
À l'occasion du premier conseil national pour le développement des collectivités locales, le chef de l'État a annoncé que l'Inde va fournir 600 mille tonnes de riz au Sénégal, à raison de 50 mille tonnes par mois et pendant 6 ans. Le prix du riz sera alors revu à la baisse. Une mesure qui, selon Me Abdoulaye Wade, doit être accompagnée par la production locale afin d'éradiquer totalement ce fléau au Sénégal. Il promet de "soutenir le Premier ministre et les élus locaux en fournissant tous les moyens nécessaires pour l'application de ce plan".
Ce plan du Président Wade consiste à impliquer l'armée dans la distribution pour que le riz arrive à bonne destination et aux ayant-droits, à donner à chacun autant de superficies qu'il pourra cultiver et à installer dans chaque village du Sénégal trois fermes comme à Djilakh. Mais les dispositions de suivi doivent être assurées par les ministres de tutelle et les élus locaux.
Selon Me Wade, la faim sera réelle dans le monde, mais le Sénégal sera épargné par ce phénomène. Il explique : "Le Sénégal ne connaîtra jamais la famine tant que je serai en vie. l'Inde a atteint son autosuffisance alimentaire, mais compte tenu de sa population qui ne cesse de s'accroître, elle a décidé de ne vendre de riz à aucun autre pays du monde excepté le nôtre. Même le riz qu'elle va nous fournir ne devrait pas sortir de nos frontières. Certains disent qu'à chaque fois que le Sénégal est en phase de crise, il s'en sort miraculeusement". Cela ne l’empêche pas de demander aux populations d'aller dans les collectivités locales pour cultiver la terre. C'était aussi une occasion pour le chef de l'Etat d'annoncer que pas mal d'autorités ministérielles, de bailleurs de fonds, de chefs religieux etc., lui demandent la terre pour aller cultiver à l'intérieur du pays. " Il n'y a pas de place sur cette terre pour les gens qui ne sont pas ambitieux. J'ai l'ambition de la révolution agricole au Sénégal. 200 mille tonnes de maïs et d'autres céréales, 400 mille tonnes de lait, voilà mes objectifs de mise en valeur", a-t-il déclaré.
Le Président compte faire des collectivités le levier du développement par une mise en place d'une commission prospectiviste totalement tournée vers l'avenir. Le chef de l'État souligne également que :" Les collectivités seront dotées de pouvoirs réelles d'œuvrer dans le développement national". Par ailleurs, le président de l'Union des Associations des Élus Locaux (Uael), M. Alé Lô, s'est félicité des réalisations opérées au niveau des collectivités locales. Il s'agit entre autres, de la création d'un ministère de la décentralisation, d'un programme national de développement local, de l'augmentation du fonds de dotation de 5 milliards à 18 milliards, d'un projet de construction d'hôtels communautaires ainsi que de la dotation de véhicules de fonctionnement.
Selon le Président de l'Uael, c'est un problème d'eau qui se pose dans certaines localités sinon, "les conditions sont réunies pour aboutir à une autosuffisance alimentaire. Nous avons un programme de formation des acteurs. Seulement, il faut que les gens libèrent les terres". Le représentant du Programme des Nations Unis pour le Développement (Pnud), quant à lui, pense qu'il existe encore des contraintes qui entravent le développement au Sénégal. Il lance un appel aux échanges sud-sud qui, pour lui, constituent le meilleur moyen de développement. À ce propos, le président de la République compte s'appuyer sur l'Inde pour régler le problème de la faim.
Source: Le Matin
Ce plan du Président Wade consiste à impliquer l'armée dans la distribution pour que le riz arrive à bonne destination et aux ayant-droits, à donner à chacun autant de superficies qu'il pourra cultiver et à installer dans chaque village du Sénégal trois fermes comme à Djilakh. Mais les dispositions de suivi doivent être assurées par les ministres de tutelle et les élus locaux.
Selon Me Wade, la faim sera réelle dans le monde, mais le Sénégal sera épargné par ce phénomène. Il explique : "Le Sénégal ne connaîtra jamais la famine tant que je serai en vie. l'Inde a atteint son autosuffisance alimentaire, mais compte tenu de sa population qui ne cesse de s'accroître, elle a décidé de ne vendre de riz à aucun autre pays du monde excepté le nôtre. Même le riz qu'elle va nous fournir ne devrait pas sortir de nos frontières. Certains disent qu'à chaque fois que le Sénégal est en phase de crise, il s'en sort miraculeusement". Cela ne l’empêche pas de demander aux populations d'aller dans les collectivités locales pour cultiver la terre. C'était aussi une occasion pour le chef de l'Etat d'annoncer que pas mal d'autorités ministérielles, de bailleurs de fonds, de chefs religieux etc., lui demandent la terre pour aller cultiver à l'intérieur du pays. " Il n'y a pas de place sur cette terre pour les gens qui ne sont pas ambitieux. J'ai l'ambition de la révolution agricole au Sénégal. 200 mille tonnes de maïs et d'autres céréales, 400 mille tonnes de lait, voilà mes objectifs de mise en valeur", a-t-il déclaré.
Le Président compte faire des collectivités le levier du développement par une mise en place d'une commission prospectiviste totalement tournée vers l'avenir. Le chef de l'État souligne également que :" Les collectivités seront dotées de pouvoirs réelles d'œuvrer dans le développement national". Par ailleurs, le président de l'Union des Associations des Élus Locaux (Uael), M. Alé Lô, s'est félicité des réalisations opérées au niveau des collectivités locales. Il s'agit entre autres, de la création d'un ministère de la décentralisation, d'un programme national de développement local, de l'augmentation du fonds de dotation de 5 milliards à 18 milliards, d'un projet de construction d'hôtels communautaires ainsi que de la dotation de véhicules de fonctionnement.
Selon le Président de l'Uael, c'est un problème d'eau qui se pose dans certaines localités sinon, "les conditions sont réunies pour aboutir à une autosuffisance alimentaire. Nous avons un programme de formation des acteurs. Seulement, il faut que les gens libèrent les terres". Le représentant du Programme des Nations Unis pour le Développement (Pnud), quant à lui, pense qu'il existe encore des contraintes qui entravent le développement au Sénégal. Il lance un appel aux échanges sud-sud qui, pour lui, constituent le meilleur moyen de développement. À ce propos, le président de la République compte s'appuyer sur l'Inde pour régler le problème de la faim.
Source: Le Matin