
Même déclaré persona non grata au Sénégal, le chanteur ivoirien Tiken Jah Fakoly n'en veut pas au chef de l'Etat du Sénégal Me Wade. ‘Je pense que le président Wade n’est peut-être pas forcément au courant et que c’est le ministre de l’Intérieur qui a pris cette décision’, a expliqué hier le reggaeman ivoirien au micro des confrères de l'Afp. Et comme pour inviter le chef de l'Etat à la clémence, le rasta ajoute : ‘J’espère que le président Wade fera encore preuve de sagesse pour que le ministre de l’Intérieur revienne sur sa décision’. Non sans rappeler que le chef de l’Etat sénégalais avait été ‘un exemple’ pour les jeunes Africains du temps où il se battait pour la ‘liberté d’expression et le multipartisme’.
Tiken Jah Fakoly estime que cette décision n'émane pas du chef de l'Etat Me Wade, mais de son ministre de l'Intérieur. Il en est d'ailleurs presque convaincu. ‘ Vous savez, en Afrique il y a beaucoup de ministres qui cherchent à faire plaisir au président’, lâche le reggaeman dépité, et qui se dit à la fois surpis et déçu de la décision des autorités sénégalaises. Tiken Jah est d'autant plus déçu et surpris qu'il croit avoir donné son opinion ‘en tant que citoyen africain’.
‘J’ai toujours dit ce que je pensais par rapport à l’actualité et je me suis dit que je pouvais faire la même chose au Sénégal’, explique la star qui a fui sa Côte-d'Ivoire natale depuis cinq ans. Non sans rappeler avoir toujours eu à donner son avis sur d'autres régimes africains. Notamment sur son pays d'origine.
Et c'est pourquoi l'artiste qui est connu pour son franc-parler, et qui se veut panafricainiste, semble ne pas trop se focaliser de ce décret du ministre de l'Intérieur. Sur un ton fier et rassuré, Tiken Jah Fakoly a affirmé qu'il n'avait rien à regretter : ‘ Il n’y a aucun regret. Je ne regrette pas du tout parce que j’ai dit ce que tous les Sénégalais disent tous les jours : les opposants le disent tous les jours, les jeunes rappeurs le disent, tout le monde le dit’, a ajouté Tiken Jah Fakoly’.
Moussa Doumbia, de son vrai nom, Tiken Jah Fakoly est connu pour sa musique engagée. Surtout pour ses textes très sévères envers les régimes africains, mais aussi envers les dirigeants occidentaux. Ce qui ne cesse de lui valoir des inimités un peu partout en Afrique. Et à commencer par son propre pays d'origine la Côte d'Ivoire. En effet, stomaqué par la guerre, le rasta s'en était pris aux dirigeants ivoiriens. A tous les hommes politiques de ce pays, croyant ainsi pouvoir les ramener à la raison. Ce qui lui avait valu des menaces de mort et autres ostracismes. C'est dans ce climat que Tiken Jah avait fui la côte d'Ivoire pour atterrir au Mali.
Au Sénégal, ce mercredi 12 décembre, l'artiste est allé ‘trop loin’ aux yeux du ministre de l'Intérieur Me Ousmane Ngom. Pourtant, précisent ses proches, ‘Tiken n'avait acune intention de provoquer un soulèvement. Cette chanson intitulée ‘quitte le pouvoir’, est un titre de son avant-dernier album.’.
Tiken Jah Fakoly qui bénéficie de l'estime de beaucoup de musiciens sénégalais, ne désespère pas de voir le ministre de l'Intérieur Me Ousmane Ngom, mais surtout le chef de l'Etat Me Wade revenir sur cette ‘incompréhension’.
Au cours d'un concert au Centre culturel Léopold Sédar Senghor ce mercredi, la star internationale avait, dans sa chanson ‘quitte le pouvoir’, demandé au chef de l' Etat Me Wade de ‘quitter le pouvoir, si vous aimez votre pays’. Avant de suggérer au président sénégalais de ‘laisser son fils Karim au berceau s'il ne veut qu'il soit auditionné par l'Assemblée nationale’.
Source: Walfadjri
Tiken Jah Fakoly estime que cette décision n'émane pas du chef de l'Etat Me Wade, mais de son ministre de l'Intérieur. Il en est d'ailleurs presque convaincu. ‘ Vous savez, en Afrique il y a beaucoup de ministres qui cherchent à faire plaisir au président’, lâche le reggaeman dépité, et qui se dit à la fois surpis et déçu de la décision des autorités sénégalaises. Tiken Jah est d'autant plus déçu et surpris qu'il croit avoir donné son opinion ‘en tant que citoyen africain’.
‘J’ai toujours dit ce que je pensais par rapport à l’actualité et je me suis dit que je pouvais faire la même chose au Sénégal’, explique la star qui a fui sa Côte-d'Ivoire natale depuis cinq ans. Non sans rappeler avoir toujours eu à donner son avis sur d'autres régimes africains. Notamment sur son pays d'origine.
Et c'est pourquoi l'artiste qui est connu pour son franc-parler, et qui se veut panafricainiste, semble ne pas trop se focaliser de ce décret du ministre de l'Intérieur. Sur un ton fier et rassuré, Tiken Jah Fakoly a affirmé qu'il n'avait rien à regretter : ‘ Il n’y a aucun regret. Je ne regrette pas du tout parce que j’ai dit ce que tous les Sénégalais disent tous les jours : les opposants le disent tous les jours, les jeunes rappeurs le disent, tout le monde le dit’, a ajouté Tiken Jah Fakoly’.
Moussa Doumbia, de son vrai nom, Tiken Jah Fakoly est connu pour sa musique engagée. Surtout pour ses textes très sévères envers les régimes africains, mais aussi envers les dirigeants occidentaux. Ce qui ne cesse de lui valoir des inimités un peu partout en Afrique. Et à commencer par son propre pays d'origine la Côte d'Ivoire. En effet, stomaqué par la guerre, le rasta s'en était pris aux dirigeants ivoiriens. A tous les hommes politiques de ce pays, croyant ainsi pouvoir les ramener à la raison. Ce qui lui avait valu des menaces de mort et autres ostracismes. C'est dans ce climat que Tiken Jah avait fui la côte d'Ivoire pour atterrir au Mali.
Au Sénégal, ce mercredi 12 décembre, l'artiste est allé ‘trop loin’ aux yeux du ministre de l'Intérieur Me Ousmane Ngom. Pourtant, précisent ses proches, ‘Tiken n'avait acune intention de provoquer un soulèvement. Cette chanson intitulée ‘quitte le pouvoir’, est un titre de son avant-dernier album.’.
Tiken Jah Fakoly qui bénéficie de l'estime de beaucoup de musiciens sénégalais, ne désespère pas de voir le ministre de l'Intérieur Me Ousmane Ngom, mais surtout le chef de l'Etat Me Wade revenir sur cette ‘incompréhension’.
Au cours d'un concert au Centre culturel Léopold Sédar Senghor ce mercredi, la star internationale avait, dans sa chanson ‘quitte le pouvoir’, demandé au chef de l' Etat Me Wade de ‘quitter le pouvoir, si vous aimez votre pays’. Avant de suggérer au président sénégalais de ‘laisser son fils Karim au berceau s'il ne veut qu'il soit auditionné par l'Assemblée nationale’.
Source: Walfadjri