
LUTTE
Yékini : Même s’il le réclame de plus en plus, son leadership dans l’arène ne fait plus l’ombre d’un doute. L’enfant de Bassoul est incontestablement le meilleur lutteur sénégalais en activité et l’un des meilleurs que l’arène a connu jusqu’ici. Il a marqué 2009 par sa nouvelle victoire contre Gris Bordeaux, le 26 juillet dernier, les piques qu’il a lancés au Cng (et à son président) et à sa décision d’accorder une revanche à Mouhamed Ndao Tyson, pour le retour de ce dernier dans l’arène.
Mouhamed Ndao “Tyson” : Son retour dans l’arène constitue l’une des plus grosses nouvelles de l’année 2009. Après avoir purgé trois ans de suspension, celui qui se targue d’avoir révolutionné la lutte a frappé un grand coup avec son retour, qu’il matérialisera en 2010, avec son combat contre Yékini.
Tapha Guèye : 2009, c’est l’année du retour de “Tyson”, mais aussi celle du retrait d’une de ses plus célèbres victimes. Moustapha Guèye, «Tigre» de Fass, atteint par la limite d’âge (45 ans), il a mis un terme à sa riche carrière, après deux défaites consécutives contre Lac de Guiers et 2 Balla Gaye 2. Derrière lui, Tapha Guèye laisse une écurie qui aura du mal à le remplacer, tant il a marqué la lutte durant sa carrière.
Boy Kaïré : Il n’est peut-être pas aussi populaire que les autres lutteurs cités plus haut, mais le chef de file de l’écurie Soumbédioune totalise à ce jour, à la faveur de sa victoire contre Zale Lô, le plus grand nombre de victoires (26) pour un lutteur en activité.
Modou Lô et Lac de Guiers 2 : Ils font assurément partie des lutteurs les plus prometteurs de leur génération. Discrets dans la vie, ces deux lutteurs sont pourtant explosifs dans l’arène. Balla Diouf et Issa Pouye pour l’un, Tapha Guèye et Balla Bèye 2 pour l’autre, ont fait les frais de leurs prouesses.
Alioune Sarr : Il est resté constant dans le débat autour du titre de roi des arènes, recevant du coup, les foudres de Yékini qui réclame ce titre. En outre, le président du Cng a été déclaré sur la sellette, mais a finalement été reconduit à la tête du Cng de lutte qu’il dirige avec brio depuis 1994.
Gaston Mbengue : Il se réclame le plus grand promoteur et fait tout pour justifier ce titre. Gaston Mbengue, personnage controversé, est tout de même incontournable dans le monde de la lutte au Sénégal. Entre ses chamailleries, tantôt avec la presse, tantôt avec les lutteurs, il réussit souvent des coups d’éclats avec le Claf et d’autres combats d’envergure. C’est lui qui a notamment ficelé l’affiche Yékini-Gris Bordeaux et surtout Yékini-Tyson. 2009 aura aussi été, pour lui, l’année durant laquelle il a collaboré avec un groupe international, Sport Vision. À ses dépens, puisque l’affaire a viré au clash. Mais Gaston en a l’habitude. Et cela semble le stimuler.
Luc Nicolaï : Le promoteur de la Petite Côte passe pour le véritable concurrent de Gaston Mbengue. Plus effacé que le Lougatois, mais tout aussi efficace quand il s’agit de négocier des affiches alléchantes, Cheikh Fallou Luc Nicolaï a réussi à monter, entre autres, Modou Lô – Issa Pouye et Lac 2 – Baboye. Avec Gaston, la course aux dates et aux affiches promet d’être encore plus alléchante en 2010 qu’elle ne l’a été en 2009, déjà.
