
Amnesty international Sénégal, la Rencontre africaine pour la défense des droits de l'Homme (Raddho), l'Organisation nationale des droits de l'Homme (Ondh), le Réseau africain pour le développement Intégré (Radi) et Action des chrétiens pour l'abolition de la torture (Acat/Sénégal) ont exprimé dans un communiqué «leur vive préoccupation face à l'initiative prise par le gouvernement du Sénégal». Selon ces organisations, les autorités sénégalaises ont convoqué une réunion des ministres africains de la Justice les 8 et 9 juin 2009 pour, selon Me Madické Niang, «susciter une position commune de l'Afrique face à la justice pénale internationale». Les signataires rappellent que c'est Me Wade qui, le 18 mai dernier, avait dit que «l'Afrique devrait retirer son adhésion jusqu'à ce que la Cpi devienne démocratique, juste et équitable»: Des propos qu'elles «condamnent fermement» parce que visant à «discréditer la Cpi et le combat qu'elle mène pour mettre fin à l'impunité des auteurs des atteintes aux droits humains, qu'ils soient des chefs d'État ou non».
Marquant leur surprise d'autant que «le gouvernement et la société civile ont joué un rôle crucial dans l'aboutissement des négociations qui ont permis l'adoption du Statut de Rome créant la Cour et dont le Parlement a été le premier au monde à ratifier ce statut», ces organisation ont battu en brèche les arguments de Me Wade. «La Cpi travaille actuellement sur quatre pays africains (dont) : La Rdc, la République Centrafricaine, l'Ouganda pour lesquels le procureur de la Cpi a été invité à enquêter par les gouvernements de ces pays», soulignent-elles. Le Soudan, rappellent-ils, a été déféré à la Cpi par le Conseil de sécurité. Mieux, signalent les signataires du document, «cette résolution a été votée, à l'exception de l'Algérie qui s'est abstenue; par tous les États africains membres du Conseil à cette époque». Toutes choses qui poussent les organisations de promotion des droits de l'Homme a dire que «l'allégation selon laquelle la Cour ciblerait uniquement les Africains est donc malveillante et sans fondement».
Au vu de tous ces éléments, elles exigent «l'arrêt immédiat de la campagne de désinformation menée par l'Union africaine et certains chefs d'État dont celui du Sénégal».
Source: le Populaire
Marquant leur surprise d'autant que «le gouvernement et la société civile ont joué un rôle crucial dans l'aboutissement des négociations qui ont permis l'adoption du Statut de Rome créant la Cour et dont le Parlement a été le premier au monde à ratifier ce statut», ces organisation ont battu en brèche les arguments de Me Wade. «La Cpi travaille actuellement sur quatre pays africains (dont) : La Rdc, la République Centrafricaine, l'Ouganda pour lesquels le procureur de la Cpi a été invité à enquêter par les gouvernements de ces pays», soulignent-elles. Le Soudan, rappellent-ils, a été déféré à la Cpi par le Conseil de sécurité. Mieux, signalent les signataires du document, «cette résolution a été votée, à l'exception de l'Algérie qui s'est abstenue; par tous les États africains membres du Conseil à cette époque». Toutes choses qui poussent les organisations de promotion des droits de l'Homme a dire que «l'allégation selon laquelle la Cour ciblerait uniquement les Africains est donc malveillante et sans fondement».
Au vu de tous ces éléments, elles exigent «l'arrêt immédiat de la campagne de désinformation menée par l'Union africaine et certains chefs d'État dont celui du Sénégal».
Source: le Populaire