
« Mon ambition est de tripler tout ce que nous avons réalisé depuis le début de l’alternance et ce, d’ici les cinq ans qui me restent à gouverner ». Les propos sont de Me Wade. Il les tenait à Kounoune. C’était le 22 janvier 2008, à l’occasion de la cérémonie d’inauguration d’une centrale électrique. Ils attestent que le président Wade était disposé à remettre le témoin à la fin de son présent mandat, qui s’achèvera en 2012.
Sa décision de vouloir rempiler à la tête du pays est donc récente. Il l’a prise au regard des trous béants, laissés par son régime. Il veut un troisième mandat pour tenter de les boucher. Ils se résument, principalement, à des malversations financières, qui portent sa signature et celle de son fils.
Celui-ci était connu pour les commissions qu’il exigeait du temps où il siégeait au palais, comme conseiller de son père. Devenu président de l’Anoci, il procédera à des surfacturations, qu’il lui sera très difficile de justifier. Maintenant, super ministre d’État, Karim s’adonne de plus bel au pillage des maigres ressources financières du Sénégal. Son père le sait plus que quiconque. C’est d’ailleurs pour lui permettre d’avoir le temps nécessaire pour faire disparaître les traces de ses crimes économiques que Wade veut briguer les suffrages des Sénégalais.
S’il était réélu, il est sûr qu’il n’aura plus de difficultés à réaliser son très grand projet (Tgp) : se faire succéder par son fils. Il suffira juste de le nommer à la tête de la deuxième institution du pays, le Sénat. Puis, le temps et ses combines feront le reste. Mais, « il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir abattu. Car, ce sont les Sénégalais qui élisent et sanctionnent. Or, tout porte à croire que le capital de sympathie pour Wade se rétrécit telle une peau de chagrin. Ses agissements, les turpitudes de son fils et l’extravagance de leurs proches sont passés par là.
La Redaction
Sa décision de vouloir rempiler à la tête du pays est donc récente. Il l’a prise au regard des trous béants, laissés par son régime. Il veut un troisième mandat pour tenter de les boucher. Ils se résument, principalement, à des malversations financières, qui portent sa signature et celle de son fils.
Celui-ci était connu pour les commissions qu’il exigeait du temps où il siégeait au palais, comme conseiller de son père. Devenu président de l’Anoci, il procédera à des surfacturations, qu’il lui sera très difficile de justifier. Maintenant, super ministre d’État, Karim s’adonne de plus bel au pillage des maigres ressources financières du Sénégal. Son père le sait plus que quiconque. C’est d’ailleurs pour lui permettre d’avoir le temps nécessaire pour faire disparaître les traces de ses crimes économiques que Wade veut briguer les suffrages des Sénégalais.
S’il était réélu, il est sûr qu’il n’aura plus de difficultés à réaliser son très grand projet (Tgp) : se faire succéder par son fils. Il suffira juste de le nommer à la tête de la deuxième institution du pays, le Sénat. Puis, le temps et ses combines feront le reste. Mais, « il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir abattu. Car, ce sont les Sénégalais qui élisent et sanctionnent. Or, tout porte à croire que le capital de sympathie pour Wade se rétrécit telle une peau de chagrin. Ses agissements, les turpitudes de son fils et l’extravagance de leurs proches sont passés par là.
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