
Le ministre de l’Artisanat et du Tourisme s’était rendu en Casamance, dans le cadre du lancement de la saison touristique 2009-2010. Il été accompagné d’une forte délégation composée de ses différents directeurs, d’un conseiller spécial du Premier ministre et de la presse nationale. Thierno Lô a d’abord effectué une visite de courtoisie chez le roi d’Oussouye Sibiloumbaye Diédhiou. Après cette étape, le cortège, long d’une vingtaine de véhicules, a bifurqué à gauche pour se rendre à la station balnéaire de Cap-Skirring. Il était 11 heures.
Devant et derrière le convoi, les militaires de la zone militaire 5 assuraient sa sécurité. Les voitures roulent à vive allure sur cette route droite, permettant de savourer la beauté de la nature. Subitement, les véhicules de devant s’arrêtent, obligeant le reste du cortège à les imiter. Cet arrêt brusque sur cette route entourée par la verdure étonna plus d’un. D’autant que le véhicule 4X4 des militaires qui était derrière va dépasser toutes les autres voitures pour se mettre devant. Les soldats, munis de gilet pare-balle, armes au poing, font les cent pas sur la chaussée. Le regard méfiant, l’un d’eux demanda qu’aucun civil ne sorte des véhicules. Nous sommes à quelques mètres du village dénommé Diakène Diola. Dans les véhicules, les gens se posent des questions.
La frayeur s’empare des esprits. Certains en voyant les militaires descendre de la chaussée et planter leur lance-roquettes vers la forêt prédisent une attaque de rebelles. D’autres, comme ce confrère correspondant local en Casamance avec qui nous avons partagé le véhicule, plongent la tête sous les chaises. Cette autre dame preneuse de son dans une grande télévision implore Dieu par des « Lahi laha ilalah » ininterrompus. La panique s’installe. Sur la route, les militaires appellent en renfort le char « Moussa Molo » ainsi que les commandos, pré-positionnés certainement non loin de là. L’attente dure encore. Mais aucun coup de feu ne sera entendu encore moins d’apparition de rebelle. Finalement, les militaires font monter près de quatre jeunes hommes à bord de leur véhicule. Le cortège pouvait reprendre le chemin. D’après les informations reçues, ces jeunes avaient mis sur la chaussée des branches d’arbre pour arrêter le convoi et demander de l’argent à la délégation. Mal leur en a pris puisqu’ils ont tous été convoyés à la gendarmerie de Cap Sikiring. Tout de même, ils auront causé une grosse frayeur au sein du convoi du ministre.
Maguette NDONG
Source Le Soleil
Devant et derrière le convoi, les militaires de la zone militaire 5 assuraient sa sécurité. Les voitures roulent à vive allure sur cette route droite, permettant de savourer la beauté de la nature. Subitement, les véhicules de devant s’arrêtent, obligeant le reste du cortège à les imiter. Cet arrêt brusque sur cette route entourée par la verdure étonna plus d’un. D’autant que le véhicule 4X4 des militaires qui était derrière va dépasser toutes les autres voitures pour se mettre devant. Les soldats, munis de gilet pare-balle, armes au poing, font les cent pas sur la chaussée. Le regard méfiant, l’un d’eux demanda qu’aucun civil ne sorte des véhicules. Nous sommes à quelques mètres du village dénommé Diakène Diola. Dans les véhicules, les gens se posent des questions.
La frayeur s’empare des esprits. Certains en voyant les militaires descendre de la chaussée et planter leur lance-roquettes vers la forêt prédisent une attaque de rebelles. D’autres, comme ce confrère correspondant local en Casamance avec qui nous avons partagé le véhicule, plongent la tête sous les chaises. Cette autre dame preneuse de son dans une grande télévision implore Dieu par des « Lahi laha ilalah » ininterrompus. La panique s’installe. Sur la route, les militaires appellent en renfort le char « Moussa Molo » ainsi que les commandos, pré-positionnés certainement non loin de là. L’attente dure encore. Mais aucun coup de feu ne sera entendu encore moins d’apparition de rebelle. Finalement, les militaires font monter près de quatre jeunes hommes à bord de leur véhicule. Le cortège pouvait reprendre le chemin. D’après les informations reçues, ces jeunes avaient mis sur la chaussée des branches d’arbre pour arrêter le convoi et demander de l’argent à la délégation. Mal leur en a pris puisqu’ils ont tous été convoyés à la gendarmerie de Cap Sikiring. Tout de même, ils auront causé une grosse frayeur au sein du convoi du ministre.
Maguette NDONG
Source Le Soleil