherche océanographique de Dakar Thiaroye (Crodt) de mai 2020 s’inscrivent dans le cadre des demandes de nouvelles licences non-liées à l’accord UE-Sénégal et reçues par le Comité consultatif sénégalais des licences.
teranganews.sn