
La maîtrise de la dynamique des prix des biens alimentaires représente un défi majeur en matière de politique économique et occupe une place de choix dans l’actualité.
La Direction de la prévision et des études économiques (Dpee) qui rappelle ces fondamentaux, dans la note de synthèse de son étude intitulée : « La spéculation contribue-t-elle à expliquer la dynamique des prix des produits alimentaires au Sénégal ? », note que : « en particulier, la flambée récente enregistrée au niveau des prix des denrées alimentaires renforce l’intérêt porté sur les facteurs explicatifs de cette hausse, tels que le renchérissement du coût de l’énergie, ou encore la progression de la demande mondiale ainsi que la spéculation ».
La Dpee indique que la spéculation se manifeste à travers la constitution de stock sur la base d’anticipation de l’évolution future des prix dans le but de réaliser un profit ultérieur. Selon elle, « la présente étude a permis de déterminer des prix seuils en deçà desquels la détention de stock rapporte un profit ».
Ainsi dans le cas du riz brisé, note la Dpee, « tant que le prix se situe en dessous de 370 Francs Cfa le kilogramme, il est intéressant pour le commerçant de conserver des stocks influençant ainsi le prix du marché à la hausse jusqu’à ce que ce dernier coïncide avec son prix espéré ». Elle ajoute que « le seuil estimé pour le lait en poudre est de 2487 Francs Cfa le kilogramme ».
Avant d’avancer que : « les dépenses supplémentaires occasionnées par les pratiques spéculatives sur les dépenses de consommation des ménages sénégalais consacrées aux produits sélectionnés dans le cadre de cette étude, à savoir le riz entier, le riz brisé, le mil, le maïs, le lait caillé, le lait en poudre, l’arachide et le niébé, se chiffrent à 28% ». Plus précisément, indique la Dpee, « la consommation de riz brisé nécessite 40% de ressources supplémentaires qu’il n’en faudrait en l’absence de spéculation ».
La même source informe que « le budget des ménages sénégalais réservé à la consommation de riz entier est de 15% plus élevé qu’en l’absence de spéculation ».
Selon elle, « cette dernière est également responsable d’un renchérissement de 7,4% des dépenses des ménages sénégalais en lait en poudre. Quant aux besoins en arachide, ils nécessitent 15,4% de ressources de plus qu’en absence de spéculation ».
Bakary Dabo
Source SudQuotidien
La Direction de la prévision et des études économiques (Dpee) qui rappelle ces fondamentaux, dans la note de synthèse de son étude intitulée : « La spéculation contribue-t-elle à expliquer la dynamique des prix des produits alimentaires au Sénégal ? », note que : « en particulier, la flambée récente enregistrée au niveau des prix des denrées alimentaires renforce l’intérêt porté sur les facteurs explicatifs de cette hausse, tels que le renchérissement du coût de l’énergie, ou encore la progression de la demande mondiale ainsi que la spéculation ».
La Dpee indique que la spéculation se manifeste à travers la constitution de stock sur la base d’anticipation de l’évolution future des prix dans le but de réaliser un profit ultérieur. Selon elle, « la présente étude a permis de déterminer des prix seuils en deçà desquels la détention de stock rapporte un profit ».
Ainsi dans le cas du riz brisé, note la Dpee, « tant que le prix se situe en dessous de 370 Francs Cfa le kilogramme, il est intéressant pour le commerçant de conserver des stocks influençant ainsi le prix du marché à la hausse jusqu’à ce que ce dernier coïncide avec son prix espéré ». Elle ajoute que « le seuil estimé pour le lait en poudre est de 2487 Francs Cfa le kilogramme ».
Avant d’avancer que : « les dépenses supplémentaires occasionnées par les pratiques spéculatives sur les dépenses de consommation des ménages sénégalais consacrées aux produits sélectionnés dans le cadre de cette étude, à savoir le riz entier, le riz brisé, le mil, le maïs, le lait caillé, le lait en poudre, l’arachide et le niébé, se chiffrent à 28% ». Plus précisément, indique la Dpee, « la consommation de riz brisé nécessite 40% de ressources supplémentaires qu’il n’en faudrait en l’absence de spéculation ».
La même source informe que « le budget des ménages sénégalais réservé à la consommation de riz entier est de 15% plus élevé qu’en l’absence de spéculation ».
Selon elle, « cette dernière est également responsable d’un renchérissement de 7,4% des dépenses des ménages sénégalais en lait en poudre. Quant aux besoins en arachide, ils nécessitent 15,4% de ressources de plus qu’en absence de spéculation ».
Bakary Dabo
Source SudQuotidien