
Le président Wade offre des millions à ses visiteurs. Sa famille se déplace en jets privés. Ses proches font la bamboula. Tous sont devenus des richards. Mais, malheureusement il ne paye pas pour autant ses créanciers. La dette intérieure de son état a fait couler des entreprises et depuis des mois les citoyens sénégalais ne peuvent plus renouveler leurs pièces d’identité nationale. En effet, le régime libéral doit de l’argent aux sociétés étrangères, qu’il avait commis pour la confection du sésame.
Pourtant son ministre de l’Intérieur de l’époque, Ousmane Ngom, avait laissé entendre en 2007, date des premières cartes d’identités numérisées au Sénégal, que l’État avait réussi la prouesse sans coup férir. Il a été démenti par les faits : les Sénégalais dans le besoin ne peuvent plus renouveler leurs pièces. Hier c’étaient les passeports, maintenant ce sont les cartes d'identités et les vignettes des véhicules qui manquent. Mais au même moment le président Wade entretient ses militants.
L’État a failli à son devoir minimal. Il pénalise du coup les nombreux demandeurs. Il les prive d’opérations bancaires. Il les expose aux rafles policières et limite leurs mouvements. Personne ne sait où se plaindre. En lieu et place de guerroyer contre l’opposition, le nouveau ministre de l’Intérieur, Bécaye Diop, doit résoudre ce problème. À défaut, l'opposition et la société civile doivent se mobiliser pour le faire partir. C’est là un combat citoyen.
La Redaction
Pourtant son ministre de l’Intérieur de l’époque, Ousmane Ngom, avait laissé entendre en 2007, date des premières cartes d’identités numérisées au Sénégal, que l’État avait réussi la prouesse sans coup férir. Il a été démenti par les faits : les Sénégalais dans le besoin ne peuvent plus renouveler leurs pièces. Hier c’étaient les passeports, maintenant ce sont les cartes d'identités et les vignettes des véhicules qui manquent. Mais au même moment le président Wade entretient ses militants.
L’État a failli à son devoir minimal. Il pénalise du coup les nombreux demandeurs. Il les prive d’opérations bancaires. Il les expose aux rafles policières et limite leurs mouvements. Personne ne sait où se plaindre. En lieu et place de guerroyer contre l’opposition, le nouveau ministre de l’Intérieur, Bécaye Diop, doit résoudre ce problème. À défaut, l'opposition et la société civile doivent se mobiliser pour le faire partir. C’est là un combat citoyen.
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