
Me Madické Niang répondait ainsi à la requête de plusieurs sénatrices qui ont souhaité que le poste de vice-président revienne à une femme comme promis par le président le chef de l’Etat.
S’exprimant à l’occasion de l’examen par le Sénat du projet de loi constitutionnelle instituant un poste de vice-président de la République, Me Niang a rappelé qu’en l’état actuel de la Loi fondamentale, il faudrait pour cela ‘’introduire, comme dans beaucoup de pays, une discrimination positive en faveur des femmes’’.
Soumis le même jour à l’examen du Sénat, le projet de loi constitutionnelle instituant un poste de vice-président de la République a été adopté à une écrasante majorité. Seuls deux sénateurs ont voté contre le texte.
Il a dit que les femmes ont également la possibilité d’apporter certaines modifications stipulant que si le poste de président de la République est occupé par une femme, celui de vice-président sera occupé par une femme, et vice-versa.
Répondant à certaines des préoccupations des sénateurs qui ont demandé à être assurés sur le fait que l’instauration de la vice-présidence ne générera pas des situations de conflits, il a évoqué les différentes attributions de l’exécutif.
Le vice-président, a-t-il dit, a pour mission d’exécuter les tâches que lui a confiées le président de la République, alors que le Premier ministre et son gouvernement ont ’’la responsabilité constitutionnelle’’ de conduire la politique que leur a dictée le chef de l’Etat.
S’agissant de l’opportunité d’instaurer un tel poste, il a ajouté qu’il revient au président de la République de déterminer cela, puisqu’il lui revient aussi de déterminer la politique de la nation.
L’opposition, a-t-il déclaré, ’’n’a pas voix au chapitre’’, alors que les parlementaires n’ont pas pour vocation de déterminer la politique de la nation mais seulement de contrôler l’action du gouvernement.
Or, la création du poste de vice-président répond à un besoin de renforcer, d’améliorer la représentativité, puisque la personne appelée à occuper le poste sera plus à l’écoute des populations, a encore dit Madické Niang.
‘’L’essence de l’exercice du pouvoir, c’est de faire mieux’’, a fait valoir le garde des Sceaux, ministre de la Justice, non sans assurer que dans ce cadre, ‘’tout se conçoit de manière simple’’ puisque le vice-président ne sera en charge que des domaines que lui a délégués le président de la République.
BK/AD
Source APS
S’exprimant à l’occasion de l’examen par le Sénat du projet de loi constitutionnelle instituant un poste de vice-président de la République, Me Niang a rappelé qu’en l’état actuel de la Loi fondamentale, il faudrait pour cela ‘’introduire, comme dans beaucoup de pays, une discrimination positive en faveur des femmes’’.
Soumis le même jour à l’examen du Sénat, le projet de loi constitutionnelle instituant un poste de vice-président de la République a été adopté à une écrasante majorité. Seuls deux sénateurs ont voté contre le texte.
Il a dit que les femmes ont également la possibilité d’apporter certaines modifications stipulant que si le poste de président de la République est occupé par une femme, celui de vice-président sera occupé par une femme, et vice-versa.
Répondant à certaines des préoccupations des sénateurs qui ont demandé à être assurés sur le fait que l’instauration de la vice-présidence ne générera pas des situations de conflits, il a évoqué les différentes attributions de l’exécutif.
Le vice-président, a-t-il dit, a pour mission d’exécuter les tâches que lui a confiées le président de la République, alors que le Premier ministre et son gouvernement ont ’’la responsabilité constitutionnelle’’ de conduire la politique que leur a dictée le chef de l’Etat.
S’agissant de l’opportunité d’instaurer un tel poste, il a ajouté qu’il revient au président de la République de déterminer cela, puisqu’il lui revient aussi de déterminer la politique de la nation.
L’opposition, a-t-il déclaré, ’’n’a pas voix au chapitre’’, alors que les parlementaires n’ont pas pour vocation de déterminer la politique de la nation mais seulement de contrôler l’action du gouvernement.
Or, la création du poste de vice-président répond à un besoin de renforcer, d’améliorer la représentativité, puisque la personne appelée à occuper le poste sera plus à l’écoute des populations, a encore dit Madické Niang.
‘’L’essence de l’exercice du pouvoir, c’est de faire mieux’’, a fait valoir le garde des Sceaux, ministre de la Justice, non sans assurer que dans ce cadre, ‘’tout se conçoit de manière simple’’ puisque le vice-président ne sera en charge que des domaines que lui a délégués le président de la République.
BK/AD
Source APS