
Sans blague alors ! Son origine (relativement lointaine) ? Vous n’allez pas nous croire, mais le topo peut être considéré comme un dommage collatéral d’une affaire… sénégalo- sénégalaise.
Dernièrement, nous faisions écho de la sortie, sur la « Rfm » d’un certains Ibrahima Guèye, propriétaire de la compagnie d’aviation « Africa Air Assistance » (Aaa). Lors des dernières élections locales, « ngorsi » (le gars) qui transportait ceux de la « Génération du Concret » dans leurs meetings à travers le pays, avait eu de sérieuses bisbilles avec Abdoulaye Racine Kane. Alors N°3 de l’Anoci, ce dernier est aujorud’hui Directeur de Cabinet du « prince héritier » devenu ministre d’Etat ministre des Transports aériens et des Infrastructures, de l’Aménagement du Territoire et de la Coopération internationale. Des topos qui valurent à Ibou de s’entendre dire par Race : « Je vais fermer votre entreprise, vous m’empêcher de faire ma campagne électorale ».
Une menace exécutée quelques semaines, plus tard : les avions de « Aaa » sont expulsés de leur hangar à l’aéroport Senghor. Alors, Ibou prend ses jambes à son cou pour aller s’exiler en Guinée-Bissau et abriter ses zincs à l’aéroport Osvaldo Vieira, et se met au service de « coof » (vip) comme le président local, Maniang Bacaï Saña et celui de la Gambie, Yaya Jammeh. Mais « ngorsi » qui croyait échapper aux « wee » (griffes) de ses poursuivants, a appris avant-hier, à quel point ces derniers sont têtus. Après l’expulsion de l’aéroport Senghor, les « amis » de Ibou ne veulent tout bonnement pas que les avions de « Aaa » survolent le royaume de Njomboor.
Sans blague alors ! L’histoire qui suit est rocambolesque.
En début de semaine, le nouveau « buur » de Bissau, Malang Bacaï Saña, qui veut se rendre au Cap-Vert, histoire d’y rencontrer le Secrétaire d’Etat américain, Hillary Clinton, demande à Ibou de lui louer un des Zincs.
Le mardi 11 août, à 16h 58, « Aaa » balance à Ndakaaru une demande d’autorisation de survol et d’atterrissage. Le 12, l’avion immatriculé A-Be20/j5gtq, piloté par un équipage sénégalais, le Commandant Kamara et son co-pilote, quitte Bissau, avec à son bord huit (08) passagers Malang Bacaï Saña et sa délégation. Ces derniers déposés à Praia, l’avion reprend aussitôt les airs pour aller cueillir à Bissau le reste de la délégation présidentielle.
Et c’est là que surviennent les pépins. A la seconde où l’appareil fourre son nez dans l’espace aérien sénégalais, les pontes de l’Agence nationale de l’aviation civile du Sénégal (Anacs), lui crient : « Allez, ci biti » (Sortez) ! Alors, le Commandant Kamara entame sagement un demi-tour pour aller se poser à Fala, une île du Cap-Vert.
Devinez la suite : les Bissau-Guinéens informés de l’incident piquent une folle colère et activent leur machin qui fait office d’Anacs. Et hier, la décision est tombée comme un couperet : si Ndakaaru n’ouvre pas son espace à l’avion de « Aaa », Bissau va fermer le sien.
Un point un trait. Du côté de l’Anacs, le Directeur général joint par nos capteurs relativise en refusant de parler d’ »incident ».
Mathiaco Bessane qui ne nie pas que l’avion de Ibou a été expulsé de notre espace aériens, motive cette décision : tout zinc transportant un « buur » (roi) doit bénéficier d’une demande d’autorisation de survol ou d’atterrissage émise par le ministère des Affaires étrangères. Une procédure que « Aaa » n’a pas respectée, selon Mathiaco Bessane. Et si l’avion transportait Khadafi ou Sarkozy ?
Source Sunu-tv.com
Dernièrement, nous faisions écho de la sortie, sur la « Rfm » d’un certains Ibrahima Guèye, propriétaire de la compagnie d’aviation « Africa Air Assistance » (Aaa). Lors des dernières élections locales, « ngorsi » (le gars) qui transportait ceux de la « Génération du Concret » dans leurs meetings à travers le pays, avait eu de sérieuses bisbilles avec Abdoulaye Racine Kane. Alors N°3 de l’Anoci, ce dernier est aujorud’hui Directeur de Cabinet du « prince héritier » devenu ministre d’Etat ministre des Transports aériens et des Infrastructures, de l’Aménagement du Territoire et de la Coopération internationale. Des topos qui valurent à Ibou de s’entendre dire par Race : « Je vais fermer votre entreprise, vous m’empêcher de faire ma campagne électorale ».
Une menace exécutée quelques semaines, plus tard : les avions de « Aaa » sont expulsés de leur hangar à l’aéroport Senghor. Alors, Ibou prend ses jambes à son cou pour aller s’exiler en Guinée-Bissau et abriter ses zincs à l’aéroport Osvaldo Vieira, et se met au service de « coof » (vip) comme le président local, Maniang Bacaï Saña et celui de la Gambie, Yaya Jammeh. Mais « ngorsi » qui croyait échapper aux « wee » (griffes) de ses poursuivants, a appris avant-hier, à quel point ces derniers sont têtus. Après l’expulsion de l’aéroport Senghor, les « amis » de Ibou ne veulent tout bonnement pas que les avions de « Aaa » survolent le royaume de Njomboor.
Sans blague alors ! L’histoire qui suit est rocambolesque.
En début de semaine, le nouveau « buur » de Bissau, Malang Bacaï Saña, qui veut se rendre au Cap-Vert, histoire d’y rencontrer le Secrétaire d’Etat américain, Hillary Clinton, demande à Ibou de lui louer un des Zincs.
Le mardi 11 août, à 16h 58, « Aaa » balance à Ndakaaru une demande d’autorisation de survol et d’atterrissage. Le 12, l’avion immatriculé A-Be20/j5gtq, piloté par un équipage sénégalais, le Commandant Kamara et son co-pilote, quitte Bissau, avec à son bord huit (08) passagers Malang Bacaï Saña et sa délégation. Ces derniers déposés à Praia, l’avion reprend aussitôt les airs pour aller cueillir à Bissau le reste de la délégation présidentielle.
Et c’est là que surviennent les pépins. A la seconde où l’appareil fourre son nez dans l’espace aérien sénégalais, les pontes de l’Agence nationale de l’aviation civile du Sénégal (Anacs), lui crient : « Allez, ci biti » (Sortez) ! Alors, le Commandant Kamara entame sagement un demi-tour pour aller se poser à Fala, une île du Cap-Vert.
Devinez la suite : les Bissau-Guinéens informés de l’incident piquent une folle colère et activent leur machin qui fait office d’Anacs. Et hier, la décision est tombée comme un couperet : si Ndakaaru n’ouvre pas son espace à l’avion de « Aaa », Bissau va fermer le sien.
Un point un trait. Du côté de l’Anacs, le Directeur général joint par nos capteurs relativise en refusant de parler d’ »incident ».
Mathiaco Bessane qui ne nie pas que l’avion de Ibou a été expulsé de notre espace aériens, motive cette décision : tout zinc transportant un « buur » (roi) doit bénéficier d’une demande d’autorisation de survol ou d’atterrissage émise par le ministère des Affaires étrangères. Une procédure que « Aaa » n’a pas respectée, selon Mathiaco Bessane. Et si l’avion transportait Khadafi ou Sarkozy ?
Source Sunu-tv.com