
«Mon retour dans l'arène obéit à un challenge personnel. Je n'avais pas demandé à être mis hors du circuit de la lutte. J'étais un lutteur qui faisait son métier avec beaucoup de passion. J'étais déterminé à relever tous les défis qui se dresseraient sur mon chemin. Lors de mon combat face à Bombardier, à cause d'un fait, les responsables qui ont en charge la lutte m'ont mis dehors. J'ai observé un recul pour me conformer à leur décision. J'étais sous le coup d'une sanction. Donc je devais le respecter sans piper mot. Même si le problème a été finalement résolu pour que je puisse revenir dans l'arène.
«Il ne faut jamais oublier que certaines bonnes volontés ont oeuvré pour que je revienne dans l'arène. En tant que leader d'un groupe, je devais être réceptif par rapport à leur aspiration. Et puis, rien n'empêchait mon retour, car la sanction a été finalement levée. Je devais revenir afin de reprendre mon métier. Je n'ai jamais dit que je quittais définitivement la lutte ou que je prenais ma retraite. C'est sur un concours de circonstances qu'on m'a imposé cette décision de ne plus mettre mes pieds dans l'arène.
«Aujourd’hui, l'histoire me donne raison. Ce sont ces mêmes gens qui ont facilité mon retour. Lorsqu'on m'a sanctionné, je suis resté sur une dynamique de constance. J'ai gardé mon sang-froid malgré toute la pression qui s'était emparée de cette situation. Les gens ne comprenaient pas ma réaction et ma démarche. J'avais convoqué un point de presse pour éclairer la lanterne de l'opinion collective. Pas de ceux qui m'ont renvoyé de l'arène. Dans la mesure où ils ne m’ont jamais permis de me défendre. Donc, je n'avais rien à leur dire. La dernière fois que je me suis exprimé publiquement, c'était le 11 janvier 2007. Depuis lors, personne ne m'a entendu parler à propos de ma sanction, des affaires concernant mon écurie et même ce qui concerne les autres lutteurs. Je n'ai pas voulu réveiller les passions. Je suis un leader d'opinion. Facilement, je peux influencer une certaine frange de la population. Pour ne pas être un risque pour le sport en général et la lutte en particulier, je me suis enfermé dans un mutisme. Je ne voulais plus devenir le bouc émissaire de certaines forces tapies dans l'ombre qui ne cherchaient qu'à me nuire. Maintenant, tout est rentré dans l'ordre. Je fais mon retour par la grande porte.»
Retour par orgueil
«Je ne pense pas que je sois revenu parce que je suis orgueilleux. Je suis quitte avec ma conscience. Je n'ai de compte à rendre à personne. Je n'ai pas de reproche à me faire. On m'avait mis à l'écart, pour que je sois absent pendant trois ans. Si je suis de retour, c'est parce que c'est eux qui l'ont voulu. Je n'ai rien demandé à personne. Les gens qui voulaient que je revienne ont tous fait pour que je sois là. Je n'ai jamais demandé une grâce. Et pourtant, ce n'est pas l'opportunité qui a manqué. Il y a une certaine pression qui me recommandait de faire appel. Mais j'ai refusé en persistant dans ma logique. Les responsahlrs de la lutte m'ont sanctionné sans me donner la possibilité de donner mon avis sur la raison de mon comportement. Dans toutes les juridictions sportives, on ne condamne jamais un sportif sans l'écouter au préalable. L'exemple le plus patent est lors du Mondial-2006 entre la France et l'Italie. Matterrazi a donné un coup de tête à Zinedine Zidane. L'action avait fait le tour du monde.
L'action avait fait le tour du monde. Avant de pouvoir le sanctionner, la plus grande instance du football l'a convoqué dans le but de statuer sur son cas. Ce n'est pas le cas pour moi. Ils m'ont suspendu sans demande d'explication. En plus de me soutirer une partie de mon cachet. Alors que je me suis battu pour avoir cet argent. Face à cette situation, j'ai préféré laisser tomber la lutte.»
Déclaration du 11 janvier 2007 soutenant ne plus remettre les pieds dans l'arène
«Je n'ai pas de honte à revenir dans l'arène. Au cours de cette déclaration dont vous faites allusion, j'ai expliqué le sens de ma décision. Lorsque je venais au point de presse, personne ne pensait que j'allais abandonner la lutte, après tous les sacrifices que j'ai faits pour la lutte. En toute humilité, je ne méritais pas d'être poussé vers la sortie. C'était, à la limite, une injustice dont j'étais victime. Sincèrement, au-delà de cette grâce, ils ont lavé mon honneur. L'injustice a été réparée. A partir de cet instant, c'est un honneur pour moi de revenir. Ce n'est pas une honte pour moi. Si je croise ces gens-là, je ne baisserai pas mes yeux. J'ai eu raison sur eux.»
