Elle devait faire quatre jours de voyage. Le séjour prévu pour bref tournera à la mésaventure qui durera 22 mois. Après cette détention préventive dans une prison de Las Palmas pour une histoire du cocaïne cachée dans une valise à double fond qu'on lui aurait confiée pour la transporter avec elle lors d'un voyage d'affaire, Mme Seck Seynabou Bâ qui a été relaxée le 26 mai dernier a retrouvé les siens hier. C'est aux environs de 23 h que la secrétaire à la Présidence a foulé le sol de Léopold Sédar Senghor après avoir débarqué d'un vol d'Air Iberia. Visiblement en forme, elle a versé de chaudes larmes,
À 22 h déjà, sa fille aînée, Aminata Seck 31 ans, qui fit un appel pathétique dans les colonnes de Walf Grand’Place (n° 1037) s'est installée. Son téléphone ne cesse de sonner. À son oncle, Mbaye Diène qui l' accompagnait,la nièce ne cache pas ses craintes: «je ne réalise pas encore ce moment. Je pense que je vis un rêve. Moi, retrouver ma maman en liberté ? Je n’en reviens pas. J’ai les jambes crispées. » Ce qui la tracasse, c'est de savoir si «ma mère a maigri, si elle est malade. Nous avons tellement souffer. Certaines de mes amies m’ont abandonnée. Mais d’autres m’ont témoignée soutien et réconfort », se lamente-t-elle. À quelques minutes de minuit, une dame, 55 ans se présente. En jupe et chemise, Mme Seck n’a rien d’une ... ancienne détenue,
Et la rencontre de la mère ex-prisonnière et de sa fille qui rêva tant de la revoir n'a pas été facile. Après que les deux se sont précipitées pour s'enlacer la génitrice fond en larmes dans les bras de sa Aminata. Après moult tentatives de consolation, la veuve qui a perdu son mari durant sa période de détention préventive est revenue sur ses 22 mois de taule. Les larmes aux yeux, Mme Seck informe, «Dieu est avec les patients. Après tant de souffrances, on m'a indemnisée, les policiers m'ont même remis tout ce qu’il m’avaient pris. » Et comment une mère de famille vit-elle un séjour carcéral loin de sa progéniture ? Pour Seynabou Ba, «épreuve ne peut être plus dure que celle que j'ai vécue. C’est un coup du destin et il me revenait de l'accepter. Nattu buma Ya11a tégoon la, ma nanguko ma mugn ko mu tégilma ko. En voulant rendre service à une personne, je me suis retrouvée dans des probleme. Mon cas a surpris plus d'un. Même des Espagnols compatissaient en ma douleur », regrette Mme Seck, secrétaire à la Présidence de la République. Elle précise « n’avoir jamais vu la couleur de la drogue de ma vie. »
Quant à Fatou Cheikh Mbengue, celle par qui tout cela est arrivé , condamnée à six ans de prison ferme assortie d'un mandat d'arrêt, Seynabou Bâ dit la laisser avec le juge nommé Dieu. «Je n'enclencherai jamais de procédure à son encontre. Je laisse tout entre les mains du Tout-Puissant. Et je remercie tous ceux qui m’ont soutenue dont mes proches et MAssata Mbaye dit Coplan, Don Alberto, le consul honoraire du Sénégal à Madrid », conclut-elle.
Ndeye Awa LO
Source: Walf Gran Place
À 22 h déjà, sa fille aînée, Aminata Seck 31 ans, qui fit un appel pathétique dans les colonnes de Walf Grand’Place (n° 1037) s'est installée. Son téléphone ne cesse de sonner. À son oncle, Mbaye Diène qui l' accompagnait,la nièce ne cache pas ses craintes: «je ne réalise pas encore ce moment. Je pense que je vis un rêve. Moi, retrouver ma maman en liberté ? Je n’en reviens pas. J’ai les jambes crispées. » Ce qui la tracasse, c'est de savoir si «ma mère a maigri, si elle est malade. Nous avons tellement souffer. Certaines de mes amies m’ont abandonnée. Mais d’autres m’ont témoignée soutien et réconfort », se lamente-t-elle. À quelques minutes de minuit, une dame, 55 ans se présente. En jupe et chemise, Mme Seck n’a rien d’une ... ancienne détenue,
Et la rencontre de la mère ex-prisonnière et de sa fille qui rêva tant de la revoir n'a pas été facile. Après que les deux se sont précipitées pour s'enlacer la génitrice fond en larmes dans les bras de sa Aminata. Après moult tentatives de consolation, la veuve qui a perdu son mari durant sa période de détention préventive est revenue sur ses 22 mois de taule. Les larmes aux yeux, Mme Seck informe, «Dieu est avec les patients. Après tant de souffrances, on m'a indemnisée, les policiers m'ont même remis tout ce qu’il m’avaient pris. » Et comment une mère de famille vit-elle un séjour carcéral loin de sa progéniture ? Pour Seynabou Ba, «épreuve ne peut être plus dure que celle que j'ai vécue. C’est un coup du destin et il me revenait de l'accepter. Nattu buma Ya11a tégoon la, ma nanguko ma mugn ko mu tégilma ko. En voulant rendre service à une personne, je me suis retrouvée dans des probleme. Mon cas a surpris plus d'un. Même des Espagnols compatissaient en ma douleur », regrette Mme Seck, secrétaire à la Présidence de la République. Elle précise « n’avoir jamais vu la couleur de la drogue de ma vie. »
Quant à Fatou Cheikh Mbengue, celle par qui tout cela est arrivé , condamnée à six ans de prison ferme assortie d'un mandat d'arrêt, Seynabou Bâ dit la laisser avec le juge nommé Dieu. «Je n'enclencherai jamais de procédure à son encontre. Je laisse tout entre les mains du Tout-Puissant. Et je remercie tous ceux qui m’ont soutenue dont mes proches et MAssata Mbaye dit Coplan, Don Alberto, le consul honoraire du Sénégal à Madrid », conclut-elle.
Ndeye Awa LO
Source: Walf Gran Place