
Car, s’il est libre de prendre fait et cause pour son « allié » Wade, qu’il avait renié, il y a quelques jours, la République du Sénégal reste et sera toujours au-dessus de lui. Pourtant, quelques semaines avant il avait émis, publiquement, son souhait de voir Wade être un « président à vie » ! Mais là n’est pas l’inquiétude, qui réside bien dans ses propos suivants : « Je voudrais que vous vous méfiez de moi, en épargnant Abdoulaye Wade, sinon je me lèverais pour dire que les élections ne se tiendront plus jamais dans ce pays ». Mais au juste, sur quoi se fonde Kara pour tenir de tels propos, pour la défense de Wade, que bien des taalibés mourides perçoivent comme un franc-maçon qui se couvre du manteau de leur confrérie, dans l’unique optique de se maintenir au pouvoir?
Des propos dangereux, parce qu’un seul homme entouré de ses nervis prétend pouvoir empêcher la tenue d’élections. Kara délire. Au regard des enseignements du fondateur du mouridisme, dont il est le petit-fils. Celui-ci, le vénéré Cheikh Ahmadou Bamba, a encouragé la paix la fraternité le pardon, le respect de l’autre et l’application de ses enseignements, dont Modou Kara est entrain de s’écarter, visiblement de jour en jour, en versant dans les mondanités et en faisant des prédictions, auxquelles lui-même ne croit pas.
Kara pense être imbu de pouvoirs « divins » qui peuvent lui permettre de prendre le Sénégal et ses institutions en otage. Revigoré, certainement, par l’impunité de l’attaque de ses nervis contre le groupe Wal Fadjri, il croit pouvoir compter sur les mêmes et l’onction de Wade, pour empêcher la « tenue d’élections ». Pourtant, à l’occasion, il s’était rétracté en demandant « pardon » aux Sénégalais et à Sidy Lamine Niasse. Kara, oublie que les Sénégalais se souviennent qu’il avait prévu, en 2000, la victoire du candidat Diouf. Mais, celui-ci sera défait à cette élection présidentielle. Wade, qu’il fustigeait à l’époque, devait faire attention, parce que Kara est de ce qui avaient assisté à la « veillée funèbre » du régime socialiste. Pour l’heure, c’est la Dic qui devait l’entendre, pour le présenter au procureur, avec les charges de délit d’offense à la Nation au moins. Dire qu’il est adulé comme marabout par des milliers de jeunes fanatiques ! C’est le civisme et la laïcité qui pâtiront du soutien financier, en millions, que lui apporte régulièrement le président Wade.
La Redaction
Des propos dangereux, parce qu’un seul homme entouré de ses nervis prétend pouvoir empêcher la tenue d’élections. Kara délire. Au regard des enseignements du fondateur du mouridisme, dont il est le petit-fils. Celui-ci, le vénéré Cheikh Ahmadou Bamba, a encouragé la paix la fraternité le pardon, le respect de l’autre et l’application de ses enseignements, dont Modou Kara est entrain de s’écarter, visiblement de jour en jour, en versant dans les mondanités et en faisant des prédictions, auxquelles lui-même ne croit pas.
Kara pense être imbu de pouvoirs « divins » qui peuvent lui permettre de prendre le Sénégal et ses institutions en otage. Revigoré, certainement, par l’impunité de l’attaque de ses nervis contre le groupe Wal Fadjri, il croit pouvoir compter sur les mêmes et l’onction de Wade, pour empêcher la « tenue d’élections ». Pourtant, à l’occasion, il s’était rétracté en demandant « pardon » aux Sénégalais et à Sidy Lamine Niasse. Kara, oublie que les Sénégalais se souviennent qu’il avait prévu, en 2000, la victoire du candidat Diouf. Mais, celui-ci sera défait à cette élection présidentielle. Wade, qu’il fustigeait à l’époque, devait faire attention, parce que Kara est de ce qui avaient assisté à la « veillée funèbre » du régime socialiste. Pour l’heure, c’est la Dic qui devait l’entendre, pour le présenter au procureur, avec les charges de délit d’offense à la Nation au moins. Dire qu’il est adulé comme marabout par des milliers de jeunes fanatiques ! C’est le civisme et la laïcité qui pâtiront du soutien financier, en millions, que lui apporte régulièrement le président Wade.
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