
Ce dernier week-end les souvenirs des Sénégalais sont allés à deux illustres fils du pays : Cheikh Anta Diop et Boubacar Joseph Ndiaye. Le premier a marqué l'histoire pour avoir démontré que l'Afrique est le « berceau de l'Humanité ». Ce « Phaaraon du savoir » a élevé très haut « l'Égyptologie », rédigé plusieurs ouvrages et animé bon nombre de conférences dans un unique dessein : redonner la fierté aux noirs pour la « renaissance africaine ». Il a été le créateur du laboratoire « Carbonne 14 », qui permet de dater les vestiges préhistoriques et de compter le temps. Mais, cette année, encore, aucun membre du gouvernement n'a pris part à la commémoration de l'anniversaire de la disparition, il y a vingt-quatre ans, de cet historien et non moins scientifique et philosophe.
C'est plutôt à Gorée que s'est rendue une délégation du ministère de la Culture, pour apporter les témoignage du Gouvernement sur la vie et l'œuvre du très regretté Boubacar Joseph Ndiaye, qui fut le premier Conservateur de la Maison des Esclaves. Sa voix tonne encore dans l'île de Gorée et à travers la diaspora, servie par une mémoire d'éléphant. Elle raconte le « crime contre l'humanité » que fut l'esclavage.
Abdoulaye Wade a boycotté Cheikh Anta Diop. Pourtant, tous deux se sont opposés à la fois contre les présidents Senghor et Diouf. Wade n'a pas été à Thieytou, où est né et repose le professeur. Il ne s'est pas aussi rendu à l'Université de Dakar, qui porte le nom de Cheikh Anta Diop, sur décision du président Abdou Diouf. Son régime a boycotté le savant pour ne pas entendre rappeler, comme l'a fait récemment l'ancien ministre des Affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio, que c'est lui le « propriétaire » du concept de la « renaissance africaine » . Pour elle sa « présence » et celle de feu Alioune Diop étaient des plus distinguées. Me Wade ne voulait pas gâcher l'inauguration de sa statue, qui aura lieu le 3 avril prochain. D'autant que son monument qu'il dit symboliser la « renaissance africaine » a coûté 14 milliards, après un troc de terres d'une valeur de cent milliards de nos francs.
Abdoulaye Wade a boycotté Cheikh Anta Diop. Mais les Sénégalais et les Africains, voire la diaspora noire, se sont souvenus de leur inégalable « avocat ».
La Redaction
C'est plutôt à Gorée que s'est rendue une délégation du ministère de la Culture, pour apporter les témoignage du Gouvernement sur la vie et l'œuvre du très regretté Boubacar Joseph Ndiaye, qui fut le premier Conservateur de la Maison des Esclaves. Sa voix tonne encore dans l'île de Gorée et à travers la diaspora, servie par une mémoire d'éléphant. Elle raconte le « crime contre l'humanité » que fut l'esclavage.
Abdoulaye Wade a boycotté Cheikh Anta Diop. Pourtant, tous deux se sont opposés à la fois contre les présidents Senghor et Diouf. Wade n'a pas été à Thieytou, où est né et repose le professeur. Il ne s'est pas aussi rendu à l'Université de Dakar, qui porte le nom de Cheikh Anta Diop, sur décision du président Abdou Diouf. Son régime a boycotté le savant pour ne pas entendre rappeler, comme l'a fait récemment l'ancien ministre des Affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio, que c'est lui le « propriétaire » du concept de la « renaissance africaine » . Pour elle sa « présence » et celle de feu Alioune Diop étaient des plus distinguées. Me Wade ne voulait pas gâcher l'inauguration de sa statue, qui aura lieu le 3 avril prochain. D'autant que son monument qu'il dit symboliser la « renaissance africaine » a coûté 14 milliards, après un troc de terres d'une valeur de cent milliards de nos francs.
Abdoulaye Wade a boycotté Cheikh Anta Diop. Mais les Sénégalais et les Africains, voire la diaspora noire, se sont souvenus de leur inégalable « avocat ».
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