FOOTBALL
En football, aux côtés des dirigeants (voir notre précédente édition), d’autres se sont discutés, notamment au niveau du championnat et de l’équipe nationale locale. C’est le cas du sélectionneur de ladite formation, Joseph Koto qui a vécu une année mitigée. Après un Chan où il a fait l’objet de controverses, par rapport à ses choix tactiques, il s’est rattrapé au Bénin, sa seconde patrie, où il a décroché la coupe de l’Uemoa. Entre les deux aventures, il a connu une année très difficile avec la Ja, avant d’être déchargé de ses fonctions à la tête d’un grand club qui a vécu l’une des pires saisons de son histoire. Il y a aussi les joueurs. Alpha Oumar Sow, meilleur joueur local de l’année, vice-champion du Sénégal, 2e meilleur buteur, et capitaine de l’équipe vainqueur du tournoi de l’Uemoa dont il fut le meilleur joueur. Khadim Ndiaye, champion du Sénégal, vainqueur et meilleur gardien du tournoi de l’Uemoa. Il a fini par connaître une pige en équipe nationale A. Serigne Samba Diouck (Linguère), meilleur buteur du championnat, Mamadou Bâ (Jaraaf), vainqueur de la Coupe du Sénégal.
Enfin, il y a les internationaux qui, d’une manière ou d’une autre, se rappellent très souvent au bon souvenir des fans de foot d’ici. Moustapha Diallo a su profiter de ses excellentes prestations au Chan pour rejoindre Guingamp. Souleymane Diawara a raflé trois titre avec Bordeaux avant de rejoindre Marseille. Club dont son cousin, Mamadou Niang, est le capitaine. Ce dernier porte à bout de bras le club phocéen. Les deux ont effectué un retour remarqué en équipe nationale (avec un but pour Niang contre l’Angola). Mame Birame Diouf a fait un saut improbable de Molde à Manchester United, où il a déjà commencé à s’entraîner, sous les ordres de Sir Alex Ferguson, séduit. El Hadji Diouf, lui, s’est distingué par une querelle, par presse interposée avec Niang, avant de calmer le jeu. Diouf a aussi révélé, lors d’un entretien avec les lecteurs de L’Observateur, ses envies de coacher un jour l’équipe nationale. Enfin, dernièrement, sur les ondes de ZikFm, il niait, subtilement sa décision de mettre un terme à sa carrière internationale. Du “El Hadji Diouf” dans le texte !
Yékini : Même s’il le réclame de plus en plus, son leadership dans l’arène ne fait plus l’ombre d’un doute. L’enfant de Bassoul est incontestablement le meilleur lutteur sénégalais en activité et l’un des meilleurs que l’arène a connu jusqu’ici. Il a marqué 2009 par sa nouvelle victoire contre Gris Bordeaux, le 26 juillet dernier, les piques qu’il a lancés au Cng (et à son président) et à sa décision d’accorder une revanche à Mouhamed Ndao Tyson, pour le retour de ce dernier dans l’arène.
Mouhamed Ndao “Tyson” : Son retour dans l’arène constitue l’une des plus grosses nouvelles de l’année 2009. Après avoir purgé trois ans de suspension, celui qui se targue d’avoir révolutionné la lutte a frappé un grand coup avec son retour, qu’il matérialisera en 2010, avec son combat contre Yékini.
Tapha Guèye : 2009, c’est l’année du retour de “Tyson”, mais aussi celle du retrait d’une de ses plus célèbres victimes. Moustapha Guèye, «Tigre» de Fass, atteint par la limite d’âge (45 ans), il a mis un terme à sa riche carrière, après deux défaites consécutives contre Lac de Guiers et 2 Balla Gaye 2. Derrière lui, Tapha Guèye laisse une écurie qui aura du mal à le remplacer, tant il a marqué la lutte durant sa carrière.
Boy Kaïré : Il n’est peut-être pas aussi populaire que les autres lutteurs cités plus haut, mais le chef de file de l’écurie Soumbédioune totalise à ce jour, à la faveur de sa victoire contre Zale Lô, le plus grand nombre de victoires (26) pour un lutteur en activité.
Modou Lô et Lac de Guiers 2 : Ils font assurément partie des lutteurs les plus prometteurs de leur génération. Discrets dans la vie, ces deux lutteurs sont pourtant explosifs dans l’arène. Balla Diouf et Issa Pouye pour l’un, Tapha Guèye et Balla Bèye 2 pour l’autre, ont fait les frais de leurs prouesses.
Alioune Sarr : Il est resté constant dans le débat autour du titre de roi des arènes, recevant du coup, les foudres de Yékini qui réclame ce titre. En outre, le président du Cng a été déclaré sur la sellette, mais a finalement été reconduit à la tête du Cng de lutte qu’il dirige avec brio depuis 1994.
Gaston Mbengue : Il se réclame le plus grand promoteur et fait tout pour justifier ce titre. Gaston Mbengue, personnage controversé, est tout de même incontournable dans le monde de la lutte au Sénégal. Entre ses chamailleries, tantôt avec la presse, tantôt avec les lutteurs, il réussit souvent des coups d’éclats avec le Claf et d’autres combats d’envergure. C’est lui qui a notamment ficelé l’affiche Yékini-Gris Bordeaux et surtout Yékini-Tyson. 2009 aura aussi été, pour lui, l’année durant laquelle il a collaboré avec un groupe international, Sport Vision. À ses dépens, puisque l’affaire a viré au clash. Mais Gaston en a l’habitude. Et cela semble le stimuler.
Luc Nicolaï : Le promoteur de la Petite Côte passe pour le véritable concurrent de Gaston Mbengue. Plus effacé que le Lougatois, mais tout aussi efficace quand il s’agit de négocier des affiches alléchantes, Cheikh Fallou Luc Nicolaï a réussi à monter, entre autres, Modou Lô – Issa Pouye et Lac 2 – Baboye. Avec Gaston, la course aux dates et aux affiches promet d’être encore plus alléchante en 2010 qu’elle ne l’a été en 2009, déjà.
FOOTBALL
En football, aux côtés des dirigeants (voir notre précédente édition), d’autres se sont discutés, notamment au niveau du championnat et de l’équipe nationale locale. C’est le cas du sélectionneur de ladite formation, Joseph Koto qui a vécu une année mitigée. Après un Chan où il a fait l’objet de controverses, par rapport à ses choix tactiques, il s’est rattrapé au Bénin, sa seconde patrie, où il a décroché la coupe de l’Uemoa. Entre les deux aventures, il a connu une année très difficile avec la Ja, avant d’être déchargé de ses fonctions à la tête d’un grand club qui a vécu l’une des pires saisons de son histoire. Il y a aussi les joueurs. Alpha Oumar Sow, meilleur joueur local de l’année, vice-champion du Sénégal, 2e meilleur buteur, et capitaine de l’équipe vainqueur du tournoi de l’Uemoa dont il fut le meilleur joueur. Khadim Ndiaye, champion du Sénégal, vainqueur et meilleur gardien du tournoi de l’Uemoa. Il a fini par connaître une pige en équipe nationale A. Serigne Samba Diouck (Linguère), meilleur buteur du championnat, Mamadou Bâ (Jaraaf), vainqueur de la Coupe du Sénégal.
Enfin, il y a les internationaux qui, d’une manière ou d’une autre, se rappellent très souvent au bon souvenir des fans de foot d’ici. Moustapha Diallo a su profiter de ses excellentes prestations au Chan pour rejoindre Guingamp. Souleymane Diawara a raflé trois titre avec Bordeaux avant de rejoindre Marseille. Club dont son cousin, Mamadou Niang, est le capitaine. Ce dernier porte à bout de bras le club phocéen. Les deux ont effectué un retour remarqué en équipe nationale (avec un but pour Niang contre l’Angola). Mame Birame Diouf a fait un saut improbable de Molde à Manchester United, où il a déjà commencé à s’entraîner, sous les ordres de Sir Alex Ferguson, séduit. El Hadji Diouf, lui, s’est distingué par une querelle, par presse interposée avec Niang, avant de calmer le jeu. Diouf a aussi révélé, lors d’un entretien avec les lecteurs de L’Observateur, ses envies de coacher un jour l’équipe nationale. Enfin, dernièrement, sur les ondes de ZikFm, il niait, subtilement sa décision de mettre un terme à sa carrière internationale. Du “El Hadji Diouf” dans le texte !