
Qui l’eut cru ? En matière de développement humain, le Sénégal qui a abrité le siège de l’Afrique occidentale française, le pays qui a eu des communes depuis l’époque coloniale et dont l’un des fils, Blaise Diagne, fut le premier député noir africain, est, maintenant, à la traîne en matière de développement humain. Pis il est classé 166éme sur 182 pays. Autrement l’un des premiers de la classe est maintenant à la queue. Il est même devancé par la Mauritanie. Si en matière de développent humain ce pays est estampillé moyen, le Sénégal a obtenu la mention « faible ». Récemment, notre pays qui se classait 47éme en matière de liberté de la presse avant l’alternance, est maintenant 89éme dans ce domaine. C’est évident : les reculades en matière de progrès et de libertés ne sont que les résultantes des pratiques du régime libéral, qui foule au pied la démocratie, la bonne gouvernance et la transparence. Le régime de Wade défraie l’actualité à cause de sa cupidité, qui l’amène à essaye de museler toute protestation contre ses dérives, qui se résument en scandales financiers et politiques. Parce que le régime de l’alternance, porté sur la politique de l’autruche, pense qu’il ne sera pas « alterné ». Pourtant les Sénégalais ont su déposer, par les urnes, les socialistes qui avaient passé quarante ans aux affaires. Les neuf ans passés par Wade ont crée beaucoup de nostalgiques des régimes de Senghor et Diouf. Une désillusion et un rejet des populations avant même le quart du parcours des « Verts ».
La Redaction
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