Risque d'un retour après 35 mois d'absence
«Je suis un sportif de haut niveau. Ma morale sportive et mon éthique ne font pas l'objet d'un doute. Mais pour le moment, il est un prématuré d'entrer dans ce détail. Pour l'instant, je me dirige vers un combat. Je souhaite qu'au soir du 4 avril prochain, vous puissiez vous-mêmes juger de mon état physique. Je ne veux pas verser dans des considérations qui me porteront préjudices. J'aurais cinq mois devant moi, pour montrer aux amateurs et à mes sppporteurs mon niveau physique. Il ne faut pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué. Je m'en tiens à cette sagesse.»
Gestion du statut de cheikh dans l'arène
«Je suis un fervent musulman. Ma dévotion et ma piété à l'islam ne sont plus à prouver. Ma religion, c'est un domaine privé que me concerne. Je n'ai pas à communiquer là-dessus. Mon statut de cheikh n'a rien à voir avec personne. Toutes les décisions que j'ai eu à prendre sur ce domaine sont du ressort de mon marabout, de ma famille et des disciples. Je préfère ne pas parler de cela. Je suis un lutteur. C'est l'aspect sportif qui doit être au centre du débat. Quand on fait référence à ma modeste personne, c'est parce que je suis un athlète dans l'arène. Mon titre de cheikh n'a rien à voir avec mon statut de lutteur.»
En cas de défaite devant Yékini
«Je prends les choses comme elles arrivent. Je viens d'effectuer mon retour après trois ans d'absence. J'ai toujours pris les choses avec philosophie. Actuellement, j'ai en ligne de mire ce combat qui pointe à l'horizon. Je me concentre sur cela. L'actualité de mon retour est entérinée. Maintenant, place est faite au combat. Je ne veux pas brûler les étapes. Mais quoi qu'il puisse arriver au terme de ce combat, je resterai digne. La lutte est un sport de vertu. Je suis un vecteur. Jamais je ne vais détruire mon image pour un quelconque résultat. Même dans la défaite, il faut savoir perdre dans la dignité.»
Choix de Yékini comme prochain adversaire
«Je n'avais pas à choisir sur ce plan-là. J'étais disposé à affronter tous les lutteurs. Mais c'est le promoteur qui m'a donné une fourchette d'adversaires dans laquelle se trouvaient Bombardier et Yékini. Dés l'instant que j'avais donné mon accord de principe, il n'y avait aucun problème, vis-à-vis de ce combat. Finalement, c'est Yékini qui a eu la palme.»
Propos recueillis par Boubacar NIANG
Source Walf Sport
«Il ne faut jamais oublier que certaines bonnes volontés ont oeuvré pour que je revienne dans l'arène. En tant que leader d'un groupe, je devais être réceptif par rapport à leur aspiration. Et puis, rien n'empêchait mon retour, car la sanction a été finalement levée. Je devais revenir afin de reprendre mon métier. Je n'ai jamais dit que je quittais définitivement la lutte ou que je prenais ma retraite. C'est sur un concours de circonstances qu'on m'a imposé cette décision de ne plus mettre mes pieds dans l'arène.
«Aujourd’hui, l'histoire me donne raison. Ce sont ces mêmes gens qui ont facilité mon retour. Lorsqu'on m'a sanctionné, je suis resté sur une dynamique de constance. J'ai gardé mon sang-froid malgré toute la pression qui s'était emparée de cette situation. Les gens ne comprenaient pas ma réaction et ma démarche. J'avais convoqué un point de presse pour éclairer la lanterne de l'opinion collective. Pas de ceux qui m'ont renvoyé de l'arène. Dans la mesure où ils ne m’ont jamais permis de me défendre. Donc, je n'avais rien à leur dire. La dernière fois que je me suis exprimé publiquement, c'était le 11 janvier 2007. Depuis lors, personne ne m'a entendu parler à propos de ma sanction, des affaires concernant mon écurie et même ce qui concerne les autres lutteurs. Je n'ai pas voulu réveiller les passions. Je suis un leader d'opinion. Facilement, je peux influencer une certaine frange de la population. Pour ne pas être un risque pour le sport en général et la lutte en particulier, je me suis enfermé dans un mutisme. Je ne voulais plus devenir le bouc émissaire de certaines forces tapies dans l'ombre qui ne cherchaient qu'à me nuire. Maintenant, tout est rentré dans l'ordre. Je fais mon retour par la grande porte.»
Retour par orgueil
«Je ne pense pas que je sois revenu parce que je suis orgueilleux. Je suis quitte avec ma conscience. Je n'ai de compte à rendre à personne. Je n'ai pas de reproche à me faire. On m'avait mis à l'écart, pour que je sois absent pendant trois ans. Si je suis de retour, c'est parce que c'est eux qui l'ont voulu. Je n'ai rien demandé à personne. Les gens qui voulaient que je revienne ont tous fait pour que je sois là. Je n'ai jamais demandé une grâce. Et pourtant, ce n'est pas l'opportunité qui a manqué. Il y a une certaine pression qui me recommandait de faire appel. Mais j'ai refusé en persistant dans ma logique. Les responsahlrs de la lutte m'ont sanctionné sans me donner la possibilité de donner mon avis sur la raison de mon comportement. Dans toutes les juridictions sportives, on ne condamne jamais un sportif sans l'écouter au préalable. L'exemple le plus patent est lors du Mondial-2006 entre la France et l'Italie. Matterrazi a donné un coup de tête à Zinedine Zidane. L'action avait fait le tour du monde.
L'action avait fait le tour du monde. Avant de pouvoir le sanctionner, la plus grande instance du football l'a convoqué dans le but de statuer sur son cas. Ce n'est pas le cas pour moi. Ils m'ont suspendu sans demande d'explication. En plus de me soutirer une partie de mon cachet. Alors que je me suis battu pour avoir cet argent. Face à cette situation, j'ai préféré laisser tomber la lutte.»
Déclaration du 11 janvier 2007 soutenant ne plus remettre les pieds dans l'arène
«Je n'ai pas de honte à revenir dans l'arène. Au cours de cette déclaration dont vous faites allusion, j'ai expliqué le sens de ma décision. Lorsque je venais au point de presse, personne ne pensait que j'allais abandonner la lutte, après tous les sacrifices que j'ai faits pour la lutte. En toute humilité, je ne méritais pas d'être poussé vers la sortie. C'était, à la limite, une injustice dont j'étais victime. Sincèrement, au-delà de cette grâce, ils ont lavé mon honneur. L'injustice a été réparée. A partir de cet instant, c'est un honneur pour moi de revenir. Ce n'est pas une honte pour moi. Si je croise ces gens-là, je ne baisserai pas mes yeux. J'ai eu raison sur eux.»
Risque d'un retour après 35 mois d'absence
«Je suis un sportif de haut niveau. Ma morale sportive et mon éthique ne font pas l'objet d'un doute. Mais pour le moment, il est un prématuré d'entrer dans ce détail. Pour l'instant, je me dirige vers un combat. Je souhaite qu'au soir du 4 avril prochain, vous puissiez vous-mêmes juger de mon état physique. Je ne veux pas verser dans des considérations qui me porteront préjudices. J'aurais cinq mois devant moi, pour montrer aux amateurs et à mes sppporteurs mon niveau physique. Il ne faut pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué. Je m'en tiens à cette sagesse.»
Gestion du statut de cheikh dans l'arène
«Je suis un fervent musulman. Ma dévotion et ma piété à l'islam ne sont plus à prouver. Ma religion, c'est un domaine privé que me concerne. Je n'ai pas à communiquer là-dessus. Mon statut de cheikh n'a rien à voir avec personne. Toutes les décisions que j'ai eu à prendre sur ce domaine sont du ressort de mon marabout, de ma famille et des disciples. Je préfère ne pas parler de cela. Je suis un lutteur. C'est l'aspect sportif qui doit être au centre du débat. Quand on fait référence à ma modeste personne, c'est parce que je suis un athlète dans l'arène. Mon titre de cheikh n'a rien à voir avec mon statut de lutteur.»
En cas de défaite devant Yékini
«Je prends les choses comme elles arrivent. Je viens d'effectuer mon retour après trois ans d'absence. J'ai toujours pris les choses avec philosophie. Actuellement, j'ai en ligne de mire ce combat qui pointe à l'horizon. Je me concentre sur cela. L'actualité de mon retour est entérinée. Maintenant, place est faite au combat. Je ne veux pas brûler les étapes. Mais quoi qu'il puisse arriver au terme de ce combat, je resterai digne. La lutte est un sport de vertu. Je suis un vecteur. Jamais je ne vais détruire mon image pour un quelconque résultat. Même dans la défaite, il faut savoir perdre dans la dignité.»
Choix de Yékini comme prochain adversaire
«Je n'avais pas à choisir sur ce plan-là. J'étais disposé à affronter tous les lutteurs. Mais c'est le promoteur qui m'a donné une fourchette d'adversaires dans laquelle se trouvaient Bombardier et Yékini. Dés l'instant que j'avais donné mon accord de principe, il n'y avait aucun problème, vis-à-vis de ce combat. Finalement, c'est Yékini qui a eu la palme.»
Propos recueillis par Boubacar NIANG
Source Walf Sport