
Le budget du ministère de l’Energie est arrêté à la somme de 43.937.243.000 Fcfa pour la gestion 2010 contre 26.794.244.000 Fcfa pour la gestion en cours. Ce qui représente une hausse de 17.142.998.960 Fcfa en valeur absolue et 63,98% en valeur relative. Dans son face à face avec les députés, le ministre de l’Energie Samuel Amète Sarr a annoncé l’intention de l’Etat de racheter la centrale électrique Gti d’une capacité de 50 mégawatts qui fournissait à l’Etat de l’énergie. De fait, alors qu’elle est en panne depuis le mois de juin 2008, l’Etat débourse chaque mois 800 millions de Fcfa, soit une perte cumulée de 23 milliards de Fcfa.
Des parlementaires, à l’image de Seydou Diouf, ont voulu voir plus clair dans cette affaire. Selon le ministre Samuel Sarr, « les clauses de ce contrat signé le 13 décembre 1996 avec Gti sont léonines ». Il a aussi annoncé un projet de loi sur la pénalisation de la fraude à l’électricité qui coûte 20 milliards aux contribuables et un autre sur la défiscalisation de tout matériel relatif aux énergies renouvelables. Autre nouveauté, à partir de 2010, le capital de la Senelec sera ouvert. Mais la question qui a le plus intéressé les parlementaires est l’électrification rurale et périurbaine. A l’image de Pape Bassel et de Mamadou Diouf, ils ont voulu connaître les critères pour une localité d’accéder à cette énergie. L’objectif du Sénégal dans ce domaine est d’atteindre un taux de 50% d’ici 2012. Pour le moment, note le ministre, ce taux est à 22,5%. Samuel Sarr a aussi rassuré les députés que les choses vont s’accélérer. Le territoire a été divisé en 10 concessions et qu’à l’heure actuelle 1.187 projets sont identifiés, précise-t-il.
D’autant que la Chine vient aussi d’accorder au Sénégal un financement supplémentaire de 75 millions de dollars, soit près de 37,5 milliards de Fcfa pour l’électrification rurale et périurbaine, a informé le ministre de l’Energie.
Aly DIOUF
Soource Le Soleil
Des parlementaires, à l’image de Seydou Diouf, ont voulu voir plus clair dans cette affaire. Selon le ministre Samuel Sarr, « les clauses de ce contrat signé le 13 décembre 1996 avec Gti sont léonines ». Il a aussi annoncé un projet de loi sur la pénalisation de la fraude à l’électricité qui coûte 20 milliards aux contribuables et un autre sur la défiscalisation de tout matériel relatif aux énergies renouvelables. Autre nouveauté, à partir de 2010, le capital de la Senelec sera ouvert. Mais la question qui a le plus intéressé les parlementaires est l’électrification rurale et périurbaine. A l’image de Pape Bassel et de Mamadou Diouf, ils ont voulu connaître les critères pour une localité d’accéder à cette énergie. L’objectif du Sénégal dans ce domaine est d’atteindre un taux de 50% d’ici 2012. Pour le moment, note le ministre, ce taux est à 22,5%. Samuel Sarr a aussi rassuré les députés que les choses vont s’accélérer. Le territoire a été divisé en 10 concessions et qu’à l’heure actuelle 1.187 projets sont identifiés, précise-t-il.
D’autant que la Chine vient aussi d’accorder au Sénégal un financement supplémentaire de 75 millions de dollars, soit près de 37,5 milliards de Fcfa pour l’électrification rurale et périurbaine, a informé le ministre de l’Energie.
Aly DIOUF
Soource Le Soleil