
Le directeur général de Petrosen (société pétrolière du Sénégal) espère voir, un jour, le Sénégal dans la liste restreinte des pays producteurs de pétrole. Serigne Mboup qui présentait hier sa structure au ministre de l'Energie, fonde son optimisme sur un certain nombre d'indices lui permettant d'y croire. ‘Les actions entreprises pour la prospection et l'exploration du bassin sédimentaire révèlent des indices probants qui nous permettent de penser que le Sénégal est à la porte du club bien fermé des pays producteurs de pétrole’, a-t-il souligné.
Dans la même foulée, M. Mboup a révélé l'existence d'un gisement de pétrole lourd mis en évidence dans la partie offshore. Selon lui, les réserves sont estimées à environ à 1 milliard de barils. Et il compte sur la coopération internationale pour se permettre de penser que l'exploitation de ce gisement sera dans quelque temps une réalité. ‘Pour ce qui est réellement de la productivité, les forages attendus dans la partie offshore feront l'objet d'investissements énormes et les sociétés se sont déjà engagées pour ça. Ces forages sont attendus vers la fin de l'année 2008. Si nos espoirs se confirment, vers 2009, nous serons dans les dispositions de pouvoir faire des annonces heureuses pour notre pays’, a indiqué le patron de Petrosen.
Serigne Mboup a aussi annoncé d'autres projets. Comme celui de la construction d'un terminal de stockage de produits pétroliers qui vise à faire jouer au Sénégal un rôle prépondérant dans l'approvisionnement des pays voisins enclavés. Il a aussi évoqué le projet d'implantation de stations-service et la construction d'un nouveau siège.
Pour sa part, le ministre de l'Energie, Samuel Sarr, a noté, pour s'en féliciter, les quantités remarquables d'hydrocarbures déjà produites au Sénégal, depuis le début des opérations d'exploration. Il citera ainsi les 279 millions 290 mille 673 mètres cubes de gaz naturel, qui ont été utilisés pour la production d'électricité, des 62 mille 642 barils de pétrole et de 32 mille 692 barils de condensat (pétrole lourd).
D'après Samuel Sarr, la facture énergétique représente aujourd'hui plus de 40 % du revenu des exportations du pays. Avec la flambée des prix des produits pétroliers, la facture pétrolière est passée de 184 milliards de francs Cfa en l'an 2000 à 327 milliards de francs Cfa en 2005, soit une hausse de plus de 78 %, alors que les importations en volume n'ont augmenté que de 24 %, selon le ministre de l'Energie. Dans ce contexte, Samuel Sarr a misé sur l'intensification de la recherche pétrolière et l'exploitation immédiate des ressources fossiles existantes qui, selon lui, sont devenues, à côté de la promotion de l'utilisation des énergies nouvelles et renouvelables, une option majeure du gouvernement.
Nd. M. GAYE
Source: Walfadji
Dans la même foulée, M. Mboup a révélé l'existence d'un gisement de pétrole lourd mis en évidence dans la partie offshore. Selon lui, les réserves sont estimées à environ à 1 milliard de barils. Et il compte sur la coopération internationale pour se permettre de penser que l'exploitation de ce gisement sera dans quelque temps une réalité. ‘Pour ce qui est réellement de la productivité, les forages attendus dans la partie offshore feront l'objet d'investissements énormes et les sociétés se sont déjà engagées pour ça. Ces forages sont attendus vers la fin de l'année 2008. Si nos espoirs se confirment, vers 2009, nous serons dans les dispositions de pouvoir faire des annonces heureuses pour notre pays’, a indiqué le patron de Petrosen.
Serigne Mboup a aussi annoncé d'autres projets. Comme celui de la construction d'un terminal de stockage de produits pétroliers qui vise à faire jouer au Sénégal un rôle prépondérant dans l'approvisionnement des pays voisins enclavés. Il a aussi évoqué le projet d'implantation de stations-service et la construction d'un nouveau siège.
Pour sa part, le ministre de l'Energie, Samuel Sarr, a noté, pour s'en féliciter, les quantités remarquables d'hydrocarbures déjà produites au Sénégal, depuis le début des opérations d'exploration. Il citera ainsi les 279 millions 290 mille 673 mètres cubes de gaz naturel, qui ont été utilisés pour la production d'électricité, des 62 mille 642 barils de pétrole et de 32 mille 692 barils de condensat (pétrole lourd).
D'après Samuel Sarr, la facture énergétique représente aujourd'hui plus de 40 % du revenu des exportations du pays. Avec la flambée des prix des produits pétroliers, la facture pétrolière est passée de 184 milliards de francs Cfa en l'an 2000 à 327 milliards de francs Cfa en 2005, soit une hausse de plus de 78 %, alors que les importations en volume n'ont augmenté que de 24 %, selon le ministre de l'Energie. Dans ce contexte, Samuel Sarr a misé sur l'intensification de la recherche pétrolière et l'exploitation immédiate des ressources fossiles existantes qui, selon lui, sont devenues, à côté de la promotion de l'utilisation des énergies nouvelles et renouvelables, une option majeure du gouvernement.
Nd. M. GAYE
Source: Walfadji