
Macky Sall et Moustapha Niass, leaders respectifs de l’Alliance Pour la République (APR Yaakar) et de l’Alliance des forces des progrès (AFP) ont décidé hier, à la suite d’une rencontre qui s’est tenue au siège des « Progressistes », de créer une nouvelle convention. Ainsi, dans le communiqué conjoint, « les deux délégations ont affirmé leur vision commune pour la réalisation d’une ambition légitime vers un développement équilibré et durable du Sénégal et pour des options politiques mettant en avant l’unité nationale ainsi que les valeurs morales et éthiques ».
Les deux partis politiques ont décidé de travailler ensemble pour les prochaines joutes locales. A cet effet, ils ont plaidé pour des élections transparentes. Pour Moustapha Niass, il faut être très vigilant : « avec le président Wade, il faut s’attendre à tout ». Macky Sall quant à lui interpelle le ministre de l’intérieur pour un dialogue avant l’échéance. « A quelques jours des élections, il n’est pas possible de dire le nombre de conseillers. Il urge que le ministre de l’intérieur ouvre le dialogue avec les partis politiques » atteste-il.
Pour le patron de l’Apr/Yaakar, il est aujourd’hui nécessaire de se constituer en coalition pour mettre fin au règne du parti au pouvoir. « L’enjeu est de bâtir une faction qui va sortir victorieuse lors des prochaines élections et mon parti APR yaakar est sur la dynamique de l’installer. Nous avons posé le premier pas avec l’AFP et nous comptons le renouveler avec d’autres partis de l’opposition », a souligné l’ex-Premier ministre. Et Moustapha Niasse de dire à sa suite : « plus que jamais aujourd’hui, les forces vives sont interpellées. Notre rencontre s’inscrit en droite ligne du devoir de mobilisation qui nous incombe ».
Les deux leaders n’ont pas manqué de souligner la gravité de situation qui, selon eux, appelle à des ruptures fondamentales, seul gage d’une stabilité qui fera le lit l’accomplissement de son destin.
Ainsi déclarent-ils, « les équilibres qui fondent les bases de notre pays, sa stabilité, son présent, son avenir, l’accomplissement de son destin dans la marche de l’humanité, ne sont plus seulement menacés. Ils sont en voie d’être rompus et pour longtemps ».
Les deux partis ont aussi condamné « l’effondrement de l’Etat et des institutions de la République » qui, selon eux, résulte de la violation systématique des normes les plus élémentaires d’une bonne gestion de la vie publique. Sur ce registre, les deux délégations ont fustigé « les manipulations répétées de la constitution opérée par le président de la République, Abdoulaye Wade à des fins de règlements de comptes et dans le but de préparer la dévolution monarchique du pouvoir » avant de stigmatiser « la patrimonialisation des biens de la nation ainsi que les remises en cause permanentes des acquis démocratique ».
Denize D. Zarour
Source SudQuotidien
Les deux partis politiques ont décidé de travailler ensemble pour les prochaines joutes locales. A cet effet, ils ont plaidé pour des élections transparentes. Pour Moustapha Niass, il faut être très vigilant : « avec le président Wade, il faut s’attendre à tout ». Macky Sall quant à lui interpelle le ministre de l’intérieur pour un dialogue avant l’échéance. « A quelques jours des élections, il n’est pas possible de dire le nombre de conseillers. Il urge que le ministre de l’intérieur ouvre le dialogue avec les partis politiques » atteste-il.
Pour le patron de l’Apr/Yaakar, il est aujourd’hui nécessaire de se constituer en coalition pour mettre fin au règne du parti au pouvoir. « L’enjeu est de bâtir une faction qui va sortir victorieuse lors des prochaines élections et mon parti APR yaakar est sur la dynamique de l’installer. Nous avons posé le premier pas avec l’AFP et nous comptons le renouveler avec d’autres partis de l’opposition », a souligné l’ex-Premier ministre. Et Moustapha Niasse de dire à sa suite : « plus que jamais aujourd’hui, les forces vives sont interpellées. Notre rencontre s’inscrit en droite ligne du devoir de mobilisation qui nous incombe ».
Les deux leaders n’ont pas manqué de souligner la gravité de situation qui, selon eux, appelle à des ruptures fondamentales, seul gage d’une stabilité qui fera le lit l’accomplissement de son destin.
Ainsi déclarent-ils, « les équilibres qui fondent les bases de notre pays, sa stabilité, son présent, son avenir, l’accomplissement de son destin dans la marche de l’humanité, ne sont plus seulement menacés. Ils sont en voie d’être rompus et pour longtemps ».
Les deux partis ont aussi condamné « l’effondrement de l’Etat et des institutions de la République » qui, selon eux, résulte de la violation systématique des normes les plus élémentaires d’une bonne gestion de la vie publique. Sur ce registre, les deux délégations ont fustigé « les manipulations répétées de la constitution opérée par le président de la République, Abdoulaye Wade à des fins de règlements de comptes et dans le but de préparer la dévolution monarchique du pouvoir » avant de stigmatiser « la patrimonialisation des biens de la nation ainsi que les remises en cause permanentes des acquis démocratique ».
Denize D. Zarour
Source SudQuotidien