
Le Sénégal a-t-il cédé aux pressions internationales, notamment celles de la France dont la secrétaire d’Etat aux droits de l'Homme, Rama Yade, a été la porte-voix dans cette affaire des homosexuels de Sicap Mbao ? On est tenté de le croire tant la condamnation de la bande à Diadi Diouf et Alassane Bâ à des peines allant de trois à huit ans ferme, a été mal appréciée dans l’hexagone. D’ailleurs, au sortir de l’audience correctionnelle qui a vu les homosexuels bénéficier d’une relaxe, un avocat n’a pas manqué de lancer à l’endroit des journalistes : ‘Il faut que vous sachiez qu’il y a dans ce monde ce que l’on appelle la réal diplomatie’. En clair, pour cette robe noire, ‘le Sénégal n’a pas pu résister à l’énorme pression internationale qui s’est émue que des personnes ne puissent pas vivre de leur sexualité comme elles l’entendent’.
Allant plus loin dans son analyse, l’avocat, qui a préféré s’exprimer sous le couvert de l’anonymat, ajoute que ‘les autorités françaises ont mené le combat pour la libération des homosexuels. Et au Sénégal, bien que les autorités aient peur de la réaction des marabouts, elles n’ont pas d’autres moyens que de céder, la mort dans l’âme’. A en croire l’avocat, Rama Yade, qui est une Française d’origine sénégalaise, a non seulement effectué ‘un voyage à Dakar uniquement pour gérer la situation’, mais, elle n’aurait ‘cessé d’appeler les autorités et quelques avocats, les têtes de file de la défense’.
COUPS DE FILE DE RAMA YADE AUX AVOCATS DE LA DEFENSE : Me Birame Sassoum Sy dément
Le Sénégal a sans doute cédé aux pressions internationales. Lesquelles pressions sont, à en croire nos sources, ‘menées par la France, notamment Rama Yade qui en a fait une affaire propre à son ministère’. ‘Depuis l’éclatement de l’affaire, suivie des condamnations sévères des homosexuels, renseignent les mêmes sources, elle n’a pas cessé d’appeler les autorités, mais également les avocats dont la tête de file est Me Birame Sassoum Sy, le nouveau maire de la Médina’. Et notre interlocuteur d’avancer que ‘Me Birame Sassoum Sy a été constamment appelé par les autorités françaises qui entendaient être édifiées sur les tenants et les aboutissants de l’affaire’.
Interrogé à la fin de l’audience correctionnelle, Me Sy a balayé d’un revers de la main toutes ces allégations. ‘Rama Yade ne m’a jamais appelé pour parler de cette affaire’, précise l’avocat. Pour Me Birame Sassoum Sy, la relaxe des prévenus s’inscrit dans la logique du droit qui veut que quand les libertés individuelles sont violées, il revient à la justice de rétablir le droit. A l’en croire, ses clients ont été arrêtés sur la base de dénonciations de quelques anonymes ‘sans que ces derniers, délateurs, n’osent décliner leurs véritables identités’. Dès lors, dit-il, la justice, se doit de les rétablir dans leur droit après que ‘la clameur publique s’est apaisée’, note-t-il. Mieux, l’avocat fait remarquer que la ‘justice sénégalaise est indépendante, elle est responsable’.
Y. N. NDOYE
Source: Walfadjri
Allant plus loin dans son analyse, l’avocat, qui a préféré s’exprimer sous le couvert de l’anonymat, ajoute que ‘les autorités françaises ont mené le combat pour la libération des homosexuels. Et au Sénégal, bien que les autorités aient peur de la réaction des marabouts, elles n’ont pas d’autres moyens que de céder, la mort dans l’âme’. A en croire l’avocat, Rama Yade, qui est une Française d’origine sénégalaise, a non seulement effectué ‘un voyage à Dakar uniquement pour gérer la situation’, mais, elle n’aurait ‘cessé d’appeler les autorités et quelques avocats, les têtes de file de la défense’.
COUPS DE FILE DE RAMA YADE AUX AVOCATS DE LA DEFENSE : Me Birame Sassoum Sy dément
Le Sénégal a sans doute cédé aux pressions internationales. Lesquelles pressions sont, à en croire nos sources, ‘menées par la France, notamment Rama Yade qui en a fait une affaire propre à son ministère’. ‘Depuis l’éclatement de l’affaire, suivie des condamnations sévères des homosexuels, renseignent les mêmes sources, elle n’a pas cessé d’appeler les autorités, mais également les avocats dont la tête de file est Me Birame Sassoum Sy, le nouveau maire de la Médina’. Et notre interlocuteur d’avancer que ‘Me Birame Sassoum Sy a été constamment appelé par les autorités françaises qui entendaient être édifiées sur les tenants et les aboutissants de l’affaire’.
Interrogé à la fin de l’audience correctionnelle, Me Sy a balayé d’un revers de la main toutes ces allégations. ‘Rama Yade ne m’a jamais appelé pour parler de cette affaire’, précise l’avocat. Pour Me Birame Sassoum Sy, la relaxe des prévenus s’inscrit dans la logique du droit qui veut que quand les libertés individuelles sont violées, il revient à la justice de rétablir le droit. A l’en croire, ses clients ont été arrêtés sur la base de dénonciations de quelques anonymes ‘sans que ces derniers, délateurs, n’osent décliner leurs véritables identités’. Dès lors, dit-il, la justice, se doit de les rétablir dans leur droit après que ‘la clameur publique s’est apaisée’, note-t-il. Mieux, l’avocat fait remarquer que la ‘justice sénégalaise est indépendante, elle est responsable’.
Y. N. NDOYE
Source: Walfadjri