
Une délégation des cadres casamançais s'est rendue à Paris, sur invitation de l'aile extérieure du Mfdc, suite à une lettre du nouveau porte-parole dudit mouvement, Lansana Goudiaby. La délégation, conduite par le président du collectif des cadres, Pierre Atépa Goudiaby, a passé une journée de discussions avec les membres de l'aile extérieure, sur notamment la situation de crise qui prévaut dans la région Sud. Dix points auront été soumis à la réflexion du groupe. Et c'est d'abord Lansana Goudiaby qui aura pris la parole pour remercier les membres du Mfdc pour le travail qu'ils abattent dans la recherche de la paix en Casamance. ‘En dépit de tout le blocage que les fossoyeurs de la paix, tapis dans l'ombre, ne cessent de vous opposer, il faudra continuer votre mission, car le Mfdc est à vos côtés. Et le mouvement compte beaucoup sur votre appui pour trouver une solution définitive qui, forcément, passera par des négociations sérieuses’, a soutenu Lansana Goudiaby. Le porte-parole du Mfdc a également souligné que la rencontre se déroule avec l'accord de César Atoute Badiate, commandant de l'aile combattante.
Le premier point débattu a porté sur la reprise du dossier par les cardes casamançais. Lansana Goudiaby, rapporte notre source, a demandé aux cadres de parler au président de la République en vue de trouver des interlocuteurs conscients du problème casamançais et animés de la seule volonté de ramener la paix et non par des intérêts politiques et ou pécuniaires. Lansana Goudiaby a ensuite relevé que le Mfdc est d'accord avec la proposition du collectif qui a demandé au président Wade de confier le dossier de la Casamance à un ministère. ‘C'est pour beaucoup plus de clarté dans les relations avec le Mfdc’, a-t-on souligné. Le Mfdc a aussi émis son vœu de voir impliquer dans le dossier toutes les composantes de la société civile casamançaise en vue de former un bloc fort et représentatif afin de mieux défendre les intérêts de la Casamance.
Lansana Goudiaby et ses amis ont demandé au collectif de contacter les pays voisins que sont la Guinée et la Gambie pour les pousser à coopérer dans la recherche de la paix. Et particulièrement au président des cadres casamançais, il est recommandé de travailler à la réunification de toutes les sensibilités pour tenter de reconstituer une aile civile du Mfdc unie et solidaire.
La discussion s'est également retardée sur le cas Salif Sadio. Et sur cette question précise, le Mfdc a demandé au collectif des cardes casamançais, en rapport avec Lansana Goudiaby, de reprendre les contacts avec Salif Sadio pour le convaincre de rejoindre le processus de paix. Des contacts doivent être également poursuivis avec l'aile combattante du mouvement afin d’informer ses membres de l'évolution du dossier.Les futures négociations doivent être préparées ensemble avec l'aile extérieure du Mfdc. Mais auparavant, le Mfdc a demandé à l'aile combattante de s'approcher de l'aile civile réunifiée en vue d'aller vers les négociations avec un Mfdc suffisamment représentatif. Le Mfdc a souhaité que le collectif puisse trouver des moyens financiers afin de faciliter les descentes régulières de l'aile extérieure dans le maquis, pour convaincre les différents éléments à s'intégrer dans le processus de paix.
Le Mfdc a, en outre, demandé au collectif d'intervenir auprès de l'Etat du Sénégal pour avoir des appuis nécessaires pour maintenir les combattants dans leurs cantonnements en attendant les négociations. Ces appuis peuvent passer par la Croix-rouge avec la supervision du collectif pour une bonne transparence. Lansana Goudiaby et ses camarades sont d'avis que, pour la gestion du dossier de la Casamance, les priorités doivent être portées sur les démarches allant dans le sens d'organiser rapidement des négociations sérieuses. Ces échanges qui vont regrouper toutes les franges du Mfdc et les représentants de la société civile casamançaise.
Najib SAGNA
Source Walfadjri
Le premier point débattu a porté sur la reprise du dossier par les cardes casamançais. Lansana Goudiaby, rapporte notre source, a demandé aux cadres de parler au président de la République en vue de trouver des interlocuteurs conscients du problème casamançais et animés de la seule volonté de ramener la paix et non par des intérêts politiques et ou pécuniaires. Lansana Goudiaby a ensuite relevé que le Mfdc est d'accord avec la proposition du collectif qui a demandé au président Wade de confier le dossier de la Casamance à un ministère. ‘C'est pour beaucoup plus de clarté dans les relations avec le Mfdc’, a-t-on souligné. Le Mfdc a aussi émis son vœu de voir impliquer dans le dossier toutes les composantes de la société civile casamançaise en vue de former un bloc fort et représentatif afin de mieux défendre les intérêts de la Casamance.
Lansana Goudiaby et ses amis ont demandé au collectif de contacter les pays voisins que sont la Guinée et la Gambie pour les pousser à coopérer dans la recherche de la paix. Et particulièrement au président des cadres casamançais, il est recommandé de travailler à la réunification de toutes les sensibilités pour tenter de reconstituer une aile civile du Mfdc unie et solidaire.
La discussion s'est également retardée sur le cas Salif Sadio. Et sur cette question précise, le Mfdc a demandé au collectif des cardes casamançais, en rapport avec Lansana Goudiaby, de reprendre les contacts avec Salif Sadio pour le convaincre de rejoindre le processus de paix. Des contacts doivent être également poursuivis avec l'aile combattante du mouvement afin d’informer ses membres de l'évolution du dossier.Les futures négociations doivent être préparées ensemble avec l'aile extérieure du Mfdc. Mais auparavant, le Mfdc a demandé à l'aile combattante de s'approcher de l'aile civile réunifiée en vue d'aller vers les négociations avec un Mfdc suffisamment représentatif. Le Mfdc a souhaité que le collectif puisse trouver des moyens financiers afin de faciliter les descentes régulières de l'aile extérieure dans le maquis, pour convaincre les différents éléments à s'intégrer dans le processus de paix.
Le Mfdc a, en outre, demandé au collectif d'intervenir auprès de l'Etat du Sénégal pour avoir des appuis nécessaires pour maintenir les combattants dans leurs cantonnements en attendant les négociations. Ces appuis peuvent passer par la Croix-rouge avec la supervision du collectif pour une bonne transparence. Lansana Goudiaby et ses camarades sont d'avis que, pour la gestion du dossier de la Casamance, les priorités doivent être portées sur les démarches allant dans le sens d'organiser rapidement des négociations sérieuses. Ces échanges qui vont regrouper toutes les franges du Mfdc et les représentants de la société civile casamançaise.
Najib SAGNA
Source Walfadjri