
Une cabale. Pour le ci-devant ministre des Transports aériens et de l’Artisanat, il ne fait pas de doute que la citation de son nom dans l’enquête de police sur la mise à sac des locaux des journaux l’AS et 24 Heures Chrono le 17 août dernier, ce qui est à l’origine de son renvoi du gouvernement, n’est rien d’autre qu’une cabale montée contre lui. ‘Il s’agit d’un double complot pour me liquider’, a martelé Farba Senghor, lors d’un point de presse tenu hier à la permanence du Pds, dans une salle remplie de militants acquis à sa cause et en présence d’Ablaye Faye, administrateur du parti. Même s’il s’est dit disposé à répondre à une convocation du procureur, il affirme haut et fort que ce sera pour prouver son ‘innocence’, car il n’est mêlé ni de près ni de loin à cette affaire. D’autant qu’il ‘ne pense pas que la police ait produit un rapport dans le but de m’accabler quand on sait que mon proche collaborateur qui avait été arrêté sur dénonciation de deux individus, a été libéré le même jour faute de preuves’, a-t-il ajouté.
Mais Farba Senghor semble convaincu qu’il y a de la manipulation derrière sa présumée implication dans cette affaire : ‘Au-delà de l’affaire elle-même, j’ai le sentiment que quelqu’un a voulu profiter de la situation, dans la mesure où il sait que le président de la République réprouve toute violence… ’. Et de laisser ainsi entendre que celui qui est à l’origine de cette manipulation, doit être très proche de Wade. En tout état de cause, le chargé de la propagande et de la mobilisation au Pds est aussi convaincu que le rapport de police qu’il n’a pas encore vu, est dirigé contre lui. Selon lui, quelqu’un a donné son nom à la police. C’est tout cela qui l’a conduit à penser à un complot ourdi contre sa personne.
Seulement, convaincu de son innocence, il veut que ce ‘harcèlement’ cesse et qu’une enquête moins ciblée soit menée. Car, tout ceci, pour lui, n’est qu’un ‘sordide montage’ visant sa personne, lui ‘l’empêcheur de tourner en rond’, lui qui ‘se bat contre les lobbies destructeurs des fondements de notre société et de la République’. En effet, Farba Senghor considère qu’il y a bien matière à disserter sur la possibilité de l’existence d’une main sordide qui veut profiter subtilement de la situation pour le liquider. Selon lui, en effet, l’information faisant état d’une réunion avec Ablaye Faye, administrateur du parti et des nervis, tenue à la permanence du parti à la veille de la mise à sac des locaux des journaux, n’est pas fondée.
Par ailleurs, concernant les affirmations de ceux qui soutiennent que le président Wade l’a lâché pour faire baisser la tension, Farba Senghor souligne que ‘le chef de l’Etat n’a sacrifié personne pour un quelconque retour à la paix’. Puisque le comportement du chef de l’Etat vis-à-vis de la presse ne nécessite aucun sacrifice. Et lui qui accueille sa sortie du gouvernement avec une ‘sérénité et une foi inébranlable’ et qui y voit une séparation des pouvoirs telle que consacrée par la constitution, ajoute que cela va renforcer la démocratie. En plus, à l’intention de ceux-là qui jubilent, il indique qu’il a maintenant les coudées franches pour combattre une certaine presse. Il indique qu’il continuera à se battre avec toutes ses forces jusqu’à la victoire finale. D’autant, selon lui, il n’existe aucun nuage entre le chef de l’Etat et lui : ‘Nous émettons sur la même longueur d’onde’. Et, pour prouver ses dires, il a brandi une torche que lui aurait remise en guise de fidélité le chef de l’Etat pour illuminer son chemin. Et, révèlera-t-il, le chef de l’Etat, en lui annonçant sa sortie du gouvernement, après l’avoir reçu dans sa résidence de vacances en Suisse, lui a réitéré sa confiance et son amour filial. ‘J’admire ton courage et ta dignité, m’a-t-il dit en me serrant la main. Ç’aurait été quelqu’un d’autre, a-t-il poursuivi, il allait s’agenouiller ici et pleurer pour demander qu’on le garde’. C’est pourquoi Farba Senghor affirmera haut et fort qu’il n’entreprendra aucune démarche ni chez les marabouts, ni chez qui que ce soit pour retrouver un poste ministériel, comme le feraient certains.
Selon lui, Abdoulaye Wade a pris la décision de le démettre de ses fonctions de ministre pour lui permettre de faire face à ses accusateurs qui, dorénavant, doivent sortir leurs preuves et démontrer son implication dans cette affaire. Et il les a prévenus : Il les attend de pied ferme, car ‘le combat ne fait que commencer. Je ne m’arrêterai pas. Je suis plus libre à l’extérieur qu’à l’intérieur du gouvernement. Je suis absolument serein, pas affecté du tout’. Et même n’étant plus ministre, il avertit qu’il continuera sa croisade contre les détracteurs de Wade. ‘Je voudrais avertir les responsables que je ne me laisserai ni écraser, ni calomnier, ni diffamer impunément’, a-t-il prévenu, réaffirmant ‘au peuple sénégalais et aux hommes épris de justice et de paix’ que le combat qu’il mène et qu’il ne cessera ‘jamais de mener, est un combat pour la sauvegarde des fondements de notre société, un combat contre la perversité des journalistes par défaut qui utilisent la noble profession de journaliste à des fins crypto-personnelles et pour régler des comptes politiques avec des adversaires gênants et, plus grave, pour fragiliser la cohésion sociale’, conclut-il.
