
Une première campagne sismique 2D effectuée au cours de l’année 2007 avait déjà permis de mettre en évidence des prospects (pièges à hydrocarbures) dans le bloc de Sangomar offshore attribué en 2004 aux compagnies Hunt Oil (Etats Unis) et First Australian Resources (FAR) (Australie). Une deuxième campagne sismique 3D, plus précise, a permis, elle, de confirmer l’existence d’environ six (6) prospects dont les réserves en place ont été évaluées à près de 1 milliard de barils pour les pièges de type récifs carbonatés et à 183 millions de barils pour ceux de type dépôts de chenaux (turbidites).
Du coup, Hunt Oil et FAR décident de descendre en eaux profondes (environ 1000m de profondeur d’eau), ce qui constituera une première dans le bassin sédimentaire sénégalais (L’aventure de la prospection pétrolière en mer, commencée il y a 20 ans seulement, a conduit pour l’instant à la profondeur de 200 m. On a toute raison de penser que le saut pour passer de 200 à 2.000 m. ne sera pas plus difficile à franchir que celui qui a permis de passer de 0 à 200 m., du moins sur le plan technologique) et de réaliser au moins un forage d’exploration afin de tester l’un de ces prospects, au cours de l’année 2009.
Secteur d’intérêt stratégique notamment avec la généralisation des prospections, l’exploration et l’exploitation des ressources en hydrocarbures une opportunité majeure pour l’économie nationale, tout comme la découverte de gisement de pétrole d’intérêt commercial. On en n’est pas encore là car le coût d’un forage en haute mer, de l’ordre de 60 à 80 millions de dollars US (environ 32 milliards de FCfa), est un facteur non négligeable, si l’on considère les risques de gisement non commercial. D’où la nécessité pour les compagnies, de rechercher des partenaires financiers pour minimiser les risques encourus. C’est la phase marketing.
Toutefois, la présence de PETROBRAS, compagnie pétrolière leader dans les forages en eaux profondes, ainsi que les récentes découvertes faites par le pays voisin, la Mauritanie, précisément en eaux profondes, semblent être des signes plus que positifs confortant les spécialistes sur le potentiel pétrolier de l’offshore.
Source: Sud Quotidien
Du coup, Hunt Oil et FAR décident de descendre en eaux profondes (environ 1000m de profondeur d’eau), ce qui constituera une première dans le bassin sédimentaire sénégalais (L’aventure de la prospection pétrolière en mer, commencée il y a 20 ans seulement, a conduit pour l’instant à la profondeur de 200 m. On a toute raison de penser que le saut pour passer de 200 à 2.000 m. ne sera pas plus difficile à franchir que celui qui a permis de passer de 0 à 200 m., du moins sur le plan technologique) et de réaliser au moins un forage d’exploration afin de tester l’un de ces prospects, au cours de l’année 2009.
Secteur d’intérêt stratégique notamment avec la généralisation des prospections, l’exploration et l’exploitation des ressources en hydrocarbures une opportunité majeure pour l’économie nationale, tout comme la découverte de gisement de pétrole d’intérêt commercial. On en n’est pas encore là car le coût d’un forage en haute mer, de l’ordre de 60 à 80 millions de dollars US (environ 32 milliards de FCfa), est un facteur non négligeable, si l’on considère les risques de gisement non commercial. D’où la nécessité pour les compagnies, de rechercher des partenaires financiers pour minimiser les risques encourus. C’est la phase marketing.
Toutefois, la présence de PETROBRAS, compagnie pétrolière leader dans les forages en eaux profondes, ainsi que les récentes découvertes faites par le pays voisin, la Mauritanie, précisément en eaux profondes, semblent être des signes plus que positifs confortant les spécialistes sur le potentiel pétrolier de l’offshore.
Source: Sud Quotidien