
Pour lancer leur économie, bien des pays sont passés par la nationalisation des entreprises. Le « père » de la nation sénégalaise avait ouvert cette voie pour son pays. Son successeur Abdou Diouf prêchera même « moins d’État et mieux d’État » dans les secteurs économiques, au profit des entrepreneurs sénégalais. Mais, le nouveau régime libéral rame à contre-courant de cette direction, qui garantit l’indépendance du pays. « (…) tous les grands chantiers (du secteur des Btp, Ndlr) sont détenus par des entrepreneurs étrangers qui amènent leurs ouvriers et leurs manœuvres, alors que beaucoup de ces travaux peuvent être exécutés par les Sénégalais ». Le constat est du vice-président du Syndicat national du bâtiment et des travaux publics (Snbtp), Khadim Ndiaye. Il l’a fait à l’occasion de la visite de « courtoisie » que le nouveau ministre de la Fonction publique, de l’Emploi et des Organisations professionnelles, Zakaria Diaw, rendait à la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (Cnes).
Le président de cette confédération, Mansour Kama, fera remarquer que la dette intérieure a affecté « le moral » de leurs « troupes », d’autant que les prévisions en matière de croissance économique sont « au-dessous des espoirs ». Autrement, l’économie du pays recule, parce que Me Wade et son régime n’octroient des marchés qu’aux étrangers. Une pratique qui enrichit ces derniers, pendant que les opérateurs économiques sénégalais sont asphyxiés par les dettes que leur doit l’État. C’est le cas du patron du groupe Jean Lefevre Sénégal (Jls), Bara Tall, qui peine à rentrer dans ses fonds, estimés à dix milliards de francs Cfa. Pourtant en dépit de n’avoir pas honoré ses engagements dans le cadre de l’organisation du Festival mondial des arts nègres (Fesman), plusieurs fois reporté, le français
Jean-Pierre Pierre Bloch, patron de Médiatique Events, se fera décaisser par les autorités plus de 3 milliards de nos francs « pour zéro ». Son contrat résilié, il se la coule douce sans être inquiété, voire apostrophé. Il a dépensé 10 millions pour des déjeuners entre Paris et New York. Pendant ce temps des retraités du secteur des Btp touchent à peine 16 000 Fcfa. Ceux en activité sont inquiets de leur avenir s’ils ne chôment déjà. Wade fait recoloniser le Sénégal, au vu encore d’un passé récent : son « ami » Pierre Aïm, qui avait transigé avec les douanes sénégalaises nargue celles-ci, en refusant de passer à la caisse. « Transiger, avait-il averti, ne signifie pas payer. Grâce à son ami Wade, il a spolié un entrepreneur sénégalais. Son hold-up lui rapporte près de six cent millions de nos francs par mois. Pourtant, « l’invasion des étrangers » ne profite qu’à leurs pays d’origine. Pis, en bons colons, ils n’ont ni considération pour les us et coutumes, encore moins du respect pour nos règlements et lois. « L’invasion des étrangers va de pair avec des surfacturations. Par exemple, la construction de la route de Ouakam, dans le cadre des chantiers de l’Anoci, qui devait osciller autour de 16 milliards a été facturée au double ! « L’invasion des étrangers » conduira à la faillite des entreprises sénégalaises qui entraînera de facto la recolonisation de notre économie. Ils mettront même la main sur des entreprises nationales. Pour preuve, les Ics, la Senelec, la Sar, et bien d’autres sociétés agonisent. Qui barrera la route à la « recolonisation de l’économie sénégalaise », qui entraînera celle du pays ? La question est vitale.
La Redaction
Le président de cette confédération, Mansour Kama, fera remarquer que la dette intérieure a affecté « le moral » de leurs « troupes », d’autant que les prévisions en matière de croissance économique sont « au-dessous des espoirs ». Autrement, l’économie du pays recule, parce que Me Wade et son régime n’octroient des marchés qu’aux étrangers. Une pratique qui enrichit ces derniers, pendant que les opérateurs économiques sénégalais sont asphyxiés par les dettes que leur doit l’État. C’est le cas du patron du groupe Jean Lefevre Sénégal (Jls), Bara Tall, qui peine à rentrer dans ses fonds, estimés à dix milliards de francs Cfa. Pourtant en dépit de n’avoir pas honoré ses engagements dans le cadre de l’organisation du Festival mondial des arts nègres (Fesman), plusieurs fois reporté, le français
Jean-Pierre Pierre Bloch, patron de Médiatique Events, se fera décaisser par les autorités plus de 3 milliards de nos francs « pour zéro ». Son contrat résilié, il se la coule douce sans être inquiété, voire apostrophé. Il a dépensé 10 millions pour des déjeuners entre Paris et New York. Pendant ce temps des retraités du secteur des Btp touchent à peine 16 000 Fcfa. Ceux en activité sont inquiets de leur avenir s’ils ne chôment déjà. Wade fait recoloniser le Sénégal, au vu encore d’un passé récent : son « ami » Pierre Aïm, qui avait transigé avec les douanes sénégalaises nargue celles-ci, en refusant de passer à la caisse. « Transiger, avait-il averti, ne signifie pas payer. Grâce à son ami Wade, il a spolié un entrepreneur sénégalais. Son hold-up lui rapporte près de six cent millions de nos francs par mois. Pourtant, « l’invasion des étrangers » ne profite qu’à leurs pays d’origine. Pis, en bons colons, ils n’ont ni considération pour les us et coutumes, encore moins du respect pour nos règlements et lois. « L’invasion des étrangers va de pair avec des surfacturations. Par exemple, la construction de la route de Ouakam, dans le cadre des chantiers de l’Anoci, qui devait osciller autour de 16 milliards a été facturée au double ! « L’invasion des étrangers » conduira à la faillite des entreprises sénégalaises qui entraînera de facto la recolonisation de notre économie. Ils mettront même la main sur des entreprises nationales. Pour preuve, les Ics, la Senelec, la Sar, et bien d’autres sociétés agonisent. Qui barrera la route à la « recolonisation de l’économie sénégalaise », qui entraînera celle du pays ? La question est vitale.
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