Si la pornographie mainstream s’adresse aux hommes comme aux femmes, nombreuses sont celles qui ne se retrouvent pas dans cette vision parfois phallocentrée de la sexualité.
Preuve en est : un sondage réalisé par l’Ifop en 2012 révélait déjà que 79% des femmes trouvaient les pratiques sexuelles présentées dans les films pornographiques très éloignées de la réalité, 72% d’entre elles jugeaient les films X très dégradants pour l'image de la femme et 57% d’entre elles trouvaient les films pornographiques trop violents.
Pour laisser plus de place au désir et au plaisir féminin, des films d’un genre nouveau voient le jour depuis quelques années : on appelle cela le "porno alternatif", le "porno féministe" ou encore le "porno éthique".
Loin des archétypes du porno mainstream
Erika Lust, une réalisatrice suédoise, est une pionnière dans le domaine. Son objectif : mettre en avant la femme autrement qu’en tant qu’objet sexuel. Dans ses films, elle s’intéresse à toutes les sexualités et choisit des femmes bien loin des archétypes du porno mainstream.
"J'essaie d'impliquer d'autres femmes dans mes films pour raconter plus d'histoires de notre point de vue. Comment vivons-nous notre sexualité ? Que voulons-nous ? De quoi fantasmons-nous ? Comment ressentons-nous le plaisir ?", explique-t-elle au quotidien portugais Público.
A la différence des films X classiques, parfois accusés d’être humiliants, trash et sexistes, le porno alternatif explore la perspective féminine. "La majeure partie de la pornographie produite aujourd'hui adopte une perspective masculine. Il est fabriqué par des hommes, pour des hommes. La femme est une sorte d’outil pour vous aider à avoir un orgasme. Il ne s'agit pas du plaisir des femmes ou de leurs histoires", rappelle Erika Lust.
Un point de vue partagé par Ovidie, réalisatrice française et ex-actrice : "Le porno féministe s'inscrit dans une sorte de combat contre la misogynie sur le même terrain et avec les mêmes armes que le X mainstream. En se réappropriant
Femmeactuelle.fr
Preuve en est : un sondage réalisé par l’Ifop en 2012 révélait déjà que 79% des femmes trouvaient les pratiques sexuelles présentées dans les films pornographiques très éloignées de la réalité, 72% d’entre elles jugeaient les films X très dégradants pour l'image de la femme et 57% d’entre elles trouvaient les films pornographiques trop violents.
Pour laisser plus de place au désir et au plaisir féminin, des films d’un genre nouveau voient le jour depuis quelques années : on appelle cela le "porno alternatif", le "porno féministe" ou encore le "porno éthique".
Loin des archétypes du porno mainstream
Erika Lust, une réalisatrice suédoise, est une pionnière dans le domaine. Son objectif : mettre en avant la femme autrement qu’en tant qu’objet sexuel. Dans ses films, elle s’intéresse à toutes les sexualités et choisit des femmes bien loin des archétypes du porno mainstream.
"J'essaie d'impliquer d'autres femmes dans mes films pour raconter plus d'histoires de notre point de vue. Comment vivons-nous notre sexualité ? Que voulons-nous ? De quoi fantasmons-nous ? Comment ressentons-nous le plaisir ?", explique-t-elle au quotidien portugais Público.
A la différence des films X classiques, parfois accusés d’être humiliants, trash et sexistes, le porno alternatif explore la perspective féminine. "La majeure partie de la pornographie produite aujourd'hui adopte une perspective masculine. Il est fabriqué par des hommes, pour des hommes. La femme est une sorte d’outil pour vous aider à avoir un orgasme. Il ne s'agit pas du plaisir des femmes ou de leurs histoires", rappelle Erika Lust.
Un point de vue partagé par Ovidie, réalisatrice française et ex-actrice : "Le porno féministe s'inscrit dans une sorte de combat contre la misogynie sur le même terrain et avec les mêmes armes que le X mainstream. En se réappropriant
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