
‘’Ce n’est pas une réponse aux problèmes, ça ne règle absolument rien. Ce saucissonnement du ministère de l’Education en trois départements n’obéit à aucune logique par rapport à un management de qualité’’, a réagi Mme Dansokho sur les ondes de Radio Sénégal. Pour la syndicaliste, ‘’le gouvernement nage à contre-courant des conclusions des états généraux qui prônaient que tous les secteurs de l’éducation soient réunis dans un même département pour un problème de cohérence et de rationalité’’. Le ministère de l’Education a été éclaté en trois départements suite à un réaménagement intervenu lundi. Moustapha Sourang, précédemment ministre de l’Education, devient ministre de l’Enseignement secondaire, des Centres universitaires régionaux et des Universités.
Kalidou Diallo est nommé ministre de l’éducation chargé de l’Enseignement préscolaire, de l’Elémentaire et du Moyen, tandis que Moussa Sakho a été nommé ministre de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle.
Eclater le ministère ‘’c’est disperser les forces, mais cela ne règle absolument rien’’. ‘’Là où les enseignants devraient faire face à un seul ministre, aujourd’hui ils vont avoir trois interlocuteurs’’, a ajouté Marième Sakho Dansokho.
Interpellée sur la nomination d’un syndicaliste, le professeur Kalidou Diallo, au poste de ministre de l’éducation chargé de l’Enseignement préscolaire, de l’Elémentaire et du Moyen, ne rassure ‘’en rien’’ les enseignants.
‘’Nous avons vu des syndicalistes qui, arrivés à la tête des départements ministériels, aussitôt retournent leurs vestes’’, a-t-elle dit à ce propos avant d’ajouter : ‘’ce sont d’anciens syndicalistes qui proposent au gouvernement, au président de la République de couper les salaires des enseignants, de procéder à des suspensions, à des radiations’’.
‘’Cela ne nous rassure en rien. Ce que nous disons c’est que le gouvernement prenne ses responsabilités pour faire face aux problèmes du monde enseignant. Si c’est une tentative de division du corps enseignant, c’est peine perdue’’, a conclu la coordinatrice de l’intersyndicale enseignante.
L’intersyndicale des enseignants déroule un plan d’actions fait de débrayages et de grèves pour pousser le gouvernement à réévaluer ses propositions sur la question des indemnités de recherche documentaire (IRD).
Les enseignants n’ont pas accepté la proposition de l’Etat de leur accorder, pour 2008, une IRD de 75.000 francs CFA payable en deux tranches (6250 francs par mois) et d’augmenter la mise en accordant 8. 300 francs par mois en 2009.
Le 1-er juin dernier, le chef de l’Etat, Abdoulaye Wade, avait appelé l’intersyndicale à la ’’compréhension’’ avant de l’inviter ’’à la levée ou à la suspension’’ de son mot d’ordre de grève pour sauver ce qui reste de l’année scolaire. Cette proposition de trêve avait été rejetée.
Source: APS
Kalidou Diallo est nommé ministre de l’éducation chargé de l’Enseignement préscolaire, de l’Elémentaire et du Moyen, tandis que Moussa Sakho a été nommé ministre de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle.
Eclater le ministère ‘’c’est disperser les forces, mais cela ne règle absolument rien’’. ‘’Là où les enseignants devraient faire face à un seul ministre, aujourd’hui ils vont avoir trois interlocuteurs’’, a ajouté Marième Sakho Dansokho.
Interpellée sur la nomination d’un syndicaliste, le professeur Kalidou Diallo, au poste de ministre de l’éducation chargé de l’Enseignement préscolaire, de l’Elémentaire et du Moyen, ne rassure ‘’en rien’’ les enseignants.
‘’Nous avons vu des syndicalistes qui, arrivés à la tête des départements ministériels, aussitôt retournent leurs vestes’’, a-t-elle dit à ce propos avant d’ajouter : ‘’ce sont d’anciens syndicalistes qui proposent au gouvernement, au président de la République de couper les salaires des enseignants, de procéder à des suspensions, à des radiations’’.
‘’Cela ne nous rassure en rien. Ce que nous disons c’est que le gouvernement prenne ses responsabilités pour faire face aux problèmes du monde enseignant. Si c’est une tentative de division du corps enseignant, c’est peine perdue’’, a conclu la coordinatrice de l’intersyndicale enseignante.
L’intersyndicale des enseignants déroule un plan d’actions fait de débrayages et de grèves pour pousser le gouvernement à réévaluer ses propositions sur la question des indemnités de recherche documentaire (IRD).
Les enseignants n’ont pas accepté la proposition de l’Etat de leur accorder, pour 2008, une IRD de 75.000 francs CFA payable en deux tranches (6250 francs par mois) et d’augmenter la mise en accordant 8. 300 francs par mois en 2009.
Le 1-er juin dernier, le chef de l’Etat, Abdoulaye Wade, avait appelé l’intersyndicale à la ’’compréhension’’ avant de l’inviter ’’à la levée ou à la suspension’’ de son mot d’ordre de grève pour sauver ce qui reste de l’année scolaire. Cette proposition de trêve avait été rejetée.
Source: APS