
Human rights watch a, dans son rapport, rassemblé «des preuves formelles, y compris des témoignages de sources confidentielles militaires et de membres d'équipes médicales, attestant que les militaires ont entrepris de cacher de manière systématique les preuves de leurs crimes et de minimiser le nombre réel de victimes ayant trouvé la mort le 28 septembre». En effet, le document indique qu'«immédiatement après le massacre, les membres de la Garde présidentielle ont fermé les portes du stade, pris le contrôle des morgues de la ville et enlevé les corps pour aller les enterrer dans des lieux connus ou non». Hrw de citer «une source (qui) a vu 65 corps entreposés dans un camp militaire être emmenés au milieu de la nuit pour être, selon toute vraisemblance, enterrés dans une fosse commune. Une autre source a dit avoir vu les troupes de la Garde présidentielle emmener des corps depuis la morgue d'un hôpital, tôt le matin du 29 septembre, pour aller les
enterrer dans deux fosses communes». Ce qui fait que parmi les familles de plus de 50 personnes décédées, plus de la moitié ont déclaré qu'elles «n'ont pas réussi à retrouver le corps de leur proche».
En plus de cela, le document, recoupant des témoignages de victimes, explique comment les forces de sécurité sont entrées et ont ouvert le feu sur les dizaines de milliers de partisans de l'opposition, en «balayant le terrain central de coups de feu» et en laissant «derrière eux des corps blessés ou sans vie». D'autres témoins ont également décrit «comment des soldats ont abattu des manifestants paniqués qui tentaient de fuir le stade en escaladant les murs d'enceinte, ont tiré à bout portant sur des manifestants qui essayaient de se cacher dans des galeries, des toilettes ou sous des sièges, et ont massacré d'autres personnes après leur avoir assuré qu'elles pourraient sortir en toute sécurité».
Bachir Fofana
Source Le Populaire
enterrer dans deux fosses communes». Ce qui fait que parmi les familles de plus de 50 personnes décédées, plus de la moitié ont déclaré qu'elles «n'ont pas réussi à retrouver le corps de leur proche».
En plus de cela, le document, recoupant des témoignages de victimes, explique comment les forces de sécurité sont entrées et ont ouvert le feu sur les dizaines de milliers de partisans de l'opposition, en «balayant le terrain central de coups de feu» et en laissant «derrière eux des corps blessés ou sans vie». D'autres témoins ont également décrit «comment des soldats ont abattu des manifestants paniqués qui tentaient de fuir le stade en escaladant les murs d'enceinte, ont tiré à bout portant sur des manifestants qui essayaient de se cacher dans des galeries, des toilettes ou sous des sièges, et ont massacré d'autres personnes après leur avoir assuré qu'elles pourraient sortir en toute sécurité».
Bachir Fofana
Source Le Populaire