
Du scrutin des élections locales, Abdoulaye wade a tiré une leçon : son fils Karim est immature, pour lui succéder en 2012. Il lui donnera une nouvelle chance, s’il est réélu à l’occasion du prochain scrutin présidentiel. Comment ferrer cette élection capitale face à un fils qui n’accroche pas et des «lieutenants », pour l’essentiel défaits à l’issue du scrutin du 22 mars dernier ? Me Wade s’est souvenu de son ancien Premier ministre et numéro 2 du Pds, Idrissa Seck. Il a battu campagne contre lui en 2007. En dépit d’un séjour carcéral et l’aveu d’avoir « utilisé » les fonds politiques, à lui confiés par le président de la République, M. Seck avait réussi à se classer deuxième, bien loin devant les candidats de l’opposition classique. Me Wade a déduit que le score de plus de 14 pour cent, réalisé à l’occasion par son ancien Premier ministre, pourrait bien lui revenir. Cumulé aux résultats qu’il
engrangera, il a de fortes chances de briguer un troisième mandat à la tête du Sénégal. Pour amoindrir les risques d’échec, il travaille à supprimer le deuxième tour de l’élection présidentielle.
Me Wade tient encore à Idrissa Seck, parce que ce dernier pourrait lui couvrir les arrières, en polémiquant avec l’opposition. Idy est à l’aise quand il s’agit de discourir. C’est un redoutable polémiste. Il s’y ajoute qu’il sait accrocher les plus simples d’esprit, par une maîtrise de la langue wolof et la psalmodie de sourates. Me Wade tient également à M. Seck, parce que détenant une arme contre lui : les fonds politiques. Idy ambitionne, aussi, de diriger plus le Parti démocratique que sa formation politique, Rewmi. Il se disait actionnaire « majoritaire » de la formation libérale. Wade tient à Idy, parce qu’étant le plus indiqué à protéger Karim, si à lui il arrivait malheur. Idy à ses côtés, Me Wade pourra diviser pour mieux régner. Et puis, qui pourra lui reprocher quelque chose dans son entourage. N’a-t-il pas appelé à ses côtés des adversaires du temps où il galérait, comme Djibo Kâ et Abdourahim Agne ? N’a-t-il pas pardonné et réhabilité Ousmane Ngom qu’il a fait et qui disait qu’il était démocrate dans le discours et dictateur dans les faits ? N’avait-il pas nommé à la tête de la deuxième institution du pays d’alors, le Conseil économique et social, Me Mbaye Jacques Diop ? Celui-là même qui tira à l’arme sur son cortège. Il sait également, que ses proches collaborateurs n’ont pas la turpitude de Idy. À leur différence, lui a une base d’envergure nationale. Il est le plus indiqué pour être le « fou » qu’il va lancer contre son autre second, devenu opposant : Macky Sall. C’est au nom de ces constats que Wade a tenu ramener Idy près de lui.
La Redaction
engrangera, il a de fortes chances de briguer un troisième mandat à la tête du Sénégal. Pour amoindrir les risques d’échec, il travaille à supprimer le deuxième tour de l’élection présidentielle.
Me Wade tient encore à Idrissa Seck, parce que ce dernier pourrait lui couvrir les arrières, en polémiquant avec l’opposition. Idy est à l’aise quand il s’agit de discourir. C’est un redoutable polémiste. Il s’y ajoute qu’il sait accrocher les plus simples d’esprit, par une maîtrise de la langue wolof et la psalmodie de sourates. Me Wade tient également à M. Seck, parce que détenant une arme contre lui : les fonds politiques. Idy ambitionne, aussi, de diriger plus le Parti démocratique que sa formation politique, Rewmi. Il se disait actionnaire « majoritaire » de la formation libérale. Wade tient à Idy, parce qu’étant le plus indiqué à protéger Karim, si à lui il arrivait malheur. Idy à ses côtés, Me Wade pourra diviser pour mieux régner. Et puis, qui pourra lui reprocher quelque chose dans son entourage. N’a-t-il pas appelé à ses côtés des adversaires du temps où il galérait, comme Djibo Kâ et Abdourahim Agne ? N’a-t-il pas pardonné et réhabilité Ousmane Ngom qu’il a fait et qui disait qu’il était démocrate dans le discours et dictateur dans les faits ? N’avait-il pas nommé à la tête de la deuxième institution du pays d’alors, le Conseil économique et social, Me Mbaye Jacques Diop ? Celui-là même qui tira à l’arme sur son cortège. Il sait également, que ses proches collaborateurs n’ont pas la turpitude de Idy. À leur différence, lui a une base d’envergure nationale. Il est le plus indiqué pour être le « fou » qu’il va lancer contre son autre second, devenu opposant : Macky Sall. C’est au nom de ces constats que Wade a tenu ramener Idy près de lui.
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