Source: Walfadjri
Mais Farba Senghor semble convaincu qu’il y a de la manipulation derrière sa présumée implication dans cette affaire : ‘Au-delà de l’affaire elle-même, j’ai le sentiment que quelqu’un a voulu profiter de la situation, dans la mesure où il sait que le président de la République réprouve toute violence… ’. Et de laisser ainsi entendre que celui qui est à l’origine de cette manipulation, doit être très proche de Wade. En tout état de cause, le chargé de la propagande et de la mobilisation au Pds est aussi convaincu que le rapport de police qu’il n’a pas encore vu, est dirigé contre lui. Selon lui, quelqu’un a donné son nom à la police. C’est tout cela qui l’a conduit à penser à un complot ourdi contre sa personne.
Seulement, convaincu de son innocence, il veut que ce ‘harcèlement’ cesse et qu’une enquête moins ciblée soit menée. Car, tout ceci, pour lui, n’est qu’un ‘sordide montage’ visant sa personne, lui ‘l’empêcheur de tourner en rond’, lui qui ‘se bat contre les lobbies destructeurs des fondements de notre société et de la République’. En effet, Farba Senghor considère qu’il y a bien matière à disserter sur la possibilité de l’existence d’une main sordide qui veut profiter subtilement de la situation pour le liquider. Selon lui, en effet, l’information faisant état d’une réunion avec Ablaye Faye, administrateur du parti et des nervis, tenue à la permanence du parti à la veille de la mise à sac des locaux des journaux, n’est pas fondée.
Par ailleurs, concernant les affirmations de ceux qui soutiennent que le président Wade l’a lâché pour faire baisser la tension, Farba Senghor souligne que ‘le chef de l’Etat n’a sacrifié personne pour un quelconque retour à la paix’. Puisque le comportement du chef de l’Etat vis-à-vis de la presse ne nécessite aucun sacrifice. Et lui qui accueille sa sortie du gouvernement avec une ‘sérénité et une foi inébranlable’ et qui y voit une séparation des pouvoirs telle que consacrée par la constitution, ajoute que cela va renforcer la démocratie. En plus, à l’intention de ceux-là qui jubilent, il indique qu’il a maintenant les coudées franches pour combattre une certaine presse. Il indique qu’il continuera à se battre avec toutes ses forces jusqu’à la victoire finale. D’autant, selon lui, il n’existe aucun nuage entre le chef de l’Etat et lui : ‘Nous émettons sur la même longueur d’onde’. Et, pour prouver ses dires, il a brandi une torche que lui aurait remise en guise de fidélité le chef de l’Etat pour illuminer son chemin. Et, révèlera-t-il, le chef de l’Etat, en lui annonçant sa sortie du gouvernement, après l’avoir reçu dans sa résidence de vacances en Suisse, lui a réitéré sa confiance et son amour filial. ‘J’admire ton courage et ta dignité, m’a-t-il dit en me serrant la main. Ç’aurait été quelqu’un d’autre, a-t-il poursuivi, il allait s’agenouiller ici et pleurer pour demander qu’on le garde’. C’est pourquoi Farba Senghor affirmera haut et fort qu’il n’entreprendra aucune démarche ni chez les marabouts, ni chez qui que ce soit pour retrouver un poste ministériel, comme le feraient certains.
Selon lui, Abdoulaye Wade a pris la décision de le démettre de ses fonctions de ministre pour lui permettre de faire face à ses accusateurs qui, dorénavant, doivent sortir leurs preuves et démontrer son implication dans cette affaire. Et il les a prévenus : Il les attend de pied ferme, car ‘le combat ne fait que commencer. Je ne m’arrêterai pas. Je suis plus libre à l’extérieur qu’à l’intérieur du gouvernement. Je suis absolument serein, pas affecté du tout’. Et même n’étant plus ministre, il avertit qu’il continuera sa croisade contre les détracteurs de Wade. ‘Je voudrais avertir les responsables que je ne me laisserai ni écraser, ni calomnier, ni diffamer impunément’, a-t-il prévenu, réaffirmant ‘au peuple sénégalais et aux hommes épris de justice et de paix’ que le combat qu’il mène et qu’il ne cessera ‘jamais de mener, est un combat pour la sauvegarde des fondements de notre société, un combat contre la perversité des journalistes par défaut qui utilisent la noble profession de journaliste à des fins crypto-personnelles et pour régler des comptes politiques avec des adversaires gênants et, plus grave, pour fragiliser la cohésion sociale’, conclut-il.
Source: Walfadjri