
Ses compatriotes ont fait circuler et signer une pétition pour que démarre sa télévision. Des étudiants de Dakar s’étaient mobilisés pour cette fin, tout comme ses fans de la banlieue. D’autres marmots de Ziguinchor menacent de marcher sur la capitale sénégalaise et de faire, si nécessaire, une grève de la faim, pour qu’il obtienne la fréquence de sa cathode. Mais, à présent, Youssou Ndour est interpellé par des voix autorisées, dont celle du chanteur Demba Dia. Les deux artistes se connaissent fort bien. Le « roi du mbalax » devra être à la tête du mouvement revendiquant la diffusion de sa télévision. Sans cela, en dépit des différents soutiens de guides religieux, dont celui affirmé par le non moins libéral Seydi Thiaw Laye, la diffusion de sa télévision ne sera pas pour demain. On prête à l’artiste de souffler le chaud et le froid. On l’invite à se radicaliser. Car, « pour appeler les autres à bien agir, il
faut soi-même se lever pour donner le bon exemple », rappelait le stratège Lénine.
Youssou Ndour va-t-il s’engager dans cette voie ?
Il faudra bien, parce que c’est son droit le plus absolu d’entreprendre et de créer des emplois dans un pays qui en manque. Il s’y ajoute que le régime de Me Wade ne peut pas être éternel. Il ne connaît que la confrontation.
La Redaction
faut soi-même se lever pour donner le bon exemple », rappelait le stratège Lénine.
Youssou Ndour va-t-il s’engager dans cette voie ?
Il faudra bien, parce que c’est son droit le plus absolu d’entreprendre et de créer des emplois dans un pays qui en manque. Il s’y ajoute que le régime de Me Wade ne peut pas être éternel. Il ne connaît que la confrontation.
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