
Ceux qui pensaient que la coalition Benno siggil Senegaal (Bss) ne pouvait pas aller dans l’unité à l’assaut du pouvoir libéral en 2012 risquent de déchanter. Car, de sources sûres et certaines, les chefs de partis de ce front ont convenu de faire du Secrétaire général de l’Alliance des forces de progrès, Moustapha Niasse, leur candidat à l’élection présidentielle de 2012. Il avait juré qu’il ne sera pas candidat à l’élection présidentielle au-delà de quatre-vingt ans. Il a réaffirmé cette décision. Ainsi, s’il est élu en 2012, il ne fera qu’un seul mandat à la tête de l’État pour restaurer les institutions, approfondir la démocratie et relancer l’économie. En somme, appliquer les conclusions des « assises nationales », dont il est co-signataire et dont il a été le principal bailleur. M. Niasse a réussi à faire l’unanimité autour de sa personne au regard de son parcours d’homme d’Etat.
Il est dans les affaires depuis les années 70. Il y a occupé toutes les fonctions, sauf celle de président. Car il fut le premier Premier ministre du deuxième président de l’État du Sénégal, Abdou Diouf, dont il sera, ironie du sort le tombeur : c’est son soutien au candidat Abdoulaye Wade au deuxième tour de l’élection présidentielle de l’an 2000, qui vaut à celui-ci le fauteuil qu’il occupe depuis. Un carnet d’adresses, M. Niasse en a aussi, pour avoir été l’un des plus distingués chefs de la diplomatie sénégalaise sous Abdou Diouf. Il est fréquemment consulté par les Nations unies pour des missions de médiation dans le continent africain. Il s’est tissé des amitiés dans les pays arabes, en Europe comme aux Etats-Unis d’Amérique, à partir desquels il avait annoncé sa rupture avec le régime de Diouf et lancé son fameux « appel », après que feu le Cardinal Hyacinthe Thiandoum lui avait demandé de prendre ses « responsabilités ».
C’est dire que l’homme est à l’aise dans toutes les confréries et espaces religieux du pays. Niasse a également les moyens pour avoir longtemps servi l’État et par ses entrées dans les pays du Golf. C’est un homme d’affaires qui a même des actions dans le secteur du pétrole. Abdoulaye Wade, dont il fut également le premier Premier ministre peut donc trembler. S’il est élu en 2012, M. Niasse aura 78 ans à la fin de son mandat, soit à peu près l’âge auquel Me Wade est arrivé au pouvoir. En 2017, le secrétaire général du Parti socialiste, Ousmane Tanor Dieng, âgé aujourd’hui de 61 ans, aura 68 ans. Il a donc le temps, contrairement à M. Niasse qui va vers sa dernière campagne électorale. Les sages et bonnes volontés qui ont réussi à faire de Niasse le candidat de Bss ont d’ailleurs joué sur cette fibre. Les différentes parties prenantes de cette coalition ont désormais un unique slogan et un unique objectif : « faire partir Wade et sa famille ». Les sages s’appuieront sur ce slogan et sur la promesse de M. Niasse de ne faire qu’un mandat, pour intégrer Macky Sall dans le schéma. C’est dire que les choses sérieuses ont commencé pour le régime libéral.
La Redaction
Il est dans les affaires depuis les années 70. Il y a occupé toutes les fonctions, sauf celle de président. Car il fut le premier Premier ministre du deuxième président de l’État du Sénégal, Abdou Diouf, dont il sera, ironie du sort le tombeur : c’est son soutien au candidat Abdoulaye Wade au deuxième tour de l’élection présidentielle de l’an 2000, qui vaut à celui-ci le fauteuil qu’il occupe depuis. Un carnet d’adresses, M. Niasse en a aussi, pour avoir été l’un des plus distingués chefs de la diplomatie sénégalaise sous Abdou Diouf. Il est fréquemment consulté par les Nations unies pour des missions de médiation dans le continent africain. Il s’est tissé des amitiés dans les pays arabes, en Europe comme aux Etats-Unis d’Amérique, à partir desquels il avait annoncé sa rupture avec le régime de Diouf et lancé son fameux « appel », après que feu le Cardinal Hyacinthe Thiandoum lui avait demandé de prendre ses « responsabilités ».
C’est dire que l’homme est à l’aise dans toutes les confréries et espaces religieux du pays. Niasse a également les moyens pour avoir longtemps servi l’État et par ses entrées dans les pays du Golf. C’est un homme d’affaires qui a même des actions dans le secteur du pétrole. Abdoulaye Wade, dont il fut également le premier Premier ministre peut donc trembler. S’il est élu en 2012, M. Niasse aura 78 ans à la fin de son mandat, soit à peu près l’âge auquel Me Wade est arrivé au pouvoir. En 2017, le secrétaire général du Parti socialiste, Ousmane Tanor Dieng, âgé aujourd’hui de 61 ans, aura 68 ans. Il a donc le temps, contrairement à M. Niasse qui va vers sa dernière campagne électorale. Les sages et bonnes volontés qui ont réussi à faire de Niasse le candidat de Bss ont d’ailleurs joué sur cette fibre. Les différentes parties prenantes de cette coalition ont désormais un unique slogan et un unique objectif : « faire partir Wade et sa famille ». Les sages s’appuieront sur ce slogan et sur la promesse de M. Niasse de ne faire qu’un mandat, pour intégrer Macky Sall dans le schéma. C’est dire que les choses sérieuses ont commencé pour le régime libéral.
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