
Le Directeur de publication et le Rédacteur en chef du journal « L’Observateur » ont été déclarés coupables de diffamation et condamnés à 6 mois assortis du sursis. Le juge a déclaré la constitution de partie civile du ministre Ousmane Ngom recevable et lui a accordé des dommages et intérêts de 30 millions. Les deux journalistes ont été condamnés à lui payer solidairement cette somme. Le Groupe Futurs Médias, propriété du chanteur Youssou Ndour, a été déclaré civilement responsable. La décision de justice doit également être publié, aux frais des condamnés, à l’Obs, au Pop, à Walf, à L’As et au Quotidien.
L’Observateur avait publié le 10 janvier dernier une lettre anonyme de policiers se réclamant du « collectif des personnels de la police nationale ». Policiers qui se rebellaient contre la nomination d’Assane Ndoye à la tête de la Direction générale de la Sûreté nationale (Dgsn) qu’ils considéraient comme un « casus belli ». Le journaliste ajoutait que les signataires de la lettre s’en prenaient au ministre de l’Intérieur d’alors, Me Ousmane Ngom et à Assane Ndoye. Le ministre de l’Intérieur y est décrit comme quelqu’un de « sensible à l’argent facile » et qu’Assane Ndoye comme un commissaire ayant un « Cv peu consistant ».
L’article avait provoqué une réaction de Me Ousmane Ngom de ses gonds qui avait ainsi adressé une citation directe au directeur de publication du journal L’Observateur, Jules Diop et au Rédacteur en chef, Serigne Saliou Samb, auteur de l’article incriminé. Le ministre réclamait 800 millions de francs de dommages et intérêts à verser à une association caritative.
Source: Nettali
L’Observateur avait publié le 10 janvier dernier une lettre anonyme de policiers se réclamant du « collectif des personnels de la police nationale ». Policiers qui se rebellaient contre la nomination d’Assane Ndoye à la tête de la Direction générale de la Sûreté nationale (Dgsn) qu’ils considéraient comme un « casus belli ». Le journaliste ajoutait que les signataires de la lettre s’en prenaient au ministre de l’Intérieur d’alors, Me Ousmane Ngom et à Assane Ndoye. Le ministre de l’Intérieur y est décrit comme quelqu’un de « sensible à l’argent facile » et qu’Assane Ndoye comme un commissaire ayant un « Cv peu consistant ».
L’article avait provoqué une réaction de Me Ousmane Ngom de ses gonds qui avait ainsi adressé une citation directe au directeur de publication du journal L’Observateur, Jules Diop et au Rédacteur en chef, Serigne Saliou Samb, auteur de l’article incriminé. Le ministre réclamait 800 millions de francs de dommages et intérêts à verser à une association caritative.
Source: Nettali