
Les Etats Unies ont donc gelé depuis deux mois sa demande de visa parce qu’il est signalé comme « suspect » par les services de sécurité américains, et ça pour une histoire qui est arrivé à Dakar, au Sénégal !!! Histoire qui pourrait nous faire rire, si il n’y avait pas en jeu son futur professionnel, car Filippo a été admis à une école américaine de très haut niveau, l’International Center of Photography de New York (trente élèves seulement dans l’année), et il avait organisé tout pour son départ.
Depuis l’Italie il nous raconte lui-même son histoire. « Début juillet j’ai déposé mon dossier au Consulat américain à Florence. Ils m’ont tout de suite dit qu’il y avait un problème et que ils devaient faire des enquêtes à Washington sur mon cas. Mystère : je n’ai rien sur mon casier et il n’y a jamais eu nul part aucune charge contre moi. Plus tard un fonctionnaire me révèle que il y avait dans leurs ordinateurs une signalisation qui venait de l’ambassade des Etats Unies au Sénégal ! En effet je me trouvais à Dakar, au mois de mai 2006, invité par des amis pour réaliser un reportage sur la Biennale, reportage qui ensuite a été montré et publié à l’édition 2008. Un soir donc en mai 2006, je me promenais dans le quartier des Almadies avec ma camera et je prenais des images un peu au hasard. A un moment je photographiais des effets chromatiques sur le para brise d’une voiture qui était garé sur la route, devant une maison. Il n’y avait aucun signe d’interdiction, ni protection particulière. J’ai su après que elle appartenait à un fonctionnaire américain qui habitait dans la maison.
Et les problèmes commencent ! Un agent privé de la SAGAM m’interpelle de manière plutôt brusque en disant que c’était interdit et il me demande de le suivre au commissariat de Ouakam. Apres quelque résistance, due aussi à mes limites dans la langue française, je comprends que il n’y a rien d’autre à faire. En attendant les agents étaient devenus trois, probablement le troisième arrivé était de la sécurité de l’ambassade, car il parlait anglais. Au commissariat, sans aucun constat ni verbalisation, on me demande mes généralités et puis de effacer la photo, dans un climat devenu assez tranquille. Ces choses faites ils me disent que je pouvais partir et que « il n’y avait pas de problèmes » !
Filippo pensait que - l’incident éclairci - il n’y aurait pas eu de suite. Et d’ailleurs rien lui avait été notifié après. Jusqu’au moment où le consulat américain refuse de lui donner le visa pour une signalisation venant de l’ambassade des Etats-Unis de Dakar.
Les cours pour le Master ont commencé. Certaines dépenses ont déjà été engagées. Possible que un reporter qui voyage pour son travail dans un pays libre et souverain soit limité dans ses activités et dans sa liberté de mouvement pour de règlements illogiques, inconnus et probablement illégales ? En plus sans possibilité de défense car il n’y a pas d’inculpation ? Nous espérons que cet article puisse servir à éclaircir le problème et à rendre à Filippo la pleine jouissance de ses droits.
Source: Ferloo.com
Depuis l’Italie il nous raconte lui-même son histoire. « Début juillet j’ai déposé mon dossier au Consulat américain à Florence. Ils m’ont tout de suite dit qu’il y avait un problème et que ils devaient faire des enquêtes à Washington sur mon cas. Mystère : je n’ai rien sur mon casier et il n’y a jamais eu nul part aucune charge contre moi. Plus tard un fonctionnaire me révèle que il y avait dans leurs ordinateurs une signalisation qui venait de l’ambassade des Etats Unies au Sénégal ! En effet je me trouvais à Dakar, au mois de mai 2006, invité par des amis pour réaliser un reportage sur la Biennale, reportage qui ensuite a été montré et publié à l’édition 2008. Un soir donc en mai 2006, je me promenais dans le quartier des Almadies avec ma camera et je prenais des images un peu au hasard. A un moment je photographiais des effets chromatiques sur le para brise d’une voiture qui était garé sur la route, devant une maison. Il n’y avait aucun signe d’interdiction, ni protection particulière. J’ai su après que elle appartenait à un fonctionnaire américain qui habitait dans la maison.
Et les problèmes commencent ! Un agent privé de la SAGAM m’interpelle de manière plutôt brusque en disant que c’était interdit et il me demande de le suivre au commissariat de Ouakam. Apres quelque résistance, due aussi à mes limites dans la langue française, je comprends que il n’y a rien d’autre à faire. En attendant les agents étaient devenus trois, probablement le troisième arrivé était de la sécurité de l’ambassade, car il parlait anglais. Au commissariat, sans aucun constat ni verbalisation, on me demande mes généralités et puis de effacer la photo, dans un climat devenu assez tranquille. Ces choses faites ils me disent que je pouvais partir et que « il n’y avait pas de problèmes » !
Filippo pensait que - l’incident éclairci - il n’y aurait pas eu de suite. Et d’ailleurs rien lui avait été notifié après. Jusqu’au moment où le consulat américain refuse de lui donner le visa pour une signalisation venant de l’ambassade des Etats-Unis de Dakar.
Les cours pour le Master ont commencé. Certaines dépenses ont déjà été engagées. Possible que un reporter qui voyage pour son travail dans un pays libre et souverain soit limité dans ses activités et dans sa liberté de mouvement pour de règlements illogiques, inconnus et probablement illégales ? En plus sans possibilité de défense car il n’y a pas d’inculpation ? Nous espérons que cet article puisse servir à éclaircir le problème et à rendre à Filippo la pleine jouissance de ses droits.
Source: Ferloo.com