
D’un montant de 3 milliards et demi de nos francs sur 5 ans, le Programme Social Minier, fruit de la mise en cohérence des fonds sociaux des compagnies Arcelor Mittal, Mdl et Oromin suscitée par Me Madické Niang, à l’époque Ministre en charge des Mines, sous la pression d’acteurs de la société civile, sera désormais géré au niveau local, du moins si l’on en croit le chef de l’Etat. Me Abdoulaye Wade laissera entendre que c’est suite à une demande fortement exprimée par les étudiants ressortissants de Kédougou qu’il a jugé nécessaire de le faire.
Mais ce qu’il a oublié de dire, c’est que quand le combat pour la gestion transparente de ces fonds au profit des communautés impactées par les opérations minières se menait, peu d’étudiants savaient ce qu’était le fonds social de Mdl ou d’Oromin, encore moins les différentes péripéties ayant abouti à la mise en place du Programme Social Minier.
Toujours est-il qu’au sortir de l’atelier ayant procédé à sa validation, s’est posé la question troublante de son mécanisme de gestion. Les représentants des collectivités locales qui étaient là et certains spécialistes du développement local, ainsi que des organisations de la société civile, avaient plaidé pour un appui budgétaire, donc que ces fonds aillent directement se loger dans les budgets des collectivités locales concernées.
Cette trouvaille n’avait guère rencontré l’assentiment de certains responsables nationaux qui avaient à l’époque évoqué un problème de droit. Aujourd’hui, force est de constater qu’avec la gestion décentralisée de ce programme social minier, un pas de géant vient d’être franchi, en attendant que les bénéficiaires soient édifiés sur le mécanisme nécessaire.
Toujours est il que déjà, d’importantes réalisations sociales sont faites dans des domaines aussi divers et combien importants que sont la santé, l’hydraulique et l’éducation. Dernières en date, le poste de santé de Diakhaba et la case des touts petits de Sabodala et l’extension du lycée technique, industriel et minier de Kédougou.
Boubacar Dembo Tamba
Source SudQuotidien
Mais ce qu’il a oublié de dire, c’est que quand le combat pour la gestion transparente de ces fonds au profit des communautés impactées par les opérations minières se menait, peu d’étudiants savaient ce qu’était le fonds social de Mdl ou d’Oromin, encore moins les différentes péripéties ayant abouti à la mise en place du Programme Social Minier.
Toujours est-il qu’au sortir de l’atelier ayant procédé à sa validation, s’est posé la question troublante de son mécanisme de gestion. Les représentants des collectivités locales qui étaient là et certains spécialistes du développement local, ainsi que des organisations de la société civile, avaient plaidé pour un appui budgétaire, donc que ces fonds aillent directement se loger dans les budgets des collectivités locales concernées.
Cette trouvaille n’avait guère rencontré l’assentiment de certains responsables nationaux qui avaient à l’époque évoqué un problème de droit. Aujourd’hui, force est de constater qu’avec la gestion décentralisée de ce programme social minier, un pas de géant vient d’être franchi, en attendant que les bénéficiaires soient édifiés sur le mécanisme nécessaire.
Toujours est il que déjà, d’importantes réalisations sociales sont faites dans des domaines aussi divers et combien importants que sont la santé, l’hydraulique et l’éducation. Dernières en date, le poste de santé de Diakhaba et la case des touts petits de Sabodala et l’extension du lycée technique, industriel et minier de Kédougou.
Boubacar Dembo Tamba
Source SudQuotidien