
De grands progrès réalisés mais pas suffisants. Ainsi peut se résumer l’état de la prise en charge de la petite enfance au Sénégal. Car, malgré la création de la première école maternelle en 1963 mais aussi le lancement du concept de la Case des tout-petits à partir de 2001 et l’adoption, en 2007, d’une politique nationale de Développement intégrée de la petite enfance (Dipe) claire, cohérente et portée au plus haut niveau par le président de la République, Me Abdoulaye Wade (cf. Rapport de revue de la Politique d’éducation et de protection de la petite enfance au Sénégal, Unesco-Breda), le Sénégal semble encore à la traîne en matière de prise en charge de cette frange de 0 à 6 ans.
Certes, le nombre de structures a augmenté. Avant 2000, a indiqué le ministre d’Etat, ministre de la Famille, Ndèye Khady Diop au cours d’un point de presse, « il n’existait que 225 structures de prise en charge et 35.000 enfants inscrits », aujourd’hui, le pays en dénombre « 1.040 structures dont 500 Cases des tout-petits parmi lesquelles 184 construites, achevées et équipées ».
Cependant, a-telle poursuivi, sur environ « 2.500.000 jeunes, seuls 100 à 150.000 sont pris en charge dans nos structures ». Ce qui est « très faible », a indiqué Mme le ministre d’Etat.
Au cours de cette conférence de presse conjointe, Mme Thanh-Hoa Desruelles et Ahlin Bill-Cataria de l’Association pour le développement de l’éducation en Afrique (Adea) et Mme Ann-Thérèse Ndong-Jatta, directrice du Bureau régional de l’Unesco pour l’éducation en Afrique (Breda), ont expliqué les enjeux de cette rencontre qui verra la participation de 600 participants de 36 pays africains, 3 chefs d’Etat (Liberia, Mali, Sénégal) et une dizaine de Premières dames.
« Il n’y a pas de réussite scolaire dans les autres niveaux si la petite enfance n’est pas assurée », a dit le secrétaire exécutif de l’Adea, Ahlin Bill-Cataria. L’enjeu de la conférence est la recherche d’un consensus autour de l’accroissement des investissements pour le développement de la petite enfance.
« L’Afrique est à la traîne dans ce domaine. Or, la petite enfance est le fondement du système éducatif. Y investir, ne peut que favoriser l’efficacité et l’efficience de nos systèmes éducatifs qui se remarquent par de très importants taux de redoublement, d’abandon et un faible taux d’achèvement », a ajouté Mme Jatta du Breda.
D.MANE
Source Le Soleil
Certes, le nombre de structures a augmenté. Avant 2000, a indiqué le ministre d’Etat, ministre de la Famille, Ndèye Khady Diop au cours d’un point de presse, « il n’existait que 225 structures de prise en charge et 35.000 enfants inscrits », aujourd’hui, le pays en dénombre « 1.040 structures dont 500 Cases des tout-petits parmi lesquelles 184 construites, achevées et équipées ».
Cependant, a-telle poursuivi, sur environ « 2.500.000 jeunes, seuls 100 à 150.000 sont pris en charge dans nos structures ». Ce qui est « très faible », a indiqué Mme le ministre d’Etat.
Au cours de cette conférence de presse conjointe, Mme Thanh-Hoa Desruelles et Ahlin Bill-Cataria de l’Association pour le développement de l’éducation en Afrique (Adea) et Mme Ann-Thérèse Ndong-Jatta, directrice du Bureau régional de l’Unesco pour l’éducation en Afrique (Breda), ont expliqué les enjeux de cette rencontre qui verra la participation de 600 participants de 36 pays africains, 3 chefs d’Etat (Liberia, Mali, Sénégal) et une dizaine de Premières dames.
« Il n’y a pas de réussite scolaire dans les autres niveaux si la petite enfance n’est pas assurée », a dit le secrétaire exécutif de l’Adea, Ahlin Bill-Cataria. L’enjeu de la conférence est la recherche d’un consensus autour de l’accroissement des investissements pour le développement de la petite enfance.
« L’Afrique est à la traîne dans ce domaine. Or, la petite enfance est le fondement du système éducatif. Y investir, ne peut que favoriser l’efficacité et l’efficience de nos systèmes éducatifs qui se remarquent par de très importants taux de redoublement, d’abandon et un faible taux d’achèvement », a ajouté Mme Jatta du Breda.
D.MANE
Source Le Soleil