
Le président Wade a pris mercredi dernier, en début d’après-midi, la parole à Copenhague, qui abrite le sommet sur les changements climatiques. Il a, comme à l’accoutumée, tenu l’auditoire en haleine. Près d’une semaine avant, il s’était emmuré dans l’ambassade du Sénégal en France, où ses calots bleus ont, sauvagement, versé du sang d'un ressortissants Sénégalais. Le président Wade a fustigé « la stratégie de la promesse des grands dirigeants » de la planète. Déçu de ne pouvoir, encore, avoir un face-à-face avec le président américain, Obama, il s’est défoulé.
Mais le grief qu’il a soulevé l’accuse. Car, en matière de « stratégie de la promesse » non tenue, nul n’égale Wade. Car, n’est-ce pas lui qui avait annoncé les Tgp (Très grands projets), que la banlieue dakaroise, confrontée à la pauvreté, aux inondations et aux agressions, ne voit pas, encore, deux ans après leur annonce ? Que sont devenus ces projets de rails à grand écartement, ses bateaux-taxis, en renfort à la mobilité urbaine, ses tramways et trains à grande vitesse. Wade semble avoir enterré son Université du futur africain, qui n’a comme pensionnaires que des animaux errants, sa télémédecine, dans un pays dont les rares hôpitaux sont en coma, et la nouvelle capitale du Sénégal, qui n’a pu jaillir de terre, en dépit des milliards payés à des Européens.
Le président Wade ne peut pas décrier une promesse non tenue, pour avoir fait flamber les prix de l’électricité, du riz, du sucre et de toutes les denrées de première nécessité, qu’il s’était engagé de faire baisser en tant que candidat. Il avait promis à son peuple la justice, sa famille et ses proches agressent et volent, en toute impunité. En dépit de ses innombrables appels à l’opposition, en lieu et place de dialogue, il passe tout le temps à planter des couteaux dans le dos de celle-ci. Il avait exhorté les Sénégalais à « travailler, encore travailler et toujours travailler ». Mais, depuis ce slogan prononcé à l’entame de son mandat en avril 2000, de jeunes Sénégalais meurent en mer, parce manquant d’emplois, son fils Karim a liquidé les entrepreneurs sénégalais, des multinationales occidentales fuient le Sénégal, etc. Me Wade dénonce « la stratégie » de « la promesse », après avoir tripatouillé, en neuf ans, quinze fois la Constitution de son pays. Il s’était engagé à régler le problème de la rébellion qui secoue la Casamance en cent jours, depuis neuf ans le conflit s’exacerbe, il a poignardé la laïcité, en s’attaquant à l’Église et en faisant des parties pris dans les confréries du Sénégal.
Il a révélé à la face du monde qu’il est l’un des plus grands corrupteurs de la planète avec l'affraire Segura. Contrairement à ses engagements, il a érigé le népotisme en système de gouvernance et l’informel, à la place de la bonne gouvernance. Le président Wade a joué la carte de la diversion au Danemark, pour occulter les difficultés qu’il a créées dans son pays, dont il a terni l’image, partout. En vérité, il est le plus grand « stratège » en matière de « promesse » non tenue. Il pollue l’atmosphère de ses compatriotes et trouble le continent africain, par ses sorties médiatiques et son soutien aux putschistes du continent. Il ne sait que discourir, encore et toujours discourir ! Voltaire avait bien raison de faire remarquer que la colère des tyrans fait « pouffer de rire ».
La Redaction
Mais le grief qu’il a soulevé l’accuse. Car, en matière de « stratégie de la promesse » non tenue, nul n’égale Wade. Car, n’est-ce pas lui qui avait annoncé les Tgp (Très grands projets), que la banlieue dakaroise, confrontée à la pauvreté, aux inondations et aux agressions, ne voit pas, encore, deux ans après leur annonce ? Que sont devenus ces projets de rails à grand écartement, ses bateaux-taxis, en renfort à la mobilité urbaine, ses tramways et trains à grande vitesse. Wade semble avoir enterré son Université du futur africain, qui n’a comme pensionnaires que des animaux errants, sa télémédecine, dans un pays dont les rares hôpitaux sont en coma, et la nouvelle capitale du Sénégal, qui n’a pu jaillir de terre, en dépit des milliards payés à des Européens.
Le président Wade ne peut pas décrier une promesse non tenue, pour avoir fait flamber les prix de l’électricité, du riz, du sucre et de toutes les denrées de première nécessité, qu’il s’était engagé de faire baisser en tant que candidat. Il avait promis à son peuple la justice, sa famille et ses proches agressent et volent, en toute impunité. En dépit de ses innombrables appels à l’opposition, en lieu et place de dialogue, il passe tout le temps à planter des couteaux dans le dos de celle-ci. Il avait exhorté les Sénégalais à « travailler, encore travailler et toujours travailler ». Mais, depuis ce slogan prononcé à l’entame de son mandat en avril 2000, de jeunes Sénégalais meurent en mer, parce manquant d’emplois, son fils Karim a liquidé les entrepreneurs sénégalais, des multinationales occidentales fuient le Sénégal, etc. Me Wade dénonce « la stratégie » de « la promesse », après avoir tripatouillé, en neuf ans, quinze fois la Constitution de son pays. Il s’était engagé à régler le problème de la rébellion qui secoue la Casamance en cent jours, depuis neuf ans le conflit s’exacerbe, il a poignardé la laïcité, en s’attaquant à l’Église et en faisant des parties pris dans les confréries du Sénégal.
Il a révélé à la face du monde qu’il est l’un des plus grands corrupteurs de la planète avec l'affraire Segura. Contrairement à ses engagements, il a érigé le népotisme en système de gouvernance et l’informel, à la place de la bonne gouvernance. Le président Wade a joué la carte de la diversion au Danemark, pour occulter les difficultés qu’il a créées dans son pays, dont il a terni l’image, partout. En vérité, il est le plus grand « stratège » en matière de « promesse » non tenue. Il pollue l’atmosphère de ses compatriotes et trouble le continent africain, par ses sorties médiatiques et son soutien aux putschistes du continent. Il ne sait que discourir, encore et toujours discourir ! Voltaire avait bien raison de faire remarquer que la colère des tyrans fait « pouffer de rire ».
La Redaction