Ce jeudi matin, le marché de Tilène, situé au cœur du populeux quartier de la Médina grouille de monde. Il y règne une ambiance des grands jours. Une certaine frénésie se fait sentir. Les différents étalages bien achalandés de l’intérieur comme de l’extérieur sont pris d’assaut par les clients qui veulent faire le plein de provisions en vue du démarrage du mois béni de Ramadan. Les commerçants qui sont certains de réaliser de bonnes affaires durant cette période n’ont pas lésiné sur les moyens pour approvisionner leurs boutiques. Parmi les produits les plus prisés, il y a les fameuses dattes, le sucre et les fruits. Amadou Bâ un commerçant guinéen établi au marché de Tilène, en face de l’avenue Blaise Diagne, nous apprend qu’il s’est approvisionné en grande quantité de marchandises pour satisfaire sa clientèle.
‘Nous avons cherché une grande quantité pour assurer les besoins de la population en cette période de Ramadan, surtout que la consommation de ces fruits est vivement conseillée par les médecins en ce mois où les gens restent toute une journée sans manger’, dit-il. Mais ce commerçant déplore la hausse du prix de ces fruits, cette année. Une hausse qui risque de désarçonner une bonne partie de sa clientèle. En effet, la hausse des prix des denrées alimentaires est constatée partout dans les marchés de Dakar. Les commerçants eux-mêmes ainsi que les consommateurs n’y échappent pas. Mais ce sont ces derniers qui se plaignent le plus. C’est l’avis de la dame Ramatou Bicamy, résidente au quartier Hlm que nous avons rencontrée lourdement chargée de sachets remplis de condiments. ‘Tout le monde doit dire haut et fort que les prix de toutes les denrées de première nécessité ont doublé voire triplé’, fulmine t-elle. Pour donner plus de crédit à ce qu’elle avance, notre interlocutrice cite, dans le détail, les prix des légumes qui ont flambé ces derniers temps. ‘Le kilo de carotte qui était de 200 à 250 francs s’achète, aujourd’hui, à 550 francs ; le poivron qui tournait autour de 250 francs a atteint 1 200francs, aujourd’hui’, énumère-t-elle. Elle avoue qu’elle va acquitter une dépense quotidienne de 10 mille francs durant le mois béni de Ramadan. Même avec cette somme, elle pense qu’avec les différentes hausses, elle ne pourra pas s’en sortir. Une autre dame, sous le couvert de l’anonymat, projette, elle, de ‘renoncer au pain pour le Ramadan de cette année’. Pour cause, dit-elle, ‘je ne peux assurer cette charge financière pour toute ma famille’.
Modou Dia, un vieux d’un âge assez avancé et habitant la Médina déplore, lui aussi, cette situation. Il s’étonne que les dattes tant prisées durant le Ramadan par les jeûneurs connaissent une augmentation fulgurante. Le kilogramme de dattes qui était vendu à 800 francs l’année dernière coûte cette année 1000 francs sur le marché. La même tendance haussière est notée sur les sachets. Ceux qui coûtaient 2 mille 800 francs à la même période, l’année dernière, sont cédés à 3 mille francs. C’est dire donc que la baisse annoncée des prix des denrées alimentaires par l’Etat tarde à se faire ressentir dans le panier de la ménagère.
Ibrahima DIABY (Stagiaire)
Source: Walfadjri
‘Nous avons cherché une grande quantité pour assurer les besoins de la population en cette période de Ramadan, surtout que la consommation de ces fruits est vivement conseillée par les médecins en ce mois où les gens restent toute une journée sans manger’, dit-il. Mais ce commerçant déplore la hausse du prix de ces fruits, cette année. Une hausse qui risque de désarçonner une bonne partie de sa clientèle. En effet, la hausse des prix des denrées alimentaires est constatée partout dans les marchés de Dakar. Les commerçants eux-mêmes ainsi que les consommateurs n’y échappent pas. Mais ce sont ces derniers qui se plaignent le plus. C’est l’avis de la dame Ramatou Bicamy, résidente au quartier Hlm que nous avons rencontrée lourdement chargée de sachets remplis de condiments. ‘Tout le monde doit dire haut et fort que les prix de toutes les denrées de première nécessité ont doublé voire triplé’, fulmine t-elle. Pour donner plus de crédit à ce qu’elle avance, notre interlocutrice cite, dans le détail, les prix des légumes qui ont flambé ces derniers temps. ‘Le kilo de carotte qui était de 200 à 250 francs s’achète, aujourd’hui, à 550 francs ; le poivron qui tournait autour de 250 francs a atteint 1 200francs, aujourd’hui’, énumère-t-elle. Elle avoue qu’elle va acquitter une dépense quotidienne de 10 mille francs durant le mois béni de Ramadan. Même avec cette somme, elle pense qu’avec les différentes hausses, elle ne pourra pas s’en sortir. Une autre dame, sous le couvert de l’anonymat, projette, elle, de ‘renoncer au pain pour le Ramadan de cette année’. Pour cause, dit-elle, ‘je ne peux assurer cette charge financière pour toute ma famille’.
Modou Dia, un vieux d’un âge assez avancé et habitant la Médina déplore, lui aussi, cette situation. Il s’étonne que les dattes tant prisées durant le Ramadan par les jeûneurs connaissent une augmentation fulgurante. Le kilogramme de dattes qui était vendu à 800 francs l’année dernière coûte cette année 1000 francs sur le marché. La même tendance haussière est notée sur les sachets. Ceux qui coûtaient 2 mille 800 francs à la même période, l’année dernière, sont cédés à 3 mille francs. C’est dire donc que la baisse annoncée des prix des denrées alimentaires par l’Etat tarde à se faire ressentir dans le panier de la ménagère.
Ibrahima DIABY (Stagiaire)
Source: Walfadjri