
Les services de la Présidence de la République ont réagi, hier, après la tentative de Kéba Diop de se suicider par le feu devant le palais de la République. A en croire un communiqué de presse émanant de Babacar Gaye, ministre, directeur de Cabinet politique du président de la République, les instances du Pds ne doivent plus d’arriérés de loyer à Kéba Diop. Exprimant son « regret » et sa « tristesse » suite à cette deuxième tentative de suicide de M. Diop, Babacar Gaye révèle dans le communiqué que celui-ci avait bien reçu, en date du 12 juin 2008, une « assistance financière » de 10 millions de francs Cfa. La copie d’un autre document bancaire envoyé à notre rédaction atteste que Kéba Diop a reçu ladite somme dans le compte numéro 01036758-01-A ouvert à cet effet à la Caisse nationale de Crédit agricole (Cncas), à la date du 12 juin 2008.
Revenant sur la genèse de l’affaire, le ministre, directeur de Cabinet politique du président de la République nous apprend que M. Diop réclame des arriérés « qui se montreraient, selon son décompte, à 1.168.000 francs ». On est loin des 10 millions de francs alloués par la suite au plaignant.
Cette remise d’argent via la banque est intervenue après que le président de la République a été sensibilisé sur les protestations et manifestations de M. Diop. Alors, ajoute Babacar Gaye dans le communiqué, « le chef de l’Etat m’a instruit de trouver une solution heureuse à ses problèmes ».
« C’est alors que Monsieur Diop a ajouté à ses doléances ses propres dettes et créances auprès du Crédit mutuel de Ziguinchor et les arriérés de loyer qu’il devait lui-même à ses bailleurs ; au total, moins de cinq millions de francs », révèle le communiqué. N’empêche, une fois au courant, le président Wade a volé à son secours par une assistance financière d’un montant de dix millions de francs. Dans un courrier du 5 août 2008, précise le communiqué, Kéba Diop déclarait : « je reconnais que cette somme de dix millions de francs dépasse largement les arriérés (sic) de loyer de la permanence et vraiment (sic) ne peut pas payer mes dettes et me permettre de reprendre une vie normale ». Ce qui illustre les déboires financiers du plaignant à côté des arriérés de loyer réclamés.
Pour donner du crédit à ses arguments, le ministre, directeur de Cabinet politique du président de la République joint au communiqué de presse une copie de la décharge signée par Kéba Diop, en date du 12 juin, avec mention de son numéro de carte d’identité et sa signature apposée en bas du document. Cette attestation de remise de la somme de 10 millions de francs a été signée alors que M. Diop était retenu en observation à la clinique Brévié de l’hôpital Principal de Dakar (voir fac similé). Il reconnaît, selon les termes de l’attestation, « avoir reçu des mains du Directeur de la Sécurité publique, et en présence de l’Officier de Police principal, chef de l’arrondissement du Plateau, la somme de dix millions (10.000.000) de francs CFA. En foi de quoi, je (le Directeur de la Sécurité publique) lui délivre la présente pour servir et valoir ce que de droit ». Ce qui bat totalement en brèche les réclamations de Kéba Diop.
Source: Le Soleil
Revenant sur la genèse de l’affaire, le ministre, directeur de Cabinet politique du président de la République nous apprend que M. Diop réclame des arriérés « qui se montreraient, selon son décompte, à 1.168.000 francs ». On est loin des 10 millions de francs alloués par la suite au plaignant.
Cette remise d’argent via la banque est intervenue après que le président de la République a été sensibilisé sur les protestations et manifestations de M. Diop. Alors, ajoute Babacar Gaye dans le communiqué, « le chef de l’Etat m’a instruit de trouver une solution heureuse à ses problèmes ».
« C’est alors que Monsieur Diop a ajouté à ses doléances ses propres dettes et créances auprès du Crédit mutuel de Ziguinchor et les arriérés de loyer qu’il devait lui-même à ses bailleurs ; au total, moins de cinq millions de francs », révèle le communiqué. N’empêche, une fois au courant, le président Wade a volé à son secours par une assistance financière d’un montant de dix millions de francs. Dans un courrier du 5 août 2008, précise le communiqué, Kéba Diop déclarait : « je reconnais que cette somme de dix millions de francs dépasse largement les arriérés (sic) de loyer de la permanence et vraiment (sic) ne peut pas payer mes dettes et me permettre de reprendre une vie normale ». Ce qui illustre les déboires financiers du plaignant à côté des arriérés de loyer réclamés.
Pour donner du crédit à ses arguments, le ministre, directeur de Cabinet politique du président de la République joint au communiqué de presse une copie de la décharge signée par Kéba Diop, en date du 12 juin, avec mention de son numéro de carte d’identité et sa signature apposée en bas du document. Cette attestation de remise de la somme de 10 millions de francs a été signée alors que M. Diop était retenu en observation à la clinique Brévié de l’hôpital Principal de Dakar (voir fac similé). Il reconnaît, selon les termes de l’attestation, « avoir reçu des mains du Directeur de la Sécurité publique, et en présence de l’Officier de Police principal, chef de l’arrondissement du Plateau, la somme de dix millions (10.000.000) de francs CFA. En foi de quoi, je (le Directeur de la Sécurité publique) lui délivre la présente pour servir et valoir ce que de droit ». Ce qui bat totalement en brèche les réclamations de Kéba Diop.
Source: Le Soleil