
Vélomoteurs de marque « Si », les motos « Jakarta » et tricycles à 6 places se disputent maintenant les rues avec les taxis clandos et les calèches pour le transport des personnes. Même, s’ils ne sont pas encore nombreux, ils ont la cote chez les populations pour le transport urbain de Tivaouane.
« Au début, nous n’étions pas nombreux. Il n’y avait que 7 cyclomoteurs de marque Si », révèle le jeune Ibrahima Sarr, conducteur de vélo-taxi depuis 3 ans après avoir abandonné l’école en classe de 4e primaire. J’ai réussi à apprendre le carrelage en maçonnerie . La gamme s’est par la suite élargie et, mieux encore, les nouvelles motos dites « Jakarta » ont été lancées dans le circuit. Avec leurs différentes marques : « KTM », « Milano » et « Silo star ». « Elles sont de loin les plus prisées par les clients », lance Ndéye Yacine Séye, élève en classe de terminale au lycée de Tivaouane. « Pour les clients, elles sont plus rapides, en particulier pour les élèves qui les prennent pour aller à l’école », poursuit Yacine. Même son de cloche chez ses camarades de classe : Ndiabou Faye et Khadime Ndiaye qui manifestent leur satisfaction surtout : « que les vélos-taxis nous conduisent jusqu’à la porte du lycée ».
Les tarifs varient selon la distance avec un prix standard de 200 FCFA entre la gare routière et le marché central. Les versements journaliers, nous révèle Ibrahima Sarr : « sont de l’ordre de 2 500 à 3 000 FCFA. Mais si vous conduisez vous-même votre propre vélo-taxi, vous pouvez gagner plus de 5 000 FCFA ». Le jeune Sarr qui a abandonné son métier de carreleur, dit se tirer d’affaire avec son cyclomoteur de marque « Si ».
Dans ce lot, il s’y est ajouté l’apparition des tricycles. Ils ont été mis en circulation, selon nos sources, par un certain Biram Bigué Ndiaye dans le cadre d’une petite société. L’un de ses fils, Bou Mohamed Ndiaye, conducteur d’un de ces moyens de transports de souligner que : « nous avons 6 places à raison de 100 FCFA par client au départ de la gare routière jusqu’au centre-ville. Mais nous attendons toujours que le nombre de places soit au complet pour quitter le lieu de stationnement à la gare routière et dans d’autres lieux de la ville ». Le même procédé que les taxis -clandos qui attendent également d’être remplis avant de prendre le départ. Mieux encore, les calèches ne peuvent transporter que 3 à 4 clients à la fois.
Ce phénomène a fini d’installer une véritable concurrence dans le transport urbain à Tivaouane. Avec les mêmes tarifs en vigueur faisant que les passagers sont obligés de faire le choix entre les vélos-taxis, les calèches et les taxis-clandos. Mais le secteur du transport étant vaste, tout le monde y trouve sa place pour l’exploitation.
Mohamadou SAGNE
Source Le Soleil
« Au début, nous n’étions pas nombreux. Il n’y avait que 7 cyclomoteurs de marque Si », révèle le jeune Ibrahima Sarr, conducteur de vélo-taxi depuis 3 ans après avoir abandonné l’école en classe de 4e primaire. J’ai réussi à apprendre le carrelage en maçonnerie . La gamme s’est par la suite élargie et, mieux encore, les nouvelles motos dites « Jakarta » ont été lancées dans le circuit. Avec leurs différentes marques : « KTM », « Milano » et « Silo star ». « Elles sont de loin les plus prisées par les clients », lance Ndéye Yacine Séye, élève en classe de terminale au lycée de Tivaouane. « Pour les clients, elles sont plus rapides, en particulier pour les élèves qui les prennent pour aller à l’école », poursuit Yacine. Même son de cloche chez ses camarades de classe : Ndiabou Faye et Khadime Ndiaye qui manifestent leur satisfaction surtout : « que les vélos-taxis nous conduisent jusqu’à la porte du lycée ».
Les tarifs varient selon la distance avec un prix standard de 200 FCFA entre la gare routière et le marché central. Les versements journaliers, nous révèle Ibrahima Sarr : « sont de l’ordre de 2 500 à 3 000 FCFA. Mais si vous conduisez vous-même votre propre vélo-taxi, vous pouvez gagner plus de 5 000 FCFA ». Le jeune Sarr qui a abandonné son métier de carreleur, dit se tirer d’affaire avec son cyclomoteur de marque « Si ».
Dans ce lot, il s’y est ajouté l’apparition des tricycles. Ils ont été mis en circulation, selon nos sources, par un certain Biram Bigué Ndiaye dans le cadre d’une petite société. L’un de ses fils, Bou Mohamed Ndiaye, conducteur d’un de ces moyens de transports de souligner que : « nous avons 6 places à raison de 100 FCFA par client au départ de la gare routière jusqu’au centre-ville. Mais nous attendons toujours que le nombre de places soit au complet pour quitter le lieu de stationnement à la gare routière et dans d’autres lieux de la ville ». Le même procédé que les taxis -clandos qui attendent également d’être remplis avant de prendre le départ. Mieux encore, les calèches ne peuvent transporter que 3 à 4 clients à la fois.
Ce phénomène a fini d’installer une véritable concurrence dans le transport urbain à Tivaouane. Avec les mêmes tarifs en vigueur faisant que les passagers sont obligés de faire le choix entre les vélos-taxis, les calèches et les taxis-clandos. Mais le secteur du transport étant vaste, tout le monde y trouve sa place pour l’exploitation.
Mohamadou SAGNE
Source Le Soleil