« Puisqu’il vient à Thiès le 4 novembre, il va nous entendre ». L’avertissement s’adresse au président de la République. Il sort de la bouche de Ibrahima Ndiaye, président de l’Amicale des étudiants de Thiès. Les forces de l’ordre vont-elles « prendre en otage » le noyau de cette amicale, pour que le président de la République puisse inaugurer l’usine de montage de minibus reprise par les Chinois des mains des Indiens ? En tout cas, les pensionnaires de l’Université de Thiès est dans tous ses états. Les étudiants manquent même de locaux. Leur université n’ayant pas d’infrastructures, ils sont obligés de squatter, avec leurs professeurs, les lycées de la ville. L’université n’a pas d’infrastructures, ni de campus social, encore moins pédagogique. En conséquence, le président de l’Amicale martèle qu’aucun nouveau bachelier « ne sera orienté à Thiès si les conditions ne changent pas ». Les
étudiants de cette université, créée il y a trois ans, butent devant les portes fermées des autorités. Pourtant, dernièrement à Paris, Me Abdoulaye Wade se gargarisait devant la nouvelle Directrice de l’Unesco d’être le seul chef d’État à consacrer 40 % du budget de son pays à l’éducation. Il ajoutera que les rares étudiants qui ne sont pas boursiers bénéficiaient d’aides. En tout cas, la situation des étudiants orientés à Thiès est loin d’être reluisante. C’est ce qui fait qu’ils n’écartent pas de « paralyser le tissu économique de la ville » pour se faire entendre. Une menace à prendre au sérieux, parce que pouvant décourager les investisseurs chinois et d’autres entrepreneurs qui ont des projets à Thiès. L’Université de Thiès est une charrue devant les bœufs. Me Wade saura-t-il rectifier l’attelage, et à temps ? Il pourrait faire très chaud, mercredi prochain, dans la ville de Idrissa Seck,
dont l’essentiel des jeunes manque d’emploi.
La Redaction
étudiants de cette université, créée il y a trois ans, butent devant les portes fermées des autorités. Pourtant, dernièrement à Paris, Me Abdoulaye Wade se gargarisait devant la nouvelle Directrice de l’Unesco d’être le seul chef d’État à consacrer 40 % du budget de son pays à l’éducation. Il ajoutera que les rares étudiants qui ne sont pas boursiers bénéficiaient d’aides. En tout cas, la situation des étudiants orientés à Thiès est loin d’être reluisante. C’est ce qui fait qu’ils n’écartent pas de « paralyser le tissu économique de la ville » pour se faire entendre. Une menace à prendre au sérieux, parce que pouvant décourager les investisseurs chinois et d’autres entrepreneurs qui ont des projets à Thiès. L’Université de Thiès est une charrue devant les bœufs. Me Wade saura-t-il rectifier l’attelage, et à temps ? Il pourrait faire très chaud, mercredi prochain, dans la ville de Idrissa Seck,
dont l’essentiel des jeunes manque d’emploi.
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