
On les appelle les « Goorgorlus », ces sénégalais moyens qui font vivre leur famille avec un revenu qu’il leur faut inventer chaque jour. "Débrouillards", autre nom dont la population les affuble, sont nombreux (et "mal barrés" tant la vie est devenue dure), voire majoritaires dans les quartiers populaires. J’ai croisé, sur le chemin de la mosquée, un homme aux cheveux grisonnants, aux traits tirés qui s’apprêtait à vaquer à ses occupations. Après les salutations d’usage, il ajoute : « Dama yakamti (Ndlr : je suis pressé) », mais on fait tout de même un bout de chemin ensemble.
Mamadou Ndiaye est sénégalais, la soixantaine, père de deux filles, divorcé depuis quinze ans. « A l’âge de 13 ans, j’ai commencé l’apprentissage de la mécanique auto et moto. Huit ans plus tard, on m’a pris sous le drapeau national ». Par la suite, Mamadou s’est engagé dans la marine marchande comme mécanicien. Cette expérience lui a permis de visiter plusieurs pays Africains et quelques pays d’Europe comme la France, l’Allemagne, l’Espagne. « Après de nombreux voyages, je suis tombé malade, je me suis retourné à Dakar pour les soins et depuis je vis au Sénégal ».
Belle aventure, mais apparemment il a tout perdu après son retour à terre. Désormais, le quotidien de Mamadou c’est la débrouillardise. Chaque jour, il se lève à l’aube pour chercher un boulot comme journalier. « Je fais le goorgorlu, Damay dane sama doolé (Ndlr : je travaille à la sueur de mon front) juste pour avoir 2500 Francs Cfa (Ndlr : 3,50 euros) la journée. Parfois je reste plusieurs jours sans avoir de boulot, mais Dieu est grand ».
Chaque jour, Mamadou rêve d’un lendemain meilleur, sans espoir il continuera à chercher des solutions pour améliorer sa condition de vie. Bonne chance à toutes celles et tous ceux qui vivent la situation des "goorgorlus"...
Source: Dakarblog.info
Mamadou Ndiaye est sénégalais, la soixantaine, père de deux filles, divorcé depuis quinze ans. « A l’âge de 13 ans, j’ai commencé l’apprentissage de la mécanique auto et moto. Huit ans plus tard, on m’a pris sous le drapeau national ». Par la suite, Mamadou s’est engagé dans la marine marchande comme mécanicien. Cette expérience lui a permis de visiter plusieurs pays Africains et quelques pays d’Europe comme la France, l’Allemagne, l’Espagne. « Après de nombreux voyages, je suis tombé malade, je me suis retourné à Dakar pour les soins et depuis je vis au Sénégal ».
Belle aventure, mais apparemment il a tout perdu après son retour à terre. Désormais, le quotidien de Mamadou c’est la débrouillardise. Chaque jour, il se lève à l’aube pour chercher un boulot comme journalier. « Je fais le goorgorlu, Damay dane sama doolé (Ndlr : je travaille à la sueur de mon front) juste pour avoir 2500 Francs Cfa (Ndlr : 3,50 euros) la journée. Parfois je reste plusieurs jours sans avoir de boulot, mais Dieu est grand ».
Chaque jour, Mamadou rêve d’un lendemain meilleur, sans espoir il continuera à chercher des solutions pour améliorer sa condition de vie. Bonne chance à toutes celles et tous ceux qui vivent la situation des "goorgorlus"...
Source: Dakarblog.info