
Le système de répression du président Hissène Habré consistait en la création de prisons secrètes souterraines et d'une police politique. Dans les cellules de prison, où il y avait absence totale d'électricité avec une chaleur insupportable, on notait 32 cas de décès par jour. Les morts étaient immédiatement extraits des cellules et enterrés dans des fosses communes, à la plaine des morts, localité située à l'intérieur d'un village. Là-bas, on a montré des squelettes déterrés, des corps enveloppés dans des plastiques. Les séances de torture étaient le passage obligé après toute arrestation.
Aujourd'hui, des routes et des maisons sont construites sur les tombes pour effacer les traces des crimes.
Les témoignages de rescapés des geôles et des tortionnaires (avec des sévices corporels causés par la longue détention) ont donné des informations sur les mécanismes d'extermination qui laissent croire en la véracité des crimes pour lesquels l'ancien président tchadien est accusé d’être le commanditaire.
P. NDIAYE
Source Walfadjri
Aujourd'hui, des routes et des maisons sont construites sur les tombes pour effacer les traces des crimes.
Les témoignages de rescapés des geôles et des tortionnaires (avec des sévices corporels causés par la longue détention) ont donné des informations sur les mécanismes d'extermination qui laissent croire en la véracité des crimes pour lesquels l'ancien président tchadien est accusé d’être le commanditaire.
P. NDIAYE
Source Walfadjri