
Des élections anticipées sont totalement imaginables. Parce qu’on ne peut pas comprendre la précipitation avec laquelle un certain nombre de mesures et de décisions sont prises comme s’il n’y avait pas encore deux ans et demi d’ici les élections de 2012, l’échéance normale. Si toutes ces mesures sont prises, nous ne pouvons pas exclure la possibilité d’élections anticipées. Et nous nous y préparons’, a déclaré le secrétaire général du Parti socialiste, en marge du dîner-débat organisé, vendredi dernier, par les cadres de son parti (Voir en page 4). Et d’ajouter que, ‘s’il le fait (Abdoulaye Wade, Ndlr), c’est qu’il n’est plus sûr de passer tranquillement son mandat jusqu’à la fin. Ce qui est sûr c’est qu’il n’aura pas les résultats qu’il espère à la fin de son mandat sinon, il n’aurait pas réagi comme cela. Son bilan va être absolument négatif. Physiquement, cela va être très difficile pour lui de supporter. Et il se dit qu’avec le temps, l’opposition va finir par trouver la bonne formule. Donc pour lui, la meilleure formule, c’est de surprendre l’opposition. C’est pourquoi, il ne faut pas exclure qu’il y ait des élections anticipées en 2010 ou en 2011. Mais, je crois que rien ne le sauvera ? Car, les Sénégalais en ont assez de lui et ce ne sont pas les formules qui le sauveront’.
Parlant de la candidature unique de l’opposition, Ousmane Tanor Dieng déclare que la réflexion se poursuit au sein de Benno et que le débat sera définitivement tranché au courant de mois de novembre au cours d’un séminaire. Interrogé sur l’affaire Segura, le secrétaire général du Ps est resté fidèle à la ligne dégagée par son parti, à savoir que l’Assemblée nationale et la Justice doivent impérativement s’auto-saisir pour tirer toutes les conséquences de droit qui seyent. ‘Maintenant que les responsabilités sont situées, il faut en tirer les conséquences au niveau du Parlement d’abord- malheureusement, nous avons un Parlement godillot - et au niveau de la justice pour interpeller le président et le juger pour haute trahison. C’est cela qui doit être retenu’, a-t-il soutenu. Au Fmi, le patron des socialistes demande d’appliquer la convention des Nations unies prévue pour ce cas. Car, il est exclu pour l’opposition de laisser passer ce scandale par pertes et profits. C’est pourquoi, elle compte marcher le 06 novembre prochain pour dénoncer cette rocambolesque histoire de tentative de corruption d’un ancien représentant du Fmi à Dakar.
Mamadou SARR
Source Walfadjri
Parlant de la candidature unique de l’opposition, Ousmane Tanor Dieng déclare que la réflexion se poursuit au sein de Benno et que le débat sera définitivement tranché au courant de mois de novembre au cours d’un séminaire. Interrogé sur l’affaire Segura, le secrétaire général du Ps est resté fidèle à la ligne dégagée par son parti, à savoir que l’Assemblée nationale et la Justice doivent impérativement s’auto-saisir pour tirer toutes les conséquences de droit qui seyent. ‘Maintenant que les responsabilités sont situées, il faut en tirer les conséquences au niveau du Parlement d’abord- malheureusement, nous avons un Parlement godillot - et au niveau de la justice pour interpeller le président et le juger pour haute trahison. C’est cela qui doit être retenu’, a-t-il soutenu. Au Fmi, le patron des socialistes demande d’appliquer la convention des Nations unies prévue pour ce cas. Car, il est exclu pour l’opposition de laisser passer ce scandale par pertes et profits. C’est pourquoi, elle compte marcher le 06 novembre prochain pour dénoncer cette rocambolesque histoire de tentative de corruption d’un ancien représentant du Fmi à Dakar.
Mamadou SARR
Source Walfadjri