
«Au moment où les cendres du déni de gestion de l’Anoci sont encore fumantes et alors qu’il n’arrive toujours pas à lever la suspicion légitime sur les extravagances de l’Anoci, le Président de son Conseil de surveillance se retrouve investi d’une nouvelle mission où, comme à l’accoutumée, il est question de milliards», lit-on dans un communiqué du Parti socialiste (Ps) qui nous est parvenu, hier. Si l’on en croit les socialistes, «les services financiers de l’Etat sont encore écartés». D’ailleurs, les camarades d’Ousmane Tanor Dieng se demandent comment Karim Wade qui «n’est ni ministre en charge des Finances, ni ministre chargé des Télécommunications, peut se retrouver au cœur des négociations sur la Licence de téléphonie mobile de Sentel, «sauf à considérer qu’il est préposé aux transactions et négociations occultes et opaques».
Le Ps soutient également que c’est dans le but d’esquiver les sanctions que le peuple sénégalais attend sur les détournements, les extravagances et les gaspillages dans la gestion de la Senelec, de l’Anoci et des autres structures publiques épinglées par l’Armp, qu’Abdoulaye Wade «s’est lancé dans une mise en scène médiatique en prenant pour prétexte le lancement des festivités marquant le Cinquantième anniversaire de l’accession de notre pays à la souveraineté internationale».
Senelec est infestée par les lobbies politico-affairistes
Les socialistes estiment que la gestion de la Senelec est infestée par «les lobbies politico-affairistes pour qui l’enrichissement sans cause constitue le seul critère d’allocation de la dépense publique». La même opacité, poursuit le document, «entoure le choix de supprimer les activités de maintenance des équipements dans le seul but de mettre à l’arrêt les centrales et d’enrichir les producteurs privés que la société paye au prix fort sur la base de contrats nébuleux».
Selon le Ps, c’est à cause de cette gestion cavalière des ressources publiques» que la Senelec a plongé les Sénégalais dans les ténèbres du rationnement de l’électricité avec une situation qui traduit, d’année en année, la dégradation de la qualité du service». Du coup, les camarades d’Ousmane Tanor montrent que cette opacité dans la gestion donne plus de pertinence à l’exigence d’un audit financier, opérationnel et technique de la Senelec qui permettra de faire la lumière sur «la matérialité des 500 milliards d’investissements prétendument réalisés, sur les surcoûts et les dépenses de gaspillage, sur la démesure dans les coûts de production de l’électricité».
IBRAHIM SAANDI KEMBA
Source L'Observateur
Le Ps soutient également que c’est dans le but d’esquiver les sanctions que le peuple sénégalais attend sur les détournements, les extravagances et les gaspillages dans la gestion de la Senelec, de l’Anoci et des autres structures publiques épinglées par l’Armp, qu’Abdoulaye Wade «s’est lancé dans une mise en scène médiatique en prenant pour prétexte le lancement des festivités marquant le Cinquantième anniversaire de l’accession de notre pays à la souveraineté internationale».
Senelec est infestée par les lobbies politico-affairistes
Les socialistes estiment que la gestion de la Senelec est infestée par «les lobbies politico-affairistes pour qui l’enrichissement sans cause constitue le seul critère d’allocation de la dépense publique». La même opacité, poursuit le document, «entoure le choix de supprimer les activités de maintenance des équipements dans le seul but de mettre à l’arrêt les centrales et d’enrichir les producteurs privés que la société paye au prix fort sur la base de contrats nébuleux».
Selon le Ps, c’est à cause de cette gestion cavalière des ressources publiques» que la Senelec a plongé les Sénégalais dans les ténèbres du rationnement de l’électricité avec une situation qui traduit, d’année en année, la dégradation de la qualité du service». Du coup, les camarades d’Ousmane Tanor montrent que cette opacité dans la gestion donne plus de pertinence à l’exigence d’un audit financier, opérationnel et technique de la Senelec qui permettra de faire la lumière sur «la matérialité des 500 milliards d’investissements prétendument réalisés, sur les surcoûts et les dépenses de gaspillage, sur la démesure dans les coûts de production de l’électricité».
IBRAHIM SAANDI KEMBA
Source L'Observateur