
’’Il vous est interdit désormais d’instruire des dépenses sans avoir le feu vert du ministre du Budget. Désormais, nous allons gouverner dans le respect strict du budget’’, a dit le chef de l’Etat à l’ouverture officielle de la huitième session du Conseil présidentiel de l’investissement (CPI). ’’En conseil des ministres, j’ai dit aux ministres qu’il leur est interdit de dépenser le moindre argent sans avoir le feu vert du ministre du ministre du Budget’’, a-t-il ajouté dans une allocution prononcée devant plusieurs membres du gouvernement, des représentants du secteur privé national et étranger.
Evoquant les ’’dépenses extrabudgétaires’’ effectuées cette année par des services de l’Etat, il a expliqué : ’’en cours de route (de l’exécution du budget 2008), nous avons fait face à des situations exceptionnelles provenant de circonstances étrangères comme les hausses de prix’’.
’’Nous avons coupé dans le budget parce que nous n’avons pas de solutions. C’est une situation exceptionnelle dans l’évolution de notre pays. On ne s’est jamais retrouvés dans cette situation-là.’’, a-t-il cependant précisé.
’’Je n’étais pas au courant. Je ne savais pas qu’il y avait des dettes hors budget. Je ne pouvais pas imaginer qu’il était possible de faire des dettes hors budget’’, a poursuivi le chef de l’Etat.
Il y a quelques mois, l’ancien ministre du Budget Ibrahima Sar avait été limogé, à cause de ’’dépassements budgétaires’’ effectués par plusieurs départements ministériels.
Selon le président Wade, ces dépenses hors budget sont le fait du gouvernement, mais aussi d’organismes périphériques de l’Etat, c’est-à-dire le secteur parapublic.
’’Une bonne partie, près du tiers’’ des dépenses hors budget a été utilisée par des services périphériques du gouvernement. ’’On nous avait toujours conseillé de leur donner l’autonomie financière. On l’a fait… Ces organismes contractent des dettes sans nous mettre au courant’’, a-t-il commenté.
’’Nous allons régler le problème en disant à tous les directeurs qu’il leur est interdit désormais de dépenser plus que leur budget. Et nous considérons comme une faute majeure le fait de dépenser plus que votre budget. Vous n’avez pas d’argent… Dites-le à votre ministre, qui le dira au Premier ministre, qui (à son tour) le dira au président de la République’’, a-t-il suggéré, ajoutant : ’’nous interdisons désormais les dépassements de crédits’’.
’’J’ai écrit à tous les ministres, ils m’ont donné des explications que j’ai remises à la Banque mondiale pour leur montrer qu’ici, tout est transparent (…) Il n’y a pas de magouille et il ne saurait y en avoir dans notre gouvernement’’, a-t-il fait valoir.
’’Nous avons toutes les explications, ministère par ministère. Donc, ça ne peut plus se produire. C’est fini. C’était une circonstance particulière de l’année 2008, dans l’histoire du Sénégal. (…) Nous avons pris des mesures pour que cela ne se reproduise plus’’, a insisté le président de la République.
Il a parlé à propos d’une ’’situation exceptionnelle provenant de situations étrangères’’, qui a conduit à ces dépassements budgétaires évalués à plusieurs milliards de francs CFA.
’’Je voudrais rassurer les entreprises et leur faire savoir que c’est un accident passager de l’histoire du Sénégal. Les solutions, nous les avons exposées au Fonds monétaire international qui est convaincu par les mesures que nous avons proposées’’, a-t-il indiqué.
Source: APS
Evoquant les ’’dépenses extrabudgétaires’’ effectuées cette année par des services de l’Etat, il a expliqué : ’’en cours de route (de l’exécution du budget 2008), nous avons fait face à des situations exceptionnelles provenant de circonstances étrangères comme les hausses de prix’’.
’’Nous avons coupé dans le budget parce que nous n’avons pas de solutions. C’est une situation exceptionnelle dans l’évolution de notre pays. On ne s’est jamais retrouvés dans cette situation-là.’’, a-t-il cependant précisé.
’’Je n’étais pas au courant. Je ne savais pas qu’il y avait des dettes hors budget. Je ne pouvais pas imaginer qu’il était possible de faire des dettes hors budget’’, a poursuivi le chef de l’Etat.
Il y a quelques mois, l’ancien ministre du Budget Ibrahima Sar avait été limogé, à cause de ’’dépassements budgétaires’’ effectués par plusieurs départements ministériels.
Selon le président Wade, ces dépenses hors budget sont le fait du gouvernement, mais aussi d’organismes périphériques de l’Etat, c’est-à-dire le secteur parapublic.
’’Une bonne partie, près du tiers’’ des dépenses hors budget a été utilisée par des services périphériques du gouvernement. ’’On nous avait toujours conseillé de leur donner l’autonomie financière. On l’a fait… Ces organismes contractent des dettes sans nous mettre au courant’’, a-t-il commenté.
’’Nous allons régler le problème en disant à tous les directeurs qu’il leur est interdit désormais de dépenser plus que leur budget. Et nous considérons comme une faute majeure le fait de dépenser plus que votre budget. Vous n’avez pas d’argent… Dites-le à votre ministre, qui le dira au Premier ministre, qui (à son tour) le dira au président de la République’’, a-t-il suggéré, ajoutant : ’’nous interdisons désormais les dépassements de crédits’’.
’’J’ai écrit à tous les ministres, ils m’ont donné des explications que j’ai remises à la Banque mondiale pour leur montrer qu’ici, tout est transparent (…) Il n’y a pas de magouille et il ne saurait y en avoir dans notre gouvernement’’, a-t-il fait valoir.
’’Nous avons toutes les explications, ministère par ministère. Donc, ça ne peut plus se produire. C’est fini. C’était une circonstance particulière de l’année 2008, dans l’histoire du Sénégal. (…) Nous avons pris des mesures pour que cela ne se reproduise plus’’, a insisté le président de la République.
Il a parlé à propos d’une ’’situation exceptionnelle provenant de situations étrangères’’, qui a conduit à ces dépassements budgétaires évalués à plusieurs milliards de francs CFA.
’’Je voudrais rassurer les entreprises et leur faire savoir que c’est un accident passager de l’histoire du Sénégal. Les solutions, nous les avons exposées au Fonds monétaire international qui est convaincu par les mesures que nous avons proposées’’, a-t-il indiqué.
Source: APS