
On n’a beau détruire toutes les archives, mais, on ne peut pas pour autant liquider tous les témoins de sa tumultueuse vie. C’est ce que sans doute ignore, le tonitruant avocat et non moins secrétaire général du Parti des travailleurs du peuple (Ptp) a soutenu qu’il a milité, de 1988 à la veille de l’an 2000, à la Ligue démocratique. Un parti à l’époque de gauche, où Me Elhadj Diouf usurpera le nom de « Lénine », le bolchevik, qui avait mené triomphalement la révolution russe en octobre 1917.
Contrairement à son « homonyme », Elhadj Diouf, qui se complaît d’être le petit-fils du Bour Saloum, affichant du coup ses penchants pour la féodalité et son hostilité à la République, a tourné le dos au camp de l’opposition et du peuple. C’était à la veille de l’élection présidentielle de 2007, pour un poste de ministre à la tête d’un département créé de toutes pièces, pour le caser, pour quelques jours : bassins de rétention, canaux latéraux et lacs artificiels.
Par sa déclaration, Me Diouf qui jurait, avant sa nomination à la tête de ce « poste», de cracher sur un poste de Premier ministre, si celui-ci lui était proposé par Abdoulaye Wade, voulait en fait cacher son sombre passé : il a été le président du mouvement des élèves socialistes. C’était dans les années 1980, quand il fréquentait le lycée Gaston Berger de sa ville natale, Kaolack, devenu le lycée Oualdiodio Ndiaye. Il était l’élève socialiste qui était le plus vomi de l’établissement. Il s’échinait à se faire entendre avec quelques-uns de ses rares acolytes du nom de Willane et de Baba Garang Sow. Elhadj Diouf était le « mouchard » du proviseur du lycée Gaston Berger de l’époque. Il passait régulièrement à la caisse. C’est dans ces conditions qu’il a décroché son Bac, série A3. Il sera une taupe du Ps à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Son passage, par la suite, pendant douze ans dans les rangs de la Ligue démocratique, a été interprété, par bon nombre de ses camarades, comme étant commanditée par le Ps, aux fins de renseigner sur les agissements et projets des étudiants acquis à la cause des partis de la gauche.
Devenu avocat, difficilement, Me Diouf n’a jamais voté pour le candidat Wade. Car, aux élections de 1983, socialiste, il avait battu campagne pour le candidat Abdou Diouf. En 1988, il s’était rangé derrière Abdoulaye Bathily. À l’élection présidentielle de 1993, il était du côté des « jallarbistes ». À celle de 2000, il était le directeur de campagne du candidat Mademba Sock. C’est dire que Me Elhadj Diouf n’a voté, au maximum, pour Wade qu’en 2000 et 2007. Ce qu’il cherche à cacher, voir « surfacturé ». Mais, le bouffon avocat ne fait plus rire. Il a vendu son âme à Me Wade, pour un poste de membre du bureau de l’Assemblée nationale, en tant que prolongement du ministre d’État et non moins fils du président de la République, Karim Wade. C’est dire que le sémillant Elhadj Diouf n’a d’intérêt que pour son ventre, son bas-ventre et ses comptes bancaires. Il prétend être prêt à en découdre avec son « allié » Wade. C’est pour mieux monnayer le soutien, qu’il tentera de lui apporter au prochain scrutin présidentiel. Me Elhadj Diouf est un prostitué politique. C’est une lapalissade.
La Redaction
Contrairement à son « homonyme », Elhadj Diouf, qui se complaît d’être le petit-fils du Bour Saloum, affichant du coup ses penchants pour la féodalité et son hostilité à la République, a tourné le dos au camp de l’opposition et du peuple. C’était à la veille de l’élection présidentielle de 2007, pour un poste de ministre à la tête d’un département créé de toutes pièces, pour le caser, pour quelques jours : bassins de rétention, canaux latéraux et lacs artificiels.
Par sa déclaration, Me Diouf qui jurait, avant sa nomination à la tête de ce « poste», de cracher sur un poste de Premier ministre, si celui-ci lui était proposé par Abdoulaye Wade, voulait en fait cacher son sombre passé : il a été le président du mouvement des élèves socialistes. C’était dans les années 1980, quand il fréquentait le lycée Gaston Berger de sa ville natale, Kaolack, devenu le lycée Oualdiodio Ndiaye. Il était l’élève socialiste qui était le plus vomi de l’établissement. Il s’échinait à se faire entendre avec quelques-uns de ses rares acolytes du nom de Willane et de Baba Garang Sow. Elhadj Diouf était le « mouchard » du proviseur du lycée Gaston Berger de l’époque. Il passait régulièrement à la caisse. C’est dans ces conditions qu’il a décroché son Bac, série A3. Il sera une taupe du Ps à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Son passage, par la suite, pendant douze ans dans les rangs de la Ligue démocratique, a été interprété, par bon nombre de ses camarades, comme étant commanditée par le Ps, aux fins de renseigner sur les agissements et projets des étudiants acquis à la cause des partis de la gauche.
Devenu avocat, difficilement, Me Diouf n’a jamais voté pour le candidat Wade. Car, aux élections de 1983, socialiste, il avait battu campagne pour le candidat Abdou Diouf. En 1988, il s’était rangé derrière Abdoulaye Bathily. À l’élection présidentielle de 1993, il était du côté des « jallarbistes ». À celle de 2000, il était le directeur de campagne du candidat Mademba Sock. C’est dire que Me Elhadj Diouf n’a voté, au maximum, pour Wade qu’en 2000 et 2007. Ce qu’il cherche à cacher, voir « surfacturé ». Mais, le bouffon avocat ne fait plus rire. Il a vendu son âme à Me Wade, pour un poste de membre du bureau de l’Assemblée nationale, en tant que prolongement du ministre d’État et non moins fils du président de la République, Karim Wade. C’est dire que le sémillant Elhadj Diouf n’a d’intérêt que pour son ventre, son bas-ventre et ses comptes bancaires. Il prétend être prêt à en découdre avec son « allié » Wade. C’est pour mieux monnayer le soutien, qu’il tentera de lui apporter au prochain scrutin présidentiel. Me Elhadj Diouf est un prostitué politique. C’est une lapalissade.
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