
Sacré-Coeur Pyrotechnique. Nous sommes le 26 du mois lunaire, coïncidant avec la ‘Nuit du destin’ ou ‘Laylatoul Khadr’. Comme presque partout ailleurs, la mosquée ‘Aboubacrine Sadikh’ vit au rythme de cette nuit exceptionnelle pour les musulmans. Son minaret surplombe la zone. Les récitals du Coran sont, de loin perceptibles, grâce à une sonorisation de pointe installée dans la mosquée. Au seuil, des indigents, accompagnés de leurs enfants, tendent la sébile sous une pluie fine. A l’intérieur de la bâtisse, une cour spacieuse où sont harmonieusement plantés des arbres s’offre au regard du visiteur. Mais, ceci n’est que l’avant-goût du reste. Dans la grande salle de prière, la canicule du dehors cède le pas à un climat des plus agréables. Pas moins de six splits et treize brasseurs y assurent la climatisation. Et que dire de la bibliothèque transparente en aluminium où sont minutieusement rangées les Saints Livres ? Des étagères pour les sandales ? Des pendules accrochées aux mûrs qui scintillent au contact de la lumière, de la sonorisation ? Ici, le confort s’accorde aussi en genre. Un compartiment qui ne manque de rien est réservé aux fidèles femmes. Dans de pareils quartiers, les mosquées reflètent souvent le portefeuille de ceux qui y habitent. Et qui leur consacrent une partie de leur richesse. C’est le cas, par exemple, de la mosquée de Liberté IV dont les travaux sont au stade de finition. On y retrouve le même luxe, excepté le bâtiment qui attend encore une couche de peinture. Selon Omar Diallo, imam de ce lieu de culte, ‘depuis l’inauguration de la mosquée en 2006, une organisation interne a permis de mettre sur pied un bureau qui s’occupe de la collecte des fonds. Parallèlement, des habitants du coin comme Me Madické Niang apportent sans cesse leur contribution’, révèle Imam Diallo. A l’en croire, ‘l’argent collecté sert à payer les factures d’eau et d’électricité ainsi que la finition des travaux’.
Au palmarès du luxe, la mosquée du Point E tient bien sa place. Les rutilantes voitures qui ornent ses alentours aux heures de prières renseignent sur le porte-monnaie de ceux qui la fréquentent. Ce qui fait la singularité, ici, ce sont ses multiples couloirs qui donnent à la grande salle de prière aux spongieuses moquettes rouges, cernées, de part et d’autre, par des compartiments réservés aux femmes. Entièrement carrelé, le lieu offre une vue impeccable. Le bâtiment jaune connaît cependant une légère modification. La partie située en face de la Piscine Olympique a été transformée en magasins d’habillement prêt-à-porter, de couture et de cosmétique. ‘Une initiative qui permet de générer des ressources pour le fonctionnement de la mosquée’, selon un des muezzins croisés au hasard à l’intérieur du bâtiment. Autre lieu, même décor. A Mermoz, un imposant mûr de cent mètres environs enveloppe le lieu de culte. De l’intérieur, se dégage une odeur d’encens. Un écran numérique accroché à la chaire indique la température qu’il fait et l’heure. Le plan architectural du site prévoit une école franco-arabe de niveau préscolaire, moyenne section, et élémentaire. Et ce n’est pas tout, car les élèves peuvent se faire soigner sur place grâce à une infirmerie aménagée. Le dispositif sécuritaire n’est pas le dernier des soucis de ceux qui fréquentent ces lieux. Sur les mûrs, sont, en effet, accrochés des extincteurs pour parer à tout incendie.
Abdoulaye SIDY
Source Walfadjri
Au palmarès du luxe, la mosquée du Point E tient bien sa place. Les rutilantes voitures qui ornent ses alentours aux heures de prières renseignent sur le porte-monnaie de ceux qui la fréquentent. Ce qui fait la singularité, ici, ce sont ses multiples couloirs qui donnent à la grande salle de prière aux spongieuses moquettes rouges, cernées, de part et d’autre, par des compartiments réservés aux femmes. Entièrement carrelé, le lieu offre une vue impeccable. Le bâtiment jaune connaît cependant une légère modification. La partie située en face de la Piscine Olympique a été transformée en magasins d’habillement prêt-à-porter, de couture et de cosmétique. ‘Une initiative qui permet de générer des ressources pour le fonctionnement de la mosquée’, selon un des muezzins croisés au hasard à l’intérieur du bâtiment. Autre lieu, même décor. A Mermoz, un imposant mûr de cent mètres environs enveloppe le lieu de culte. De l’intérieur, se dégage une odeur d’encens. Un écran numérique accroché à la chaire indique la température qu’il fait et l’heure. Le plan architectural du site prévoit une école franco-arabe de niveau préscolaire, moyenne section, et élémentaire. Et ce n’est pas tout, car les élèves peuvent se faire soigner sur place grâce à une infirmerie aménagée. Le dispositif sécuritaire n’est pas le dernier des soucis de ceux qui fréquentent ces lieux. Sur les mûrs, sont, en effet, accrochés des extincteurs pour parer à tout incendie.
Abdoulaye SIDY
Source Walfadjri