
Me Wade et sa cour rappellent bien le hareng d’un homme entouré de ses épouses. Connaissant le faible de leur homme pour les poitrines bien remplies, chacune des épouses cherche des astuces pour donner l’impression d’être la plus servie de ce côté par Dame nature. Quitte à ce que dans le lit, sa supercherie soit découverte. L’heure sera très avancée. Et puis, la nuit, tous les chats sont gris. Ainsi, les incessants aller et retour de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck entre son domicile du Point E, sa mairie de Thiès et le palais présidentiel ont fini de soulever de leurs moelleux fauteuils ses adversaires d’antan et de toujours. C’est le cas de Me Ousmane Ngom, que Wade, qu’il avait traité de tous les noms d’oiseaux, avait fait appeler à ses côtés, pour combattre Idrissa Seck. Il était le week-end dernier dans l’arrière-pays : sa ville natale de Saint-Louis et environs. Il a transformé des chants religieux en meeting politique. Me Ngom devenu ministre de l’Industrie et des Mines était le ministre de l’Intérieur à l’époque où Wade et M. Seck avait des démêlées politiques, judiciaires et financières. Son concitoyen Ousmane Masseck Ndiaye, ancien maire de Saint-Louis et actuel président du Conseil économique et social, était également dans le nord du Sénégal, pour secouer ses troupes ; tout comme le député libéral Ibrahima Fall Baraya.
Le 4 novembre dernier, les libéraux natifs de Thiès avaient rivalisé d’ardeur à l’occasion de la visite « d’inauguration » que le chef de l’État y effectuait. En vérité c’était pour sceller ses retrouvailles avec Idrissa Seck. C’est Wade qui doit rire sous cape, en se disant que les uns et les autres ont beau détester M. Seck, mais il draine du monde plus qu’eux. Il a été réélu à la tête de sa commune. La plupart de ses détracteurs ont par contre été battus dans leurs fiefs, en dépit de leurs moyens. M. Seck a gagné dans sa commune aux dernières locales, tandis que les ministres qu’étaient Cheikh Tidiane Sy, Ousmane Ngom et Ousmane Maseck Ndiaye étaient battus à plate couture dans leur Saint-Louis natal. La messe est dite : pour Wade la victoire à la prochaine présidentielle se jouera entre Dakar, sa banlieue et Thiès. Il n’en crachera pas moins sur les quelques voix, que vont lui ramener ses « sous-lieutenants », en mal de mobilisation. C’est connu élection présidentielle, anticipée ou pas, Wade gardera toutes les brebis, galeuses ou pas. Personne ne sera viré. Il est candidat à sa propre succession.
La Redaction
Le 4 novembre dernier, les libéraux natifs de Thiès avaient rivalisé d’ardeur à l’occasion de la visite « d’inauguration » que le chef de l’État y effectuait. En vérité c’était pour sceller ses retrouvailles avec Idrissa Seck. C’est Wade qui doit rire sous cape, en se disant que les uns et les autres ont beau détester M. Seck, mais il draine du monde plus qu’eux. Il a été réélu à la tête de sa commune. La plupart de ses détracteurs ont par contre été battus dans leurs fiefs, en dépit de leurs moyens. M. Seck a gagné dans sa commune aux dernières locales, tandis que les ministres qu’étaient Cheikh Tidiane Sy, Ousmane Ngom et Ousmane Maseck Ndiaye étaient battus à plate couture dans leur Saint-Louis natal. La messe est dite : pour Wade la victoire à la prochaine présidentielle se jouera entre Dakar, sa banlieue et Thiès. Il n’en crachera pas moins sur les quelques voix, que vont lui ramener ses « sous-lieutenants », en mal de mobilisation. C’est connu élection présidentielle, anticipée ou pas, Wade gardera toutes les brebis, galeuses ou pas. Personne ne sera viré. Il est candidat à sa propre succession.
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