
Le rapport de l’Armp que pilote Youssou Sakho a fini de mettre le régime libéral sens dessus-dessous. Il a épinglé tous les hommes de confiance du président Wade ; de son fils à ses ministres et directeurs généraux, en passant par des présidents d’institutions et des maires. Ce que les incriminés ne pardonnent pas à M. Sakho.
Le président Wade partage leur colère. Car, au palais présidentiel, on juge que M. Sakho a « trahi » le président Wade qui « l’a tiré de l’anonymat », pour l’avoir nommé ministre de l’Équipement, avant de le rappeler à la direction de l’Armp, après son limogeage consécutif au naufrage du bateau le Joola. Pour des proches du président, M. Sakho devait payer une telle « clémence » par « dévouement » au chef de l’État. « Comme tous ceux que le président Wade a responsabilisés, il devait lui soumettre le résultat des investigations de la structure qu’il dirige et lui laisser le choix de l’usage qu’il en fera. Même avec la patronne de l’Inspection générale d’État, Mme Nafissatou Ngom Keïta, les choses se passent ainsi », fulminent nos interlocuteurs.
Pour eux, puisque M. Sakho « n’a pas su décoder le message du chef de l’État, qui en le nommant ne faisait que bluffer. Il ne voulait pas de démocratie, encore moins de transparence. Il voulait des dossiers pour s’en servir politiquement. En le nommant, Wade ne cherchait qu’à faire un clin d’œil aux Américains, pour se remplir les poches avec les milliards du Mca. Mais, Youssou Sakho a compris à l’envers. Il doit payer ». Ceci, poursuivent nos sources, d’autant que M. Sakho a dévoilé que ce n’est pas seulement le président Wade qui détourne les deniers publics et qui les utilise pour soudoyer qui il pense. Youssou a montré que tous ceux qui entourent le président sont des voleurs. Une réalité que connaissait Wade, mais que la médiatisation a surpris et outré. Ce qui fait qu’il veut « abattre » Youssou Sakho, mais hésiterait à passer à l’action. Car, M. Sakho a la bénédiction des institutions internationales, dont le chef de l’État ne voudrait pas s’attirer les foudres.
Il s’y ajoute que sa révocation serait synonyme aux yeux des Sénégalais de complicité avec les « détourneurs » de deniers publics. Ce sont pour ces deux raisons que le président Wade se contente, pour l’instant, de regarder Youssou Sakho d’un méchant œil. Mais, pour combien de temps ? Car, les plaidoiries pour son départ emplissent tous les couloirs du palais présidentiel.
La Redaction
Le président Wade partage leur colère. Car, au palais présidentiel, on juge que M. Sakho a « trahi » le président Wade qui « l’a tiré de l’anonymat », pour l’avoir nommé ministre de l’Équipement, avant de le rappeler à la direction de l’Armp, après son limogeage consécutif au naufrage du bateau le Joola. Pour des proches du président, M. Sakho devait payer une telle « clémence » par « dévouement » au chef de l’État. « Comme tous ceux que le président Wade a responsabilisés, il devait lui soumettre le résultat des investigations de la structure qu’il dirige et lui laisser le choix de l’usage qu’il en fera. Même avec la patronne de l’Inspection générale d’État, Mme Nafissatou Ngom Keïta, les choses se passent ainsi », fulminent nos interlocuteurs.
Pour eux, puisque M. Sakho « n’a pas su décoder le message du chef de l’État, qui en le nommant ne faisait que bluffer. Il ne voulait pas de démocratie, encore moins de transparence. Il voulait des dossiers pour s’en servir politiquement. En le nommant, Wade ne cherchait qu’à faire un clin d’œil aux Américains, pour se remplir les poches avec les milliards du Mca. Mais, Youssou Sakho a compris à l’envers. Il doit payer ». Ceci, poursuivent nos sources, d’autant que M. Sakho a dévoilé que ce n’est pas seulement le président Wade qui détourne les deniers publics et qui les utilise pour soudoyer qui il pense. Youssou a montré que tous ceux qui entourent le président sont des voleurs. Une réalité que connaissait Wade, mais que la médiatisation a surpris et outré. Ce qui fait qu’il veut « abattre » Youssou Sakho, mais hésiterait à passer à l’action. Car, M. Sakho a la bénédiction des institutions internationales, dont le chef de l’État ne voudrait pas s’attirer les foudres.
Il s’y ajoute que sa révocation serait synonyme aux yeux des Sénégalais de complicité avec les « détourneurs » de deniers publics. Ce sont pour ces deux raisons que le président Wade se contente, pour l’instant, de regarder Youssou Sakho d’un méchant œil. Mais, pour combien de temps ? Car, les plaidoiries pour son départ emplissent tous les couloirs du palais présidentiel.
La Redaction