
Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef) va accorder une allocation de 3.800 FCfa par mois et par enfant des couches vulnérables au Sénégal. Cette assistance entre dans le cadre d’un programme qui sera lancé en partenariat avec l’Etat du Sénégal. Le projet pilote pourrait débuter par les régions de Ziguinchor, Kolda et Sédhiou, selon Mohamed Azzedine Salah, le représentant adjoint de Unicef au Sénégal.
L’objectif du programme, dans le cadre de la protection sociale des enfants, est d’atténuer les effets pervers des prix alimentaires élevés à court terme, de réduire la pauvreté à moyen terme, d’éviter la transmission intergénérationnelle de la pauvreté à long terme. Il cible les enfants de 0 à 5 ans. « Les capacités d’un individu dépendent de façon critique des conditions de vie de la petite enfance et 85% de la structure cérébrale principale d’un enfant est formée avant l’âge de 3 ans », a justifié M. Salah qui précise que le transfert pourrait être plafonné à trois enfants par mère.
Le représentant adjoint de l’Unicef s’adressait aux élus locaux venus participer à la journée d’information et de plaidoyer sur la protection sociale des enfants. Même s’il n’a pas révélé le montant total du programme, il a estimé que l’implication des élus locaux est déterminante dans la protection sociale. Il s’agit, pour les collectivités locales, de s’assurer que les plans de développement sont orientés sur les questions sociales, que les budgets de ces plans sont correctement préparés et dotés de ressources.
Fatou Diouf Diop, du ministère de l’Economie et des Finances, a présenté aux élus le document de stratégie de croissance et de réduction de la pauvreté. S’agissant de la situation des enfants, elle a déploré leur situation de vulnérabilité. Selon elle, diverses études ont montré que 400.000 enfants âgés de 6 à 18 ans sont exposés à des situations dangereuses ou d’exploitation. Déplorant le manque de synergie dans les interventions en faveur de la lutte contre la vulnérabilité, Mme Diop a demandé une conjugaison des efforts pour réduire la pauvreté.
De son côté, le président de l’Union des associations des élus locaux, Alé Lô, a appelé à la création d’une alliance des élus à la base pour la protection sociale. « Il faut que le combat contre la vulnérabilité soit mené à la base. Il faut créer dans les conseils locaux des commissions actives chargées de la protection des enfants », a plaidé M. Lô.
Babacar DIONE
Source Le Soleil
L’objectif du programme, dans le cadre de la protection sociale des enfants, est d’atténuer les effets pervers des prix alimentaires élevés à court terme, de réduire la pauvreté à moyen terme, d’éviter la transmission intergénérationnelle de la pauvreté à long terme. Il cible les enfants de 0 à 5 ans. « Les capacités d’un individu dépendent de façon critique des conditions de vie de la petite enfance et 85% de la structure cérébrale principale d’un enfant est formée avant l’âge de 3 ans », a justifié M. Salah qui précise que le transfert pourrait être plafonné à trois enfants par mère.
Le représentant adjoint de l’Unicef s’adressait aux élus locaux venus participer à la journée d’information et de plaidoyer sur la protection sociale des enfants. Même s’il n’a pas révélé le montant total du programme, il a estimé que l’implication des élus locaux est déterminante dans la protection sociale. Il s’agit, pour les collectivités locales, de s’assurer que les plans de développement sont orientés sur les questions sociales, que les budgets de ces plans sont correctement préparés et dotés de ressources.
Fatou Diouf Diop, du ministère de l’Economie et des Finances, a présenté aux élus le document de stratégie de croissance et de réduction de la pauvreté. S’agissant de la situation des enfants, elle a déploré leur situation de vulnérabilité. Selon elle, diverses études ont montré que 400.000 enfants âgés de 6 à 18 ans sont exposés à des situations dangereuses ou d’exploitation. Déplorant le manque de synergie dans les interventions en faveur de la lutte contre la vulnérabilité, Mme Diop a demandé une conjugaison des efforts pour réduire la pauvreté.
De son côté, le président de l’Union des associations des élus locaux, Alé Lô, a appelé à la création d’une alliance des élus à la base pour la protection sociale. « Il faut que le combat contre la vulnérabilité soit mené à la base. Il faut créer dans les conseils locaux des commissions actives chargées de la protection des enfants », a plaidé M. Lô.
Babacar DIONE
Source Le Soleil