Le nouveau code des marchés publics introduit une démarche de rupture, avec la mise en avant de l’Autorité de régulation des marchés publics. Une structure de contrôle au service du secteur privé pour mettre un terme à la prolifération des marchés de gré à gré.
Le syndicat national des entreprises du bâtiment et des travaux publics, sous la présidence de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (Cnes), a passé au peigne fin le nouveau code des marchés publics. Une rencontre qui a permis à Moustapha Lô, assistant technique à l’Agence de régulation des marchés publics (Armp), de revenir sur le contexte de la réforme, les objectifs et autres attributions du nouveau code. Pour le technicien, les prérogatives données au secteur privé font que celui-ci peut superviser le système de passation des marchés. Le secteur privé, soutient M. Lô, peut désormais recourir à l’organe de régulation (l’Armp) pour mettre un terme à des agissements peu orthodoxes. «Il faut qu’il (le secteur privé) cesse le «masla» (les compromissions). Cette juridiction lui appartient. Qu’elles soient logées à la Présidence ou à la Primature, toutes les agences sont soumises au code. Il faut que le secteur privé veille à l’application stricte du texte», a répété Moustapha Lô. Comme pour dire qu’il faut se donner les moyens de l’ambition du code, le Vice-président de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal, Abd’El Kader Ndiaye, lui, estime que l’indépendance économique constitue la clé de voûte de la pérennité de l’outil de régulation et le garant de son indépendance à asseoir sa politique du point de vue réglementaire et à rendre exécutoires ses décisions. «Pour assurer son autonomie vis-à-vis des groupes d’intérêts publics et privés, les ressources de l’Armp devraient provenir de la gestion du système. Ce qui lui permettrait d’assurer en toute liberté, ses prérogatives de sentinelle, tout en étant à l’abri du besoin», ajoute M. Ndiaye. Le Vice-président s’est également épanché sur les questions liées à l’éthique des régulateurs. Qui, recommande-t-il, doivent, dans le cadre de leurs missions, respecter les principes de transparence, d’impartialité et d’équité, tout en observant un devoir de réserve vis-à-vis des groupes d’intérêts privés comme publics.
Source: L'observateur
Le syndicat national des entreprises du bâtiment et des travaux publics, sous la présidence de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (Cnes), a passé au peigne fin le nouveau code des marchés publics. Une rencontre qui a permis à Moustapha Lô, assistant technique à l’Agence de régulation des marchés publics (Armp), de revenir sur le contexte de la réforme, les objectifs et autres attributions du nouveau code. Pour le technicien, les prérogatives données au secteur privé font que celui-ci peut superviser le système de passation des marchés. Le secteur privé, soutient M. Lô, peut désormais recourir à l’organe de régulation (l’Armp) pour mettre un terme à des agissements peu orthodoxes. «Il faut qu’il (le secteur privé) cesse le «masla» (les compromissions). Cette juridiction lui appartient. Qu’elles soient logées à la Présidence ou à la Primature, toutes les agences sont soumises au code. Il faut que le secteur privé veille à l’application stricte du texte», a répété Moustapha Lô. Comme pour dire qu’il faut se donner les moyens de l’ambition du code, le Vice-président de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal, Abd’El Kader Ndiaye, lui, estime que l’indépendance économique constitue la clé de voûte de la pérennité de l’outil de régulation et le garant de son indépendance à asseoir sa politique du point de vue réglementaire et à rendre exécutoires ses décisions. «Pour assurer son autonomie vis-à-vis des groupes d’intérêts publics et privés, les ressources de l’Armp devraient provenir de la gestion du système. Ce qui lui permettrait d’assurer en toute liberté, ses prérogatives de sentinelle, tout en étant à l’abri du besoin», ajoute M. Ndiaye. Le Vice-président s’est également épanché sur les questions liées à l’éthique des régulateurs. Qui, recommande-t-il, doivent, dans le cadre de leurs missions, respecter les principes de transparence, d’impartialité et d’équité, tout en observant un devoir de réserve vis-à-vis des groupes d’intérêts privés comme publics.
Source: L'